Tout endroit en dehors de vous même ne peut être qu’une place d’emprunt de circonstance. Heureusement le monde de l’enfance nous rappelle qui nous sommes vraiment, le ciel de notre présence jouant à penser.
Le ciel contient tous les nuages, il n’est pas enfermable dans une bouteille.

Si vous vous sentez enfermé, c’est que vos pensées deviennent aussi vraies que des objets. Simple cécité inattentionelle, cécité collective, mirage d’être tous dans une prison transparente où chacun défend son espace de liberté, prisonnier de sa bouteille  personnelle dans un vaste réservoir collectif rempli de savoirs, de succès, de certitudes, de peurs, de préjugés et de projections illusoires.

Se sentir à sa place dans le monde, c’est bien sûr être bien dans sa vie, sociale, affective, mais c’est surtout sentir qu’à l’intérieur de soi quelque chose nous aime et nous réconforte…
Et que c’est là qu’est notre demeure… Et c’est là que « je me pause et me repose au sein de mon esprit ».

C’est là que je suis en unité avec toute chose, et cette intimité fait que je me sens chez moi…
Déposez votre magazine, regardez par la fenêtre… Regardez…, vous voyez le ciel… et… le monde.
C’est votre présence qui vous permet de tout voir, de vous sentir intime à votre place.
Vous êtes vivant, vous voyez la vie, vous voyez le monde se fabriquer sous vos yeux, se faner et se renouveler.

Vous participez à ce prodige : vivre en soi personnellement et assister intimement à la biodiversité de la vie…
Regardez… sans critiquer, évaluer, juger, nommer, regardez, vous êtes le point de vue du monde… le passage entre tout ce qui existe et votre forme, votre corps.

Vous êtes le monde qui se regarde à travers vous, en vous, comme le premier oeil qui a vu… « émotion sublime de voir en soi et à l’extérieur de soi simultanément », … ce moment précis.
Lorsque vous regardez dehors, voyez vous vos soucis, vos pensées… ou êtes vous présent, présent, présent, présent sans réfléchir, juste ressentant…

On dirait que…  quelle émotion recevez vous de votre présence profonde… PAUSE… avant d’expliquer… juste goûter sans mots… voir, reconnaître et aimer ce qui est dans le monde du présent.


Cette attitude intérieure de se center, vous rassurera d’être dans un monde où il n’y a pas de danger immédiat et vous permettra de différencier l’acte d’attention qui s’offre à vous : « voir ou penser ? ».

Cette orientation de choisir, de diriger votre attention vers le réel immédiat renforce la tranquillité, la solution immédiate et rend possible tous les impossibles.
C’est comme cela que vous pourrez plus facilement trouver des solutions, faire face à l’imprévu, à l’inattendu sans crainte excessive.


Le cerveau biologique se met en mode « circuit de la récompense ». Il fonctionne en vous envoyant de la dopamine lorsque vous reconnaissez que, dans l’instant, vous n’êtes pas en daIl aime ce sentiment de récompense, cela le propulse vers les découvertes amoureuses d’aimer apprendre à apprendre, élan naturel vers le bonheur silencieux d’avant les pensées et les mots.


Il assiste à la biographie du langage vivant et comprend vraiment l’accouchement incroyable de la vie.

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David CIUSSI est consultant en sciences humaines, Psycho-gérontologue.
Chargé d’enseignement dans diverses universités pendant 15 ans, il est maintenant à la  retraite. Il anime des ateliers et rencontres en France.
Site internet :  davidciussi.com
e-mail : david.ciussi@orange.fr

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