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Pour entretenir notre adulte intérieur, il nous faut parfois découvrir les revendications de l’enfant en nous. Il faut d’abord entendre notre peine, notre colère ou notre besoin pour pouvoir l’exprimer…de façon adulte.

Ces étapes de maturité émotionnelle sont importantes; reconnaître et savoir exprimer adéquatement nos émotions ou nos besoins, sinon l’inconscient agira à notre insu projetant les blessures sans les avoir soigner.

Ce qui n’est pas reconnu nous nuit à la manière d’un enfant qui pleurerait, enfermé dans la garde-robe. Si je ne lui ouvre pas la porte, il ne pleurera pas moins. Les pulsions de l’enfant sont légitimes en soi, mais la manière de les gérer, de les contenir et de les exprimer appartient au monde adulte. Nous portons tous en nous l’enfant, l’adulte et le parent.

Le parent joue le rôle de contenant pour l’enfant en l’accueillant dans ses peurs, dans ses limites, dans ses émotions, dans ses forces et dans ses différences. Par contenir je ne veux pas dire retenir, je veux dire apprendre à accueillir, à s’approprier l’émotion, au même titre qu’un parent bienveillant ouvrirait la porte pour accueillir l’enfant. Et si nous transposions ce bon parent en nous-même et de ce fait, reconnaissions notre partie souffrante?

Lorsque nous avons une émotion nous avons le choix de la contenir de la décharger, ou de la retenir. La différence est de taille, relationnellement parlant. D’un côté si je contiens, je fais attention à moi et je respecte mon interlocuteur en prenant un ton respectueux pour lui parler de ce que je vis, d’adulte à adulte. Si j’apprends à contenir, je pourrai établir des relations basées sur l’authenticité et surtout sur le respect. Alors que dans le processus de décharge, c’est, soi le parent punitif qui entre en jeu, ou l’enfant apeuré ou en colère qui ne croit pas qu’il peut être compris, qui prendra toute la place.

Ces deux polarités (le parent punitif ou l’enfant en colère) sont des états défensifs, c’est-à-dire, l’inverse de la présence à soi. Quand elle est dans ses défenses, la personne n’est plus avec elle-même; elle est soit contre l’autre, ou soit, elle donne tout son pouvoir à l’autre.

D’un autre côté, si elle retient, elle est encore dans ses défenses; ses muscles se sont contractés pour ne plus ressentir et elle n’est donc plus en contact avec elle-même. Elle va éviter pour toutes sortes de raisons reliées au passé (éviter d’être dérangeant-e, vouloir acheter la paix, être un bon gars ou être une bonne fille) de ressentir ce qui l’habite; c’est la porte ouverte aux performances, aux idées toutes faites, au mental qui contrôle l’individu. La communication saine l’est.

Lorsque l’on est dans sa partie adulte, cela revient à dire que l’on se responsabilise face ses besoins, à ses émotions, à ses demandes, à ses frustrations et à ses différences. En somme, c’est une autre façon de dire que l’on a de bonnes frontières et donc, que l’on gère mieux sa sécurité.

Sources : Josée Jobin via Chemin de vie, chanson de Shaino Noll 'how could anyone'

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