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Baird T. Spalding...
Né en Angleterre en 1857 dans une famille où l'on commerçait avec les Indes, Baird T. Spalding découvre ce pays dès l'âge de quatorze ans.
Devenu ingénieur, il travaille dans tous les grands laboratoires scientifiques, particulièrement dans le domaine géophysique. Il fut l'un des pionniers des travaux atomiques.
De nombreuses années plus tard, le 22 décembre 1894, il fait partie d'un petit groupe de scientifiques américains qui se réunissent à Potal, petit village de l'Inde.
Sceptiques par nature, ils n'acceptent aucune vérité à priori, mais certains phénomènes religieux les intriguent. Ils décident de vérifier de leurs yeux les prodiges accomplis par les Maîtres orientaux. Car de l'Inde au Népal, au Tibet et à la Perse, il existe des hommes aux facultés étonnantes qui communiquent à distance, voyagent par lévitation, guérissent des infirmes.
Cette expérience transformera la vie de Baird T. Spalding mais ce n'est que vingt-sept ans après cette expédition qu'il osera publier son récit sous le titre : "la vie des Maîtres".
Plus tard, il fut engagé par Cecil B. De Mille comme conseiller technique pour la partie biblique du film "le Roi des Rois".
Jusqu'à la fin de sa vie il parcouru les États Unis pour faire des conférences. Durant le dernier quart de siècle, il vécut pour ainsi dire comme un oiseau. Il avait atteint un point de vue où les choses matérielles lui paraissaient secondaires. Il possédait peu de biens matériels. Il était un chenal ouvert pour tous les fonds qui lui parvenaient. Il les distribuait immédiatement.
Spalding disposait dans sa forme physique d'une énergie à peu près illimitée. Il n'était jamais fatigué. Il pouvait vivre deux ou trois semaines en ne dormant que trois ou quatre heures par nuit.
Il est décédé en 1953. Un recueil d'extraits de ses conférences a été publié sous le titre : "ultimes paroles".
"LA VIE DES MAITRES" - J'ai lu 2437
"ULTIMES PAROLES" - Les portes de l'étrange, Robert Jacky Laffont
Pour recevoir davantage, il faut donner ce qu'on a reçu.
Si on le garde, la stagnation suit.
Prenez une roue qui engendre de la force hydraulique, et supposez que tout à coup, de son propre chef, elle retienne l'eau qui la fait tourner.
Elle sera aussitôt immobilisée. Il faut que l'eau coule librement à travers la roue pour être utile et créer de l'énergie.
Il en va de même pour l'homme. Au contact des idées de Dieu, il faut qu'il les exprime pour pouvoir en tirer profit.
Il doit permettre à chacun d'en faire autant pour croître et se développer comme il le fait lui-même.
...extrait du livre "La vie des Maîtres" de Baird T. Spalding
Shri Parthasarathi Rajagopalachari, affectueusement appelé Chariji, est né le 24 juillet 1927 à Vayalur, près de Chennai, dans le sud de l'Inde.
Il est l'actuel président de l'organisation spirituelle Shri Ram Chandra Mission. Il enseigne le Sahaj Marg et est le représentant de son maître spirituel, Shri Ram Chandra, appelé Babuji.
Éveil à la Spiritualité
Parthasarathi Rajagopalachari a dû faire face aux problèmes quotidiens comme n'importe quelle personne. Sa vie de famille et son parcours professionnel témoigne de l'équilibre entre vie matérielle et vie spirituelle, tel qu'il est prôné par le Sahaj Marg : "Un oiseau a besoin de ses deux ailes pour voler. Il en va de même pour un être humain qui a besoin des deux ailes de l'existence pour mener une vie harmonieuse et naturelle : l'aile spirituelle et l'aile matérielle.
Il connait l'éveil à la spiritualité lors d'une conférence sur la Bhagavad Gita donnée en 1945. À trente ans, il décide d'étudier l'hindouisme à travers la traditionnelle Vaishnava.
La Gita représente pour lui la réalisation que Dieu a toujours été là : "que j'ai toujours été avec Lui, ou mieux encore, qu'Il était avec moi. Il a toujours été avec moi. Sans Lui je ne pourrais pas exister (...). Car il est le temps selon la Bhagavad Gita". Le temps est alors considéré comme une dimension éternelle du divin. En ce sens, la quête de la spiritualité est une quête de l'éternité.
Disciple de Babuji
En 1964, son médecin de famille, précepteur du Sahaj Marg, lui parla du système du Raja Yoga. C'est ainsi que Parthasarathi Rajagopalachari vint à rencontrer Ram Chandra de Shahjahanpur, appelé Babuji, alors qu'il avait 36 ans.
Cette rencontre fût pour lui un tournant de son existence : "Je sus immédiatement et intuitivement que j'avais trouvé la personne qui seule pouvait être mon Maître et me mener à mon but."
En 1970, Parthasarathi Rajagopalachari devient secrétaire général de la Mission. Entre 1972 et 1982, il accompagna son maître spirituel dans cinq voyages internationaux afin de présenter l'enseignement du Sahaj Marg auprès des occidentaux.
Président de la Shri Ram Chandra Mission
Au décès de Babuji en avril 1983, Parthasarathi Rajagopalachari a poursuivi le travail de son maître en tant que son représentant spirituel et président de la Shri Ram Chandra Mission (SRCM), conformément à à la volonté et au souhait de Babuji.
L'organisation spirituelle SRCM fut créée par Babuji pour faire connaître les idées de son propre maître spirituel Ram Chandra de Fathegarh, appelé Lalaji, qui redécouvrit une "ancienne forme d'entraînement spirituel reposant sur la transmission d'énergie divine (pranahuti/prana) et le nettoyage des impressions passées". C'est le Sahaj Marg (la voie naturelle).
Considéré comme un saint homme, Parthasarathi Rajagopalachari fait connaître le message de ses maîtres spirituels et décrit la pratique du Sahaj Marg à travers des livres traduits dans une vingtaine de langues9. De nombreux séminaires sont organisés à travers le monde, en sa présence ou non.
La méditation sur le cœur
Parthasarathi Rajagopalachari insiste dans ses livres et ses discours sur la pratique de la méditation. Dans la pratique du Sahaj Marg, la méditation "est un processus et non une fin en soi." L'attention est portée sur le cœur. "L'unité véritable des être humains ne peut venir que du cœur, écrit-il.
Et cette unité du cœur ne peut venir que par la reconnaissance du "soi" le plus profond qui est divin, et qui est assis là. Votre "soi" n'est pas différent de mon "soi". Il n'est pas différent de celui de n'importe qui d'entre nous. En reconnaissant l'essence du "soi" qui est universel, qui est en toute chose, nous ne devenons pas seulement membres d'une race humaine. Mais nous apprenons aussi à nous identifier à chaque forme d'existence sur Terre, qu'il s'agisse d'une pierre, d'un arbre, d'un oiseau, d'un animal, cela n'a pas d'importance. Parce que ce même "soi" se trouve aussi dans le cœur de ces choses-là".
Le nettoyage des impressions est un autre élément important de l'enseignement de Parthasarathi Rajagopalachari. Il le décrit ainsi : "Si j'ai conservé de l'essence dans une bouteille et que je veuille y mettre du lait, je dois d'abord la laver. Ainsi lorsque nous essayons de mettre en nous ce qui appartient au plus haut niveau de l'existence au moyen de la transmission, nous devons nous rendre apte à la recevoir. C'est cela le processus du nettoyage".
Parthasarathi Rajagopalachari est le 3e maître spirituel du Sahaj Marg. La décision d'avoir un maître vivant à la tête de la Shri Ram Chandra Mission est un élément fondateur car il est considéré comme étant "un instrument pour notre évolution".
Les pratiquants voient en lui "un exemple vivant, enseignant par ses écrits et ses paroles, par ce qu'il montre en menant la vie qu'il mène, et par la transmission de la lumière divine". Dans cette méthode, le maître spirituel relaye l'énergie subtile du divin lors des méditations.
"C'est Dieu qui est le véritable Guru, le Maître, et c'est de lui seul que nous recevons la lumière", expliquait Babuji.
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