Dans l'article : "Du pain et des jeux !"
http://epanews.fr/profiles/blogs/du-pain-et-des-jeux
nous avons vu qu'un certain nombre de stratégies sont utilisées par la plupart des médias pour « manipuler » les masses et l’opinion publique.
Une autre méthode est appelée : La stratégie de la dégradation
Cette méthode me rappelle l’histoire de la grenouille dans la marmite d'eau :
« Une marmite est remplie d’eau froide, dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L’eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température commence à grimper. L’eau est chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille ; ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant. L’eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température de l’eau va ainsi monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s’être extraite de la marmite ».
Cette expérience est riche d’enseignements. Elle démontre un processus largement utilisé dans notre société pour manipuler et influencer l’opinion public. Ainsi, lorsqu’un changement s’effectue de manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de réaction, pas d’opposition, ni de révolte.
Prenons un exemple :
Le monde de la finance
Depuis la promulgation par le Président Pompidou de la loi dite "Loi Rothschild" en 1973, l'Etat français ne peut plus emprunter à sa propre banque nationale, avec comme conséquences majeures :
- L'enrichissement des banques privées sur le dos de l'Etat, donc des citoyens.
- Le transfert de la création monétaire à ces mêmes banques privées.
- Le dégraissage massif des effectifs de la banque de France.
Le processus de la création monétaire est lié directement aux emprunts bancaires. L’Etat abandonne ainsi le pouvoir de créer sa propre monnaie.
Le montant des intérêts de la dette cumulés, et payés aux banques privées, était d'environ 1 700 milliards d'euros, fin 2011 !
Au fils des années les conditions socio-économiques ont radicalement changées. Le libéralisme s’est propagé dans un très grand nombre de pays entraînant un chômage massif, une précarité qui touche de plus en plus de classes, des délocalisations, des salaires n’assurant plus un revenu décent, etc.
Ces changements auraient provoqué des révoltes, et des indignations s’ils avaient été appliqués brutalement.
La théorie du genre
Pour faire accepter cette théorie inacceptable et contre nature, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de plusieurs années.
La première étape a été celle du mouvement féministe qui a mis en avant l’égalité entre homme et femme.
Le « pacs » a été la deuxième étape. Cet arrangement a permis de préparer l’opinion publique à accepter le mariage pour tous.
Cette loi modifiant profondément les bases de la civilisation ainsi que la notion de filiation a été votée pour permettre à une autre étape de voir le jour dans les années à venir : la gestation pour autrui et la procréation médicalement assistée.
Ce long processus n’a pas d’autre but que d’instaurer la théorie du genre au sein de la société.
La théorie du genre va devenir un concept juridique qui va réorganiser notre société, dans son ensemble.
L’état civil va être modifié. Il est prévu que les personnes désireuses de changer de sexe pourront le faire sans subir une opération chirurgicale et sans passer devant un juge. Une simple déclaration suffira. Elles auront alors un numéro de sécurité sociale provisoire.
Le monde sportif devra également tenir compte de cette théorie.
Quant au conseil supérieur de l’audiovisuel, il devra élaborer avec les radios et les télévisions les lignes directrices de l’action contre les préjugés homophobes et le ministère de la culture sera chargé, quant à lui de valoriser l’histoire du mouvement LGBT.
Ce qui veut dire que dans les programmes de l’audiovisuel désormais il y aura la nécessité de faire passer la valorisation du mouvement LGBT.
Sur le plan international, il est prévu que le protocole N°12, dans sa nouvelle formulation, de la convention européenne des droits de l’homme ne sera pas signé par la France tant que la théorie du genre n’y figurera pas.
Cela fait maintenant plus de vingt ans que l’on parle de cette théorie, sur le plan international.
L’identité de genre est au cœur de nombres de directives émanant de l’Europe et il faut savoir que tous les textes européens ont un pouvoir supérieur à la loi nationale des pays membres de l’Union Européenne, car la Constitution des états est subordonnée aux droits communautaires, en vertu du traité de Lisbonne.
"La nature crée des différences, la société en fait des inégalités"
Ben Jelloun
Commentaires bienvenus
Bravo, Katy.
Lol. Si vous regardez bien, j'écris beaucoup pour au final, ne rien dire de bien complexe.
Ce site suit exactement les cours de psychologie sociale universitaire (une sorte de socle, de base).
Merci.
Chère Katy, merci de participer à cette réflexion avec vos commentaires et vos partages. Pourquoi regretter cela ?
Au contraire, vous apportez votre contribution et j'en suis ravie, même si, ma façon d'exposer mes "convictions" est beaucoup plus simpliste. Il faut de tout pour faire UN NOUVEAU MONDE !
Voilà, je regrette déjà d'avoir écrit tout ça. Tant pis je laisse, on verra bien.
L'ensemble de votre article m'évoque, également d'autres techniques d'influence.
Voici ce lien vers les diverses "manières" (ou manipulations pour être plus précis, ou « techniques d'influence » pour être plus « politiquement correct ») qui ont été observées en psychologie sociale.
Si l'on se réfère à l'exposé du lien, cette technique de la dégradation, peut se rapprocher de la perte de "consistance des repères", en les rendant "flous".
Une grande confusion est créée entre les "repères" que le « sujet » avait, et les nouveaux :
Dissonance cognitive :
http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&...
L'influence minoritaire :
http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&...
Il est très difficile d'être un homme (dans le sens humain), comme le disait R.Devos, et entre les dogmatiques qui refusent de lâcher leurs repères (on dira, conservateurs), les indécis, les novateurs, de nombreuses combinaisons sont possibles :
ceux qui se méfient de la nouveauté (conservateurs).
ceux qui voient des conséquences à moyen et long terme, mettent en garde et peuvent facilement être classés dans la première catégorie par la catégorie opposée (les novateurs).
ceux qui sont indécis, craintifs, mais s'ennuient (ce sont ceux là qui sont le "plus faciles" à convaincre par ceux qui ont déjà fait un "choix" (si l'on peut parler de choix).les kamikazes qui essaieraient n'importe quoi, pourvu qu'il y ait "l'ivresse".
les novateurs.
Comme, apparaissent deux groupes, relativement aisés à convaincre, il est possible d'identifier deux groupes qu'il sera très difficile à convaincre par le groupe le plus opposé (je les appellerai pour simplifier le propos : les conservateurs, les novateurs).
Les arguments de chacun peuvent être démontés, mais, cela demande de la patience et des connaissances étendues dans le domaine concerné, mais aussi à sa périphérie (des travaux sur les « biais cognitifs » ont souligné, que les choix de « solutions » dépendent de l'éventail de connaissances. Le sujet ne sélectionnera que les « solutions » correspondant au domaine qu'il connaît le mieux) et ne se fait pas en un coup de cuillère à pot (par des phrases laconiques).
Donc, le plus souvent, ce sont les "intentions" de "l'opposé" qui sont soupçonnées (le plus courant : "double langage") à tord ou à raison.
Il est possible de reprocher aux conservateurs, leur frilosité, mais aussi leur goût du pouvoir qu'ils veulent garder (ne pas perdre).
Comme il est possible de reprocher aux novateurs, un goût pour le risque, mais également une volonté de récupérer le pouvoir (ce que j'entends par « pouvoir » (me méfie, désormais) : imposer ses idées, en est un, et les « manières » de le faire ne sont pas toujours flagrantes, comme l'autoritarisme qui, lui, est plus voyant. Quoi que).
Il apparaît, que les deux qui s'opposent le plus, peuvent se voir repprocher la même chose : « obtention du pouvoir », « pouvoir d'influencer ».
La difficulté est de faire le tri à l'intérieur de l'intention : ce que veut vraiment, celui qui cherche à influencer.
Ces sortes de « crises d'exposés » que je fais ici, ou là, me permettent surtout, de poser la charpente d'un raisonnement sur un problème donné, et de faire partager les quelques infos que je glane dans ma recherche.
Beaucoup de gens, ici, sur epanews, disent des choses très justes, leurs connaissances sont directement issues de la pratique. Dans mon cas, c'est le contraire (bases théoriques. Ma pratique étant un tantinet différente), donc, besoin de poser à « plat », afin de voir apparaître des contradictions ou incohérences, ou, au contraire, des évidences qui ne l'étaient pas au début du propos.
Une autre possibilité est de se tenir loin des débats véhiculant trop de schémas personnels, de croyances (tout est croyance, l'objectivité totale, même les scientifiques purs, n'y parviennent pas vraiment). Peut être ce vers, quoi, nos sociétés tendent (que les gens désertent certains sujets) en embrouillant les représentations, multipliant les informations contradictoires et les nuances, au point que le fil conducteur disparaîsse dans une sorte de magma, pétri d'affrontements pour un « poil d'oeuf ».
J'espère ne pas trop polluer les fils avec ces « pavés ».
Merci Béatrice de nous donner votre avis. J'aime bien votre terme "évolution raisonnée". Dommage que vous n'avez pas approfondi votre propos. Oui, je crois que le mouvement LGTB adore la grenouille avec ail et persil.
En effet, un très beau documentaire ...
oui karen, oups l'orthographe et moi...
Ma chère Mireille, pouvez-vous nous en dire plus ?
Cela me fait pensez au document TRIVES...
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