Cette question est parfois bien difficile à se poser à soi-même, et beaucoup de personnes s’y refusent par crainte découvrir ce que le reflet du miroir va leur renvoyer.
Mais que craignent-elles de découvrir ?
Qu’elles sont loin de réunir tout ce qu’elles pensent être nécessaire à leur bonheur ?
Que tout ce qui est là déjà présent dans leur vie, ne suffit pas à les rendre heureux/ses ?
Que finalement elles n’ont pas besoin de tant faire, de tant avoir pour être heureuse/ses ?
Qu’il y a bien longtemps qu’elles ne sont posé cette question: de quoi ai-je besoin pour être heureux/se, et le ressentir pleinement ?
Le besoin est souvent assimilé à l’envie, à l’aspiration, au désir, voire même à la pulsion.
On pourrait se dire que ce ne sont là que des mots dont le sens très proche, ne mérite pas que l’on s’y attarde, et en rester là.
Cependant, si l’assimilation de ces mots entre eux, au niveau du langage peut assez facilement se comprendre, le concept du besoin doit être reconnu comme un constituant essentiel de notre identité profonde, et un élément déterminant de notre évolution.
Si je ne connais pas mes besoins, je ne me connais pas moi-même.
Si je ne connais pas mes besoins, je ne peux leur apporter de réponse adaptée à qui je suis.
Si je ne connais pas mes besoins, je vais chercher à l’extérieur, de quoi remplir ce grand vide que je ressens en moi.
Au-delà donc de la seule définition de chacun de ces mots, il est important de comprendre, et de prendre en compte le fait de connaître et de reconnaître la nature de nos différents besoins, ainsi que le rôle que chacun d’eux joue dans notre développement physiologique, psychique et spirituel.
On peut considérer nos besoins comme un vaste ensemble de possibles, grâce auxquels, et selon les réponses que nous allons leur apporter, vont nous permettre de nous réaliser dans toutes les dimensions de notre Être.
La façon dont chacun de nous prenons en compte nos besoins et y répondons, a une réelle influence sur les opportunités que nous créons dans notre vie.
Aller à la rencontre de son Soi en empruntant le chemin de l’identification de nos besoins, permet de belles prises de conscience sur le fait que nous avons à gérer et à vivre au mieux, notre pluralité et notre unicité à la fois.
On ne peut parler ou écrire sur la notions de besoins sans évoquer le nom d’Abraham Maslow (1916-1972), qui fut l’un des pères de la psychologie humaniste du XXe siècle, et l’un des premiers à définir et à hiérarchiser les besoins de l’être humain dans le monde occidental.
Je connaissais déjà les travaux de Maslow, mais j’ai vraiment pris soin de m’y intéresser de près il y a quelques années, à un moment de ma vie où tout a basculé. Où tous mes repères, tout ce sur quoi j’avais cru que reposait ma stabilité, s’est effondré. Des portes se sont fermées, et d’autres se sont ouvertes, mais il a fallu pour cela, laisser le temps au temps !
Il m’a fallu comprendre ce qui m’arrivait et surtout le pourquoi cela m’était arrivé.
Le travail introspectif que j’ai commencé alors, m’a amenée pour mon plus grand bonheur, à transmettre aujourd’hui ce que j’ai appris, et à accompagner d’autres personnes sur ce que j’appelle leur Chemin de Vérité. Mais il m’a aussi remise en présence de la Pyramide des besoins. Et cette fois, je ne l’ai pas regardée comme quelque chose d’extérieur à moi mais comme un outil d’observation profonde de soi.
Je l’ai donc testé sur moi, avant de le revisiter et de l’adapter pour en faire l’outil phare de mon programme d’accompagnement, car tout part de nos besoins et des réponses que nous leur apportons. (ci-dessous Extrait
de l’écoute de nos besoins, à la réalisation de soi)
En m’interrogeant sur mes différents besoins, et en regardant de qu’elle façon j’y répondais, ou j’y avais répondu jusqu’alors, j’avais envie de voir ce que cela allait me révéler, m’apprendre, et me permettre peut-être de comprendre pour le dépasser et m’en libérer.
Les prises de conscience ont été nombreuses, parfois douloureuses mais toujours bénéfiques !
Parmi celles qui m’ont le plus aidée à avancer, a été celle qui m’a permis de reconnaître que j’avais un fort besoin d’estime de soi, que je nourrissais quasi exclusivement, à partir de l’image que les autres me renvoyaient de moi.
On a tous dans le fond de l’oreille, une de ces petites phrases ;
Tu es quelqu’un de bien si tu te comportes de telle ou telle manière.
Tu es une personne aimable si tu fais telle ou telle chose.
Tu seras apprécié des autres à condition que ….
Tu seras reconnu par les autres si ….
Tu recevras des compliments, des félicitations si …
Tu seras aimé, si …
Toutes ces phrases que l’on prend pour des vérités absolues, font que nous bâtissons notre valeur à partir de critères extérieurs à nous.
Mais il ne s’agit là que d’une valeur normative, qui donne droit à une récompense ou à une punition, selon l’appréciation de l’autre, par rapport à un résultat attendu par celui-ci.
Dans ce schéma, notre valeur peut être tantôt appréciée, tantôt dépréciée par la personne qui s’est octroyé le pouvoir de le faire. L’école est la première sociale où l’on apprend la dépréciation de soi.
Notre vraie valeur ne se situe pas au niveau du résultat, mais bien plus au niveau de ce que l’on engage pour obtenir un résultat, et de l’intention que l’on y met.
Notre valeur est faite des qualités que nous portons en chacun de nous, et que nous manifestons à travers chacune de nos pensées, de nos intentions, de nos paroles, et chacun de nos actes.
Elle est là notre vraie valeur, et c’est par sa reconnaissance que nous pouvons nourrir notre besoin d’estime de soi, sans avoir à le chercher à l’extérieur.
Le jour où j’ai compris cela, j’ai commencé à être attentive aux actions que je posais et aux décisions que je prenais : j’ai mis en place quelques procédures pour identifier quelle part de moi pensait, disait, agissait ; quelle intention animait chaque pensée, chaque parole prononcée, chaque décision prise ; quelles émotions cela me procurait.
Mes relations aux autres ont commencé à changer, parce que moi je me transformais, et non parce que les autres avaient changé. L’amour, l’amitié se sont libérés des liens de l’attachement. Le manque a fait place au plein ; plein de moi, plein de tout ce qui est déjà, plein de tous les possibles à créer, à-venir. Mon Cœur asséché s’est ouvert pour recevoir; moi qui croyais qu’il fallait d’abord donner, pour Aimer.
Ce ne sont que quelques exemples de ce qu’il est possible de comprendre de soi, et de réparer, lorsque l’on se met à l’écoute de nos vrais besoins.
Voici à présent comme annoncé, un extrait de mon programme d’accompagnent de l’écoute de nos besoins, à la réalisation de soi
Il s’agit d’un outil que l’on peut reprendre tout au long de sa vie, notamment à des périodes où l’on sent que ce que l’on vit génère en nous un certain inconfort, pouvant se manifester à des niveaux et dans des domaines différents.
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