Ces croyances qui nous limitent …

Nous percevons le monde extérieur par l’intermédiaire de nos cinq sens : la vue, l’odorat, l’oui, le toucher, le goût (système sensoriel).

« Les hommes font de leurs yeux, la borne de leur esprit, tandis qu’ils n’en doivent être que le guide et l’indice » (Louis Claude de Saint-Martin – écrivain et philosophe français).

Ce que nous percevons dépend également de notre système de croyance.
 Cela veut dire que si je crois que quelque chose n’existe pas, je ne le verrai pas.

En d’autres termes, je ne peux voir et envisager que ce que mon système de croyances me permet d’appréhender. Nous adoptons alors l’attitude des trois singes.

Il y a donc un lien étroit entre notre système de représentation et notre système de croyances.

On peut donc dire que notre représentation du monde est très conditionnée par nos croyances.

« Chacun prend les limites de son propre champ de vision pour celles de l’univers » (Schopenhauder – philosophe allemand).

On peut dire que nos croyances constituent, en quelque sorte, notre règlement intérieur. Celles-ci déterminent un espace (ce qui est possible ou impossible, de ce qui est acceptable ou pas, de ce qui est permis ou pas, etc.).

Cet espace nous permet d’intervenir dans une tranche de vie déterminée. Il constitue notre champ de perception qui valide ce qui est ou n’est pas possible.

On peut donc concevoir deux sortes de croyances :

Les croyances « limitantes » et les croyances « aidantes ».

Lorsque nous nous fixons un objectif, un défi, les croyances « limitantes »  font naître en nous des doutes, des incertitudes, un sentiment de mal être et nous envoient des messages tels que : « ce n’est pas possible pour moi », « tu n’y arriveras jamais », etc.

Ce thermomètre émotionnel nous empêche de transgresser un certain nombre de valeurs que nous avons mis en place, depuis notre plus jeune enfance, d’où un sentiment de ne pas être en phase avec nous-mêmes.

Une croyance « aidante » agit inversement et nous envoie des messages tels que : « il n’y a aucun problème », « je vais y arriver », etc.

Il est légitime de se poser la question : Comment se construisent nos croyances ?

Il y a sans aucun doute, des moments clés dans la construction de celles-ci. 

En d’autres termes, une croyance naît d’une expérience de référence marquée, soit par une intensité émotionnelle forte, soit qui est répétée.

Notre cerveau va alors en faire une généralisation. Ainsi ce que nous avons vécus dans le passé à un moment donné et que nous avons généralisé va se transposer dans l’avenir.

Y a-t-il des leviers nous permettant de dépasser ces croyances « limitantes » ?

Par exemple, il y a des personnes qui ont conscience de leurs croyances « limitantes » et qui comprennent le lien qui existe entre deux évènements, entre la cause qui produit tel effet.

Il existe, par exemple, des outils linguistiques qui vont nous aider à séparer la cause et l’effet. On appelle cela le « recadrage ». Il y a également des techniques destinées à aller dans notre passé pour revivre une situation à l’issue de laquelle nous avons mis en place cette croyance, en y apportant des éléments nouveaux qui vont nous permettre de tirer de nouvelles conclusions. On ne changera pas la situation, mais on y apportera de nouvelles ressources qui vont nous amener à modifier notre croyance « limitante » en croyance « aidante ».

Nos croyances « limitantes ou aidantes » peuvent s’évaluer par rapport à un but que nous nous sommes fixé, un projet que nous voulons réaliser.

Dans le cas, d’une croyance dont nous sommes conscients et dont nous savons à quel moment nous l’avons mis en place, un simple recadrage est suffisant et nous pouvons le faire seul. Dans le cas de d’une croyance dont nous ne sommes pas conscients et dont nous ne savons pas à quel moment nous l’avons mis en place, il est souhaitable de se faire aider, par une personne compétente (un coach ou un thérapeute, selon les cas).

Par exemple, au cours d’une transition professionnelle, nous pouvons être amené, par rapport à notre estime de soi, à douter en pensant, par exemple : « je ne suis pas fait pour ce métier » ou « je n’ai pas les capacités pour exercer cette profession », etc.

Ainsi de nombreuses croyances peuvent être un frein à notre évolution : croyance à l’argent, système de valeurs, appartenance à un groupe ou à la famille, un système de pensée, études, etc.

Par exemple, certaines personnes ont du mal à facturer leurs clients pour telle ou telle prestation. En remontant dans leur passé, elles peuvent découvrir qu’elles ont été bercé,  par un discours du style : « l’argent est sale, synonyme de domination ».

On peut alors parler du virus de l’environnement familial.

On peut dire, que le véritable obstacle dans la réalisation de nos rêves, est notre système de croyances.
Beaucoup de personnes ne s’autorisent pas à réaliser leurs rêves, en raison de leurs « croyances limitantes ».

Pour devenir co-créateur de notre destinée :

Asseyez-vous confortablement dans le fauteuil de vos certitudes, de vos convictions et de vos croyances religieuses, philosophiques ou politiques.

Fermez vos yeux mentaux, fermez vos yeux physiques, mais ouvrez vos yeux spirituels. Respirez lentement, calmement.

Vous occupez le centre d’une sphère dont les limites sont inconnues.

Dans toutes les directions c’est le vide, à la fois immuable et dynamique. Permanent et changeant. Peut-être même n’y a-t-il pas de limite...

En vous déplaçant, le centre de la sphère se déplace avec vous.

Vous êtes également le centre de votre univers et par conséquent tout ce que vous parvenez à connaître, existe. Ce que vous ne captez pas, en raison de l’évolution de votre conscience vous est totalement étranger. C’est un autre monde qui, pour vous, n’existe pas.

Si vous avez l’âme d’un chercheur qui n’exclut aucune possibilité, ou tout simplement curieux, vous parvenez à appréhender cet autre monde. Celui-ci avait, a, et aura, une existence propre qui n’est pas limitée à votre propre univers. Votre monde s’élargit et se complète au fur et à mesure que vous rompez les inerties, que vous brisez les carcans, que vous assimilez tout ce qui se présente à vous. 

Vous devenez un collecteur d’informations, une mémoire active, connectée sur une autre réalité. Une mémoire intelligente qui s’enrichit par analyse et synthèse. Vous êtes l’observateur-enregistreur d’un univers qui semble fonctionner  pour s’offrir à vous seul. Mieux encore : au fur et à mesure que vous progressez dans la connaissance de cet autre univers, celui-ci vous forme. Dans ce travail de tous les instants, vous avez même la faculté de modifier certaines structures de votre univers. En définitive, par ce que vous savez de cet autre univers, votre propre univers semble de plus en plus ouvert et réceptif à d’autres réalités, d'autres mystères…

Un proverbe zen nous dit :

"Avant l'éveil, coupe du bois et va chercher de l'eau. Après l'éveil, coupe du bois et va chercher de l'eau".

Ce proverbe nous explique que l'atteinte de l'état d'éveil n'est pas lié à un changement "matériel" et extérieur, mais à un changement de notre compréhension du monde, de notre perception, de notre vision interne.

C’est donc un changement interne.

A quoi  ressemble le monde après l'éveil et en quoi diffère-t-il de notre perception habituelle ? Comment peut-on voir différemment les choses et les évènements de notre vie ?

Quel que soit le sujet abordé, chacun d’entre nous à une perception dimensionnelle différente.

Avoir des points de vue différents, c’est en fait, percevoir le monde, avec des niveaux de conscience différents.

Nous sommes réunis sur ce site pour partager nos points de vue.

Le partage d’idées et de conceptions nous permet d’enrichir notre «intériorité» et de faire grandir nos niveaux de conscience respectifs.

 En ce qui concerne le couple :

« L’Amour n’est pas la rencontre de deux " moitiés" mais la rencontre de deux « entiers ».

L’autre n’est plus considéré comme ce qui vient combler un manque (de masculin ou de féminin) mais celui, ou celle, avec lequel je peux partager une plénitude.

Cette rencontre de deux sujets libres et entiers n’est-elle pas plus intéressante que celle de deux frustrations ou incomplétudes ?

Mais cela passe sans doute par ce lent travail de maturation et de connaissance de soi qui demande parfois un certain recul par rapport à ce qui est supposé combler notre manque. Celui qui n’est pas bien « seul » comment serait-il bien avec l’autre ? » (J.Y. Leloup)

A nos prochaines aventures ...

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Commentaire de Patrick ONNIS le 25 novembre 2012 à 20:02

Chère Monikaren,

Merci

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