Pour d’autres, c’est la méfiance qui intervient en premier jusqu’à ce que l’autre personne ait acquis leur confiance. Ne voulant pas se faire rouler, ces personnes préfèrent se méfier et laisser l’autre gagner les galons de leur confiance.

Peu importe à quelle catégorie nous appartenons, la question à se poser est : « est-ce que notre manière de faire confiance nous rend heureux ou malheureux? »

Comme on attire ce à quoi l’on pense, vivre dans la méfiance protège-t-il vraiment de se faire avoir? Le besoin de se protéger, de ne pas trop s’ouvrir à l’autre, de garder ses distances, d’obliger l’autre à faire la preuve qu’il est digne de confiance ne nous éloigne-t-il pas de l’Amour?

Quand on se ferme pour se protéger, on se ferme aussi à ce qui pourrait arriver de bon, de beau, d’inattendu, de franchement agréable. Il est possible aussi que des personnes fort intéressantes et dignes de confiance n’ait pas de temps à perdre à vouloir établir la véracité de leur dignité de confiance et passent simplement leur chemin, pour aller vers celles qui font plus facilement confiance.

Se méfier systématiquement de tous devient épuisant et limite les belles expériences que la Vie place sur notre chemin.

Peut-être qu’en faisant confiance trop facilement, il nous arrive de nous faire avoir. Mais nous vivons davantage dans la légèreté et l’ouverture aux autres. Nous avançons le coeur ouvert aux gens, aux expériences, aux surprises, aux cadeaux de la Vie.

Et rien ne nous empêche d’écouter notre petite voix lorsqu’il semble y avoir anguille sous roche avec certaines personnes.

À nous de faire le choix qui nous rend le plus heureux!

Peut-être vaut-il mieux vivre dans la confiance et être parfois déçus que de vivre dans la méfiance et d’être tout le temps malheureux.

Une chose est sûre : on voyage plus léger quand on a le cœur ouvert!

Diane  GAGNON