un message de Line Bolduc : Comment définir l’ego ? Certains diront que c’est notre mental, d’autres la personnalité, d’autres nos mécanismes de défense ou encore notre corps de souffrance qui s’exprime. Pour d’autres, ce sera le besoin de contrôle, etc. En fait, ne serait-ce pas un peu tout ça ? L’ego est en fait une facette de notre personnalité qui nous pousse à agir davantage avec la tête qu’avec le cœur. Il est bien utile à notre cheminement, mais il peut grandement nous nuire si on lui laisse le contrôle. Voici certaines caractéristiques dominantes de l’ego, en prenant en considération qu’il est en fait la partie profonde de notre mental, qui est de nature plutôt superficielle, matérialiste, rationnelle, analytique, etc. Pour survivre, l’ego peut avoir besoin : d’argumenter de dénigrer de sentir qu’il a plus que les autres d’avoir raison à tout prix de se vanter de reconnaissance de contrôle du sentiment de supériorité de contrariété de mentir pour se protéger ou se rehausser de faire sentir l’autre coupable de pitié et de sympathie de jouer la victime, etc. À lire tout ça, vous vous dites peut-être que ça n’a pas d’allure, mais allons voir plus loin. Osons en rire, non pas avec mépris, mais dans l’ouverture et l’accueil. Les pièges de l’égo Selon ce que j’ai pu observer, expérimenter et étudier, l’ego est entre autres, une quelconque manifestation d’insécurité au plus profond de soi et il s’exprime à un degré différent pour chaque personne. C’est plus complexe que ça, mais je trouve que ça parle tout de même et je m’explique. Pourquoi aurions-nous besoin de contrôler et de faire valoir si fort certaines opinions, idées ou croyances, de prouver telle ou telle chose, si on ressentait réellement tout ce qu’on vaut au fin fond de soi, en toute humilité ? Est-ce plus important d’avoir raison que d’être en paix ? D’être ou de paraître ? C’est immensément subtile tout ça. Y aurait-il une vieille blessure d’abandon, de rejet, de trahison par exemple, qui pousse la personne à démontrer qu’elle est quelqu’un ? À tenter de se rehausser inconsciemment ? On a tous vécu ceci qui que l’on soit. L’ego fait aussi en sorte que la personne a besoin qu’on s’intéresse à elle, à son histoire, à ses problèmes. Il se nourrit de ça. Je me rappelle d’un monsieur qui avait une cassure à un bras et qui vint me voir en disant qu’il ne comprenait pas pourquoi ça ne voulait pas guérir. Je lui ai demandé, « que se passerait-il si cette blessure serait guérie ?» Il a répondu du tac au tac, « je devrais retourner travailler ». Il a aussitôt réalisé ce qu’il venait de répondre et il a aussi comprit qu’il recevait de l’attention en étant ainsi, et qu’il s’éloignait de ce qui le repoussait côté travail. Les gens s’informaient de lui. Il faisait ainsi une certaine procrastination vis-à-vis certains changements à faire dans sa vie du côté professionnel, etc. L’ego n’est aucunement méchant, il est plutôt rusé. L’ego génère du désordre, de la confusion, des difficultés, des affronts, etc. si mal utilisé et les vibrations du cœur elles, engendrent de l’ordre, de l’harmonie, de la joie, de la sérénité, de la présence en soi, du calme, etc. Si une personne prend inconsciemment plaisir à ce manège par exemple, elle ne voudra pas que certaines histoires finissent comme je mentionnais précédemment, car elle a cette attention et ça devient partie de son identité. On connait tous des gens qui adorent raconter leurs problèmes, leurs petits bobos. Ils sont devenus leur univers, leur source de reconnaissance malheureusement. Alors vivre consciemment, c’est commencer doucement à reconnaître comment on agit et réagit, qu’on s’exprime au jour le jour et ainsi protéger sa vitalité et faire descendre les niveaux de stress et d’émotions. En reconnaissant ceci en soi et chez les autres, on en arrive plus efficacement à une bonne libération de certains masques pour ainsi dire et on vit un plus grand lâcher-prise. Les commérages Et oui, l’ego ne se mêle pas de ses affaires ! Pas étonnant aussi que les commérages y prennent leur source. La critique est le propre de l’ego. Pendant un instant, on peut se sentir inconsciemment supérieur à l’autre quand on critique, et le corps de souffrance, l’ego, sont alors nourris de ces aspects sombres qui irritent la vie et éloignent le bonheur. En étant branché en soi, on apprend à percevoir clairement ces comportements chez les autres et on les reconnaît en soi pour mieux les transformer, et quand on les voit chez les autres, on évite de s’en mêler, on respecte autant que possible leur cheminement. On se contente d’apprécier le cheminement fait qui permet ces observations avec détachement. S’il y a une ouverture au sein de l’autre on pourrait insinuer une douce observation, mais délicatesse s’impose. Ramener plutôt la personne à elle, en lui faisant sentir comment elle se sent en dedans quand elle parle ou pense comme ça. C’est plus efficace et moins confrontant. On lui souhaite qu’elle se libère de ces fantômes du passé et que la joie réelle et profonde soit son phare de vie, et ce sans jugement toujours. On s’en souhaite autant pour nos moments les moins bien réussis. Je pense que personne ne peut se vanter d’être totalement sans ego. On est humain, mais on peut subtiliser énormément d’emprise à ce cher ego, au profit du langage du coeur qui fait rayonner notre vraie essence. Est-ce que ça enrichit la vie ou le quotidien, de dire par exemple : « L’as-tu vu, sa chemise ne va vraiment pas avec ses pantalons ? » Vous avez possiblement le sourire en lisant cela, parce qu’on a probablement tous dit ça un jour où l’autre. Alors, être présent, c’est observer doucement sous forme de jeu, comment on parle, comment on pense. Est-ce vraiment utile pour soi et l’autre ? Est-ce constructif et sans ego ? Si oui c’est beau, sinon le silence est d’or ! L’ego adore aussi en vouloir aux autres, pour ce qu’ils ont fait ou pas fait, dit ou pas dit. Ne vaut-il pas mieux jusqu’à un certain point, mettre au second plan les travers des autres et voir pas à pas où se cachent les nôtres ? On devient ainsi plus indulgent avec tous. Il y a tellement d’énergie gaspillée avec le commérage dans notre société. Comme on dit : « Les sages parlent peu, mais quand ils parlent c’est juste, profond et inspirant. » Apprenons donc à être un peu plus sage. Reconnaissons humblement nos petits travers pour mieux les changer et valorisons nos forces. La vie sera alors plus facile. À travers tout ça, on peut aussi retenir, que oui, il est possible qu’une personne ne nous convienne pas, tout comme une situation, une opinion, mais ce n’est pas une raison pour rejeter ce qui se présente avec mépris ou froideur. On n’apprécie pas si quelqu’un agit ainsi avec nous parce qu’il a des perceptions différentes, alors à chacun son tour de bien réagir et d’être respectueux. Apprendre à mieux comprendre nos réactions, c’est une richesse sur la voie de l’évolution et de la liberté intérieure. Reconnaître les jeux de l’ego en soi et chez les autres, nous fait avancer beaucoup plus facilement et avec détachement face aux misères inutiles. Sur quelles valeurs basons-nous notre existence ? Plus on fait contact avec soi, qu’on se décharge d’abord des choses limitatives enfouies en soi, plus la lumière de notre être profond peut pénétrer nos zones plus obscures et nous faire savourer la vraie liberté de vivre réellement heureux. Ce qui était enfoui à l’inconscient peut émerger pour être libéré. Quel bonheur ! On peut alors s’ouvrir à une autre facette de nous-mêmes, l’accueillir, l’apprivoiser et vibrer à notre vraie nature pas à pas. Notre énergie se remet à circuler plus librement. On apprend à reconnaître l’espèce de petite voix dans notre tête qui sème peurs, doutes, confrontations, jugements, inconforts, etc. et à la remplacer par une voix qui rassure et qui provient de notre réel pouvoir intérieur qui lui, n’a rien à prouver à qui que ce soit. Sur ce, je vous souhaite un merveilleux printemps. Le livre « LES MESSAGES DE L’EGO. Paix, amour et joie, ici et maintenant » vise à aider chacun à se connecter directement à la grandeur de son intérieur. Il aborde le subtil langage de l’ego bien sûr, mais aussi l’art de le reconnaître en soi et chez les autres pour optimiser la qualité de nos communications interpersonnelles. Il est aussi très axé sur la puissance du lâcher-prise, de la non résistance et de l’instant présent, sur le réel pouvoir intérieur, l’aspect émotionnel. Il aide à savoir comment mieux reconnaître les manipulations, être bien centré, accéder à un calme profond, etc. Prendre de plus en plus plaisir à se transformer intérieurement en observant doucement ce qui est, tout comme les réactions du corps de souffrance quand il y a lieu, en voilà une autre avenue explorée. Il encourage l’accueil de qui on est avec douceur et bonté. Il ouvre l’accès à une joie et à une paix intérieure durables… Ce livre est un coffre d’outils profonds, délicatement spirituels et remplis de ces partages qui font du bien au cœur et à l’âme afin de faire émerger le meilleur de soi. Le livre « Les messages de l’ego. » est disponible sur www.linebolduc.com/catalog/24 ou en librairie. Une conférence sur le sujet est aussi dispensée ainsi que bien d’autres thèmes tels : La prévention de l’épuisement professionnel, Gestion du stress et santé par le rire et le plaisir, etc. sont aussi présentés en entreprises et au sein de divers organismes. Cordialement et avec le sourire du cœur

Line Bolduc

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