Sophie se sent rejetée et pas aimée à sa juste valeur. Sébastien l’ignore et comme elle est empathe elle voit ce qu’il se passe dans sa conscience, il est fatigué et autocentré et n’arrive pas à capter ce qui l’entoure. Il ne fait pas d’efforts car de toutes façons inconsciemment il est « habitué » à ce que Sophie gère tout et le comprenne. Il n’est donc pas « poussé » à lui-même développer son empathie ou à se préoccuper des autres. En surprotégeant Sébastien et le faisant passer avant elle, Sophie ne lui rend donc pas service et elle l’a bien compris. Sophie a bien conscience de sa capacité d’empathie. Elle s’en sert d’ailleurs merveilleusement bien à son travail et auprès de ceux qui en ont besoin. Elle aime la vie plus que tout et s’émerveille d’un petit rien quand elle part au travail le matin. Tout le monde l’appelle « le rayon de soleil », et quand elle se retrouve le soir dans ses sentiments négatifs face à Sébastien qui n’est pas présent émotionnellement, elle ne se reconnait plus mais maintenant elle a appris à identifier le processus et ne se laisse plus descendre dans la « spirale négative » des émotions. Elle prend le signal de son corps (qui lui fait se sentir mal) comme une alerte et comprend immédiatement qu’elle doit rester dans son corps et revenir dans ses propres émotions pour se faire respecter et mettre ses limites. Energétiquement, elle « coupe » le lien qui ne part que dans un sens. Elle stoppe le robinet énergétique. Elle s’aime suffisamment pour accepter ses propres désirs et besoins et ne plus les renier. Elle veut un homme qui soit présent émotionnellement pour elle, elle ne veut pas un « enfant » ou un homme fuyant, ou autocentré. Puisque c’est ce qu’elle ne veut pas, elle arrête donc de « comprendre » (dans le sens « cautionner ») cet aspect chez l’autre car ainsi elle continue à créer cette réalité. Elle se remet à créer sa propre réalité, sur la base de ce qu’ELLE souhaite. Elle se focalise donc sur ce qu’elle souhaite (dans l’enthousiasme et non la frustration) pour s’aligner vibratoirement à ce qu’elle désire, avant que cette chose ne soit encore manifestée dans le monde physique (que ce soit Sébastien qui change ou la manifestation d’un autre homme plus aligné à ce que Sophie désire). Elle a repris son plein pouvoir et reconnait la personne importante qu’elle est, et surtout puissante, dans la création de sa propre réalité. Nous ne sommes pas responsables de ce que les autres font ou ne font pas, mais nous sommes responsables de les laisser entrer dans notre réalité. Pour qu’ils puissent entrer dans notre réalité proche, il faut que vibratoirement nous leur ayons laissé la place.
Auteur : Laura Marie
Commentaires bienvenus
Bonsoir à Tou(te)s
Comme personne ne continue la conversation, pour ne pas vous laissez, Lou, faire "des ronds dans l'eau", quoique ceci soit joli.
Les définitions de la langue française de compassion et de empathie sont à l'inverse des psychologues de ces dernières décennies.
Donc, pas étonnant que nous soyons "un peu perdu".
Evitons les dogmes, les croyances pour les définitions de ces mots.
Avec l'amour, tous les concepts (empathie, compassion, autres) sont dérisoires.
Si je suis "submergé", c'est que je ne suis plus en amour, mais avec un besoin X, Y, Z, souvent de reconnaissance ou de compensation.
Remarques intéressantes Lou.
Merci de les avoir formulées, je dirais même plus, Bravo, de les avoir formulées; le courage étant une "denrée" rare de nos jours.
Tout est illusion, ici bas; nos mots y compris, évidence.
Cependant tout (ce que nous disons, faisons) est important.
"lâcheté".
Oui, je l'ai dit, et je l'assume, en son sens premier et autres.
La compassion est une qualité (selon nos critères).
Donc "trop de compassion", n'est plus une qualité, mais un défaut.
Affaire de logique.
Oui, c'est "tranché", car il ne peut pas y avoir d'entre deux.
A moins que, de nos jours le mot "trop" ne veut plus rien dire, ou … tout dire.
En ce cas "lâcheté " ne veut plus rien dire ou tout dire.
Donc, en ces cas, il est logique que Vous ne compreniez pas, que nous nous comprenions pas; tout serait, alors, et est, confusion.
Quant au symbolique, oui, ceci permet une double interprétation; abondance serait elle nuisible ?
Penser le réel, le concret, et penser l'imaginaire par métaphore et symbole sur un sujet, rétrécit il l'esprit de l'humain, et ces critiques par rapport à un sujet ?
Je ne le pense pas, même au contraire, ceci ouvre les horizons, le "champ" des possibles et réflexions "panoramiques".
Un peu de poésie et faire une phrase comportant du 1°, du 2°, voire plus de degrés, est ce de la condescendance ?
Voilà un mot, un concept, peut être, même, un jugement (de ma personne, de mes écrits?) que je n'emploie jamais.
Peut être parce que j'en manque, et alors, je ne peux pas en donner aux autres ?
Je suis d'accord Lou, parfois les commentaires tournent en rond ou tournent court...dommage.
Oui, je crois que l'on a tendance à vouloir voir tout le monde empathique. Peut-être que les personnes qui le sont ont malgré tout du mal à imaginer une sensibilité différente de la leur, c'est toujours difficile de vraiment comprendre quelqu'un de vraiment différent.
Bonjour à Tou(te)s
Bonjour à Tou(te)s
Je me permets de conseiller Amore et Lou, d'aller sur la jetée du port, afin de contempler les horizons de la pensée humaines et la mer des mots qui s'entrechoquent comme les vagues de la mer sur la plage.
Apparemment le "juste milieu" de Liouba, c'est un zest de souffrant plus un zest de bonheur.
Apprendre à se protéger fait partie du challenge de notre vie. Que l'on soit dans l'empathie ou la compassion, cela ne doit effectivement pas rendre "idiot" et encore moins lâche (quel rapport pour ce mot ! ?).
Les petits enfants sont à la fois très empathiques (de vraies éponges des émotions qui les entourent) et incapables de gérer spontanément les émotions. Donc il faut leur apprendre à les connaître, à les maîtriser pour justement bien vivre sans souffrir de trop et sans faire souffrir, trouver la juste place.
ou l'a jeté ;-)
bonjour
Choquant votre mot lachete.
Pour moi c'est bonte.
Amore
Trop d'empathie ..
.. trop d'empathie?
Il doit bien y avoir un mot, un concept, pour décrire cet état ...
.. j'en lâche un : lâcheté.
A moins que ce ne soit l'acheté ?
cette lecture arrive au moment ou il fallait que je la fasse ! j'étais au téléphone avec une amie le sujet trop d'empathie fait que nous devenons malheureux ! nous raccrochons et je me mets sur Epanews et ... il n'y a pas de hasard ! Merci pour ce moment de compréhension dont j'avais besoin!
MERCI POUR CET ARTICLE TRES PRECIEUX ET TRES BIEN FAIT
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