C’est stupéfiant de voir la manière dont ce sans-abri a été traité, juste devant une église…
Mais ce qui s’est passé ensuite à l’intérieur de cette même église restera à jamais dans la mémoire de ses fidèles.
Il s’agit en fait du nouveau pasteur de cette église qui s’est déguisé en mendiant. Ce jour la étaient attendus 1000 fidèles qui venaient justement voir ce nouveau pasteur.
Ainsi déguisé, il se rendit sur le porche de l’église pour faire la manche. Sur les 1000 personnes qui lui sont passées devant avant de rentrer dans l’eglise, seulement 3 lui ont dit bonjour et pas une ne lui a donné une pièce.
Il est ensuite entré dans le sanctuaire et s’est assis à l’arrière. Il a salué les gens et a été accueilli par des regards noirs ou méprisants. Comme il était assis à l’arrière de l’église, il a écouté les premières prieres.
Puis est venu l’heure d’introduire le nouveau pasteur “Nous tenons à vous présenter notre nouveau pasteur.” La congrégation regarda tout autour applaudissant de joie et d’anticipation. L’homme sans-abri assis à l’arrière se leva et se mit à marcher dans l’allée. Les applaudissements se sont arrêtés avec tous les regards braques sur lui. Il se dirigea vers l’autel et, prenant le micro dans la main, et s’arrêta un instant, puis récita,
Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.
Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli.
J’étais nu, et vous m’avez vêtu; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi.
Les justes lui répondront: Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire?
Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli; ou nu, et t’avons-nous vêtu ?
Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi?
Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites.
Après avoir récité ce passage de Matthieu dans la bible, le nouveau pasteur s’est tourné vers sa congrégation et leur a raconté ce qu’il avait vécu ce matin meme: le mépris, le dédain, l’humiliation.
Beaucoup de personnes se sont alors mises à pleurer et la plupart avaient la tête baissée, tous bien entendu remplis de honte.
Il termina par ces mots: “Aujourd’hui j’ai vu un rassemblement de personnes certes, mais ce ne sont pas les disciples de Jesus Christ qui etaient présents aujourd’hui. Le monde est remplie de personnes qui veulent se donner bonne conscience en se rendant à la messe du dimanche. Mais parmi ces personnes combien de vrais pratiquants? Quand vous deciderez-vous à devenir de vrais disciples de Dieu ?”
Une histoire touchante qui met en avant l’hypocrisie de certaines personnes ainsi que le manque de compassion dont nous sommes bien souvent coupables.
Commentaires bienvenus
J'approuve tout à fait le commentaire de Legoa. Merci Ambroise pour cette parabole gigogne !
J'ai été témoin de la même chose, il y a quelques années en arrière, mais à l'entrée d'une rencontre avec Amma, à Toulon. Un mendiant était assis dans le parking, à l'endroit où tout le monde passait pour se rendre au Palais des Congrès rencontrer Amma. Non seulement je n'ai vu personne donner une pièce à cet homme, mais plus grave : il n'y a pas eu un regard, pas un sourire, aucune parole échangée...
Je ne suis pas restée pour que Amma me prenne dans ses bras... Bien entendu, elle, n'y était pour rien... Mais tous ces gens qui étaient là, qui normalement, dans la logique des choses, auraient du être plus sensibles à la souffrance de leur prochain, à l'empathie, au partage... Tout cela n'était que du vent...
tres belle histoire et tellement vraie
j'ai bien observé autour de moi, dans mon petit monde .
j'ai bien regardé les gens qui m'entourent, ceux qui se moquent , ceux qui blessent, ceux qui utilise leur impression de pouvoir ou de sécurité , ceux qui fonctionnent encore en pensant qu' écraser son prochain leur permet de s'élever, hiérarchiquement, psychologiquement.
j'ai bien fais le tour de la question et j'ai vu de la solidarité, juste à côté, j'ai vue de l'empathie, de l'amour, de l'amitié et du respect .
j'ai bien réfléchi à la question et me suis aperçu que finalement ces gens là... (clin d'oeil à brel en inversé)
ces gens là ne sont pas si nombreux, ces gens qui vous ignorent et vous méprisent ne sont qu'un infime partie de notre monde.
cette part qui nous divise pour mieux régner sur des ruines
on pourrait se comparer au règne animal, entre les fourmis, les lions, les crocodiles, les tiques, les éléphants , les requins et les dauphins, les singes ou les sauterelles.
on ne parle d'eux que lorsque qu'il nous fascinent ou nous font peur.
on parle peu des rossignols et des moineaux, qui discrètement participent à la vie.
il y a de belles personnes...
elle sont plus nombreuse qu'on ne le croit et cela bien au delà des religions.
nous sommes murs... nous n'avons plus besoin qu'un livre nous aide à nous comporter de façon normale.
la maladie et la mort sont des raisons suffisantes à s'entraider et se soutenir
et si dieu existe il est en nous tout comme le diable,
à nous de bouter ce diable qui nous pousse à ignorer notre prochain qui est en soufrance,
à nous d'écouter ce dieu qui nous exhorte de nous aimer les uns les autres.
amen inch'allah et carpe diem.
oh oui cet exemple est important .. bien sur par l histoire du plus petit ...mais aussi que les plus grands sachent se mettre a leur place....pour que l attention a l etre ensemble inter esse soit partout en vrai ;;;
merci a cet homme qui reconnait par son exemple la valeur des dons que nous faisons quand nous agissons avec compassion ....
merci a cet homme qui se met a la place du plus pauvre re connaissant ainsi la valeur de la compassion et celle de nos offrandes ...rappelant ainsi ou l essentiel a toute notre communauté. rassemblée
merci ambroise .....
Ambroise
nous en sommes encore la?
Aïe, ça fait mal.
Pas besoin de faire partie d'une congrégation religieuse pour exprimer de la compassion envers son prochain.
C'est une question d'éducation, de valeur morale.
Personne n'est à l'abri d'être malade, handicapé, de finir SDF....
Le comportement de certains est le reflet d'une société du chacun pour soi, où l'argent règne en maître.
Heureusement il subsiste de belles personnes empreintes de compassion.
De temps en temps elles nous font espérer et croire que tout n'est pas perdu...
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