La chimiste Theresa Dankovich a inventé un papier capable de filtrer l’eau non potable pour la rendre potable. Ainsi est né le Drinkable book, le livre à boire, avec des pages filtrantes à bases de nanoparticules d’argent.
Pas moins de 358 millions de personnes en Afrique sub-saharienne ne disposent pas d’un accès fiable à l’eau potable. Des chercheurs ont mis au point un livre à propos de la sécurité de l’eau, dont les pages peuvent être utilisées pour filtrer l’eau.
Un Drinkable Book = 4 ans d’eau potable par personne !
Des essais effectués sur 25 sites où l’eau est contaminé en Afrique du Sud, au Ghana, au Kenya, en Haïti et au Bangladesh ont montré que le livre, qui contient de minuscules particules de cuivre et d’argent, pouvait éliminer plus de 99% des bactéries, selon les résultats du projet dévoilés lors du meeting de la Société américaine de chimie (ACS) qui a débuté hier (16 août).
Composé de 20 pages filtrantes, ce Drinkable Book permettrait d’approvisionner une personne en eau potable pendant environs 4 ans ! Et la production du papier révolutionnaire constituant le livre ne coûte que quelques centimes, ce qui positionne le concept même du livre comme la solution la moins chère du marché…
Une innovation belle et créative, que je vous laisse découvrir dans cette vidéo
Un "livre à boire" pour éliminer les maladies... par positivr
Teri Dankovich, de l’Université Carnegie-Mellon à Pittsburgh, qui dirige les recherches sur ce qu’elle appelle « le livre à boire », a déclaré que dans un essai, ils avaient testé un fossé contaminé par les eaux usées qui contenait des millions de bactéries. « Même avec des sources d’eau fortement contaminées comme celles-ci, nous pouvons atteindre 99,9% de pureté avec notre papier composé de nanoparticules d’argent et de cuivre, apportant des niveaux de bactéries comparables à ceux de l’eau potable aux États-Unis », dit-elle.
Le Drinkable Book, designé par Brian Gartside.
Dans chaque page sont incorporées des nanoparticules d’argent et de cuivre. Les pages contiennent des instructions en anglais et dans la langue locale. L’eau est versée et filtrée à travers les pages elles-mêmes. Une page peut purifier jusqu’à 100 litres d’eau, ont indiqué les chercheurs.
Les chercheurs fabriquent actuellement eux-mêmes les livres à la main, mais cherchent à présent à augmenter la production et envoyer les livres aux communautés locales.
Source article et photo : Toolito et Gary Edenfield photographe, Wedemain, Oh my culture Actus médias and co et Positivr
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