Je ferme les yeux et l’eau s’enfuit
Par la bouche de cette statue qui luit
Etrange, un parc se referme sur lui
Je m’évapore dans le songe de la nuit.
A peine endormie revient ce mal lointain
Cet instant inouï voluptueux et soudain
Devant tant de parfaite beauté c’est certain
Mon cœur fut troublé et touché par le destin.
Par sa vue sublime je fus broyée
Satisfait mon espoir d’aimer avec candeur
La grâce venait de m’être octroyée
Seulement en un jour, cette plénitude une faveur.
Après tant de souhaits et d’amères tempêtes
Après tant de pénuries, j'étais faible et perdue
Soudain je chérissais sans limite, quelle fête
Inoubliable allégeance, fabuleux inattendu.
Plus de questions, de doutes ni d’errances
Mon chemin de pierres et de barbelés
M’a quête d’amour octroyée, je fus comblée
Le quotidien devenait mystère et espérance.
On dit que l’éclat ne dure jamais
Ma renaissance a expiré en mai
Les cerisiers en fleurs étaient somptueux
Le printemps et le vent étaient tumultueux.
Sans ce message je vivais dans la cécité
Je croyais connaître cette force d’immensité
Délivrée par cet appel ma vie devint une danse
Sa profondeur m'a illuminée malgré l’absence.
Comme il est doux d’avoir cet espace
Découverte précieuse, intérieure masse
Sa bonté s’est gravée dans mes peines
En pénurie me voilà heureuse et pleine.
Aveugle j’étais, je suis maintenant ouverte
Transformation entière et discrète
Mon humanité décelée par cet oracle
Enfin je perçois cette virtuosité miracle.
Auteur : E.BANCO
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