Ce sont des « Bienveilleurs ». Des salariés qui refusent de limiter les relations professionnelles à un simple « bonjour-au-revoir », comme y invitent trop souvent le stress et l'individualisme qui peuvent régner au bureau. Face à ce phénomène, les « Bienveilleurs » sont persuadés que prendre soin de ses collègues constitue une promesse de bien-être généralisé au travail.
Comment les « Bienveilleurs » souhaitent-ils développer la bienveillance au travail ?
Véronique Olivier : La plupart des salariés pensent que la question du bien-être au travail n’est pas vraiment de leur ressort. En réalité, nous sommes les premiers responsables de notre harmonie et bien-être professionnels. Faire preuve de plus de bienveillance se traduit par des actions concrètes : prendre du temps pour l’autre, échanger dans une confiance mutuelle. Parfois, le simple fait de se savoir libre de poser une question à un collègue peut libérer d’un stress insupportable. Autre initiative par exemple, celle de l’ange-gardien. Il s’agit de choisir un collègue en particulier auquel on prêtera attention, pour qui l’on peut se rendre disponible et devenir un référent au sein de l’entreprise. Ces pratiques apportent du bien-être à tous les niveaux, autant à celui qui fait preuve de bienveillance et d’empathie, qu’à celui qui peut trouver une oreille à l’écoute et un soutien moral.
Peut-on tous devenir « Bienveilleur » ?
Véronique Olivier : Tout le monde peut être bienveillant, mais encore faut-il le vouloir. Les salariés les plus intéressés par notre initiative travaillent en entreprise mais ne trouvent pas de soutien, de relation au sens fort du terme. Il y a aussi le cas de certaines professions libérales, professeurs ou avocats par exemple, qui peuvent travailler en collectif mais échappent aux ressources humaines et n’ont souvent personne pour les soutenir, ni les écouter. Si aucune vigilance n’est (...) Lire la suite de l'article sur psychologies.com
Commentaires bienvenus
Je reviens au thème de l'article....Dans une équipe de travail (ça peut être valable dans tout groupe, y compris familial), chacun est responsable de l'harmonie ou des conflits.
Il suffit qu'une personne ne sache pas, n'arrive pas à se "mettre au niveau" de ce groupe et les dysfonctionnement arrivent. Comme le dit Albatros, heureusement qu'il y a souvent des "soleils bienveillants" pour tirer vers le bien-être de chacun.
Bonjour Lovyves,
pour répondre à votre question, Chene n'a pas de pensées fixes, elles ne sont pas importantes, c'est elles qui viennent vers nous, pas l'inverse, elles ne nous appartiennent pas, elles peuvent nous plaire et nous toucher, et c'est là qu'on se sent proche des uns des autres.
Je ne sais pas si j'ai un réel pouvoir sur elles et plus je vieillie et moins je pense avoir de pouvoir sur elles. Alors je les laissent vagabonder et venir vers moi, ou pas.
j'essaie d'éviter d'être trop dans le calcul, et d'être davantage dans la bienveillance, envers moi et l'autre.
Il me semble que j'ai encore beaucoup à apprendre comme tout le monde.
et surtout pas de leçon à donner.
... afin que tout ceci ne reste pas sur l'estomac.
Est ce ceci la pensée de Chene ?
je panse donc j'essuie !
L'ami Chene pense t'il maintenant qu'il n'est pas bienveillant ?
Et/ou pense t'il y arriver ?
Je pensais l'être et je me rends compte que j'ai encore du travail à faire sur moi pour y arriver, sans doute la raison de cette interpellation vis à vis de ce texte. Merci Albatros pour ce témoignage
Le bien être, partout, est affaire de tous, et commence par moi. Bonne idée.
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