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AMAZONIE EN DANGER - STOP TAPAJÓS! : affichez votre opposition à la participation d'entreprises françaises publiques à la destruction du coeur de la forêt amazonienne, "poumon vert" de la planète
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Un album photo virtuel constitué de toutes les images sera envoyé au Président de la République, au Premier Ministre, à la Ministre du Développement durable et de l'Energie, au Ministre des Affaires étrangères et du Développement international et aux médias.
L'album de l'opération "AMAZONIE EN DANGER - STOP TAPAJÓS!" sera également accessible sur le site www.raoni.com et la page Facebook de Planète Amazone.
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Après le barrage de Belo Monte, désastre écologique et humanitaire en cours de construction sur le Rio Xingú, au centre d'une indignation internationale et objet de nombreux procès en cours, le gouvernement brésilien se lance dans la construction des complexes de barrages Tapajós, un projet encore plus démesuré et destructeur: il menace directement des territoires indigènes préservés au risque d'entraîner l'extermination de populations fragiles et la dégradation du climat planétaire, fléau qui remet en cause l'avenir du vivant sur Terre.
Des centaines de milliers d'hectares de forêt primaire et des dizaines de milliers d'indigènes et ribeirinhos (riverains traditionnels) seront impactés par le plus important de ces complexes de barrage du Rio Tapajós, soit bien plus que dans la région d'Altamira, foudroyée par la construction du troisième plus grand barrage au monde, Belo Monte.
Sous prétexte de production d"énergie verte bon marché", le Brésil et des multinationales recevant de l'argent public, dont les français EDF (84% de parts de l'Etat) et GDF-Suez (32%), violent des conventions internationales et les droits constitutionnels des peuples indigènes et des riverains des grands fleuves, en particulier leur droit à la consultation préalable, libre et éclairée.
Le complexe Tapajós, l'un des projets phare du Plan d'Accélération de Croissance (PAC) mis en place sous la présidence de Lula da Silva et appliqué avec l'usage de la force militaire par l'actuelle présidente Dilma Rousseff, est bien au contraire un signal d'accélération de la destruction de la planète et ceci pour des raisons purement économiques, dans un pays ravagé par des affaires de corruption.
Le Groupe d'Etudes Tapajos, qui développe cet immense complexe de barrages est composé des multinationales françaises EDF et GDF-Suez.
Les contribuables français qui ne souhaitent pas que leur argent serve à détruire la planète ont le devoir de se mobiliser pour exiger le désistement de ces deux entreprises du projet Tapajós. Au pire ce désistement retarderait les chantiers, laissant le temps aux ripostes judiciaires des opposants de se mettre en place. Dans le meilleur des cas, il pourrait provoquer une réaction en chaîne, les autres multinationales refusant de continuer à s'associer à un projet trop controversé qui nuirait à leur image et donc à leurs affaires.
Les forêt tropicales sont un bien commun de l'humanité toute entière et, plus généralement, de l'intégralité du monde vivant. Sa destruction est non seulement un facteur aggravant du réchauffement climatique, mais elle génère de la pauvreté en coupant les populations locales de leurs ressources vivrières. Mais pas seulement... Une récente étude démontre que le déboisement en Amazonie est à l'origine de la sécheresse catastrophique qui sévit actuellement dans le sud du Brésil (Etat de São Paulo), communément surnommé "grenier de la planète", dont la production agricole constitue 70% du PIB de l'Amérique Latine. Les conséquences économiques calamiteuses inhérentes à l'aridification du Brésil sont évidement à la démesure d'une politique écocidaire, à laquelle nous participons également par le biais d'entreprises dont la capital est pour partie constitué de l'argent de nos impots.
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