Diana Kim grandit sur l'île de Maui, à Hawaii, aux côtés de son père alors photographe. Mais suite au divorce de ses parents, Kim perdit tout contact avec son père, alors devenu "absent". Elle eut ensuite une enfance difficile, rebondissant d'un endroit à un autre à la recherche d'un foyer permanent.
Elle passa alors ses jeunes années à vivre au domicile de ses parents, avec sa mère, chez des amis, ou dans les parcs et autres voitures. Malgré ces premières difficultés, Diana réussira cependant à se construire une vie heureuse. Avocate, mariée et aujourd'hui maman de deux enfants, elle a souhaité poursuivre la passion qui était celle de son père disparu. La photographie.
En 2003, alors qu'elle était encore étudiante, Diana se lance dans un projet personnel, et se met à photographier les sans abri du quartier. Une initiative dédiée à humaniser ces hommes et ces femmes en partageant leur histoire. Dix années passèrent, puis arriva ce jour de 2012, où elle vit son père. La tête basse, posté au coin d'un carrefour, l'homme qui l'avait abandonné quelques années plus tôt était devenu sans abri, sale, vêtu de haillons et très maigre. Pire encore, il n'a même pas pu la reconnaître.
Diana Kim a commencé à documenter les sans-abri en 2003. En 2012, elle découvrait que l'un d'eux était son père.
Il refusait alors de se faire soigner, de manger, ou même de porter les vêtements neufs que sa fille prenait le soin d'apporter. Trop fier. Alors elle s'asseyait à côté de lui, regardant les voitures passer. Malgré la situation désespérée, Diana n'abandonnera pas. Elle lui avait pardonné.
En entrant dans la chambre de son père, elle le vit allongé sur le lit. Elle était accompagné de son mari. Après quelques minutes, elle se retourna pour s'en aller. C'est alors que les yeux de son père se sont ouverts. Il appela alors sa fille, par son prénom.
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