On doit établir un « lien »entre soi et l’objet de l’apprivoisement, lien qui ne peut se tisser « qu’au fil du temps ». C’est sur le fil de ce lien qu’on va établir de nouveaux repères relationnels. Le temps que cela va prendre dépend en grande partie de l’ampleur des blessures qui ont créé la méfiance de base.
De la même façon, on doit parfois apprivoiser les parties de soi qu’on a laissé tomber en cours de route, généralement en réflexe de survie, et qui se méfient maintenant de nous et de nos promesses. Nous devons prouver à notre enfant intérieur, ou à notre ado intérieur, que nous méritons sa confiance pour qu’il daigne enfin sortir de sa cachette et avancer vers nous.
Quand ce moment arrive, celui où on se rejoint vraiment, il se passe quelque chose de profondément vrai et touchant. Comme avec le petit prince et sa rose, le temps qu’on a mis pour s’apprivoiser mutuellement crée une relation indestructible. Elle a été mise à l’épreuve et a passé tous les tests. C’est ça, le véritable apprivoisement.
C’est l’attachement dans le respect de la liberté de soi et de l’autre.
(Je vous invite à visiter ma page fb et mon site au www.sylviepetitpas.com)
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