Alice est depuis quelques mois en maison de retraite.
Auparavant sa fille la gardait chez elle, mais Alice est insupportable, elle crie très souvent, a peur dès qu’elle est seule, fait beaucoup de bêtises, salit son environnement,…
Sa fille épuisée, l’installe en maison de retraite, elle est triste et se sent coupable de laisser sa maman.
Pour le personnel, les mêmes difficultés, Alice, n’accepte pas que l’on ne s’occupe pas d’elle ; nuit et jour c’est une demande intense.
Comment entrer en contact avec Alice ?
Comment soulager ses peurs ?
L’état d’Alice décline, la mort se profile.
Ne pas laisser Alice partir avec ses peurs,
Ne pas laisser sa fille en douleur coupable,
Comment créer le lien de ce qui est ?
Il est impossible d’établir une communication avec Alice, tant elle est habillée et habitée de son masque de peurs.
La seule possibilité qui s’offre est de parler à Alice en créant un lien de cœur à cœur avec son enfant intérieur.
L’enfant intérieur d’Alice, mémoire d’enfance, riche en émotions de rejet, de peurs hurle si fort qu’il entraîne Alice à se faire rejeter par tous, tant son comportement est difficile.
Le lien de cœur, un cœur juste d’amour puisant sa force dans la source d’amour pur de tout ce qui est, se construit vers le cœur d’Alice.
Il envoie encore et encore, cet amour tant réclamé par l’enfant Alice, non compris, qui sa vie durant a trainé sa douleur d’amour, sa douleur de n’être pas suffisamment bien, se croyant pas à la hauteur, oubliant sa vraie valeur, se rejetant à force de croire qu’elle valait rien.
Le travail de cœur, montre ses effets, Alice se calme, devient plus douce, perd de sa contracture de peur.
Doucement, elle entend, elle écoute, dans son nuage de conscience, elle semble apaisée, son corps se détend,juste là au seuil de la mort.
Sa fille inquiète est à son chevet, le lien de cœur à cœur se pose entre la maman et la fille, l’amour passe, les non-dit, les mal-dit, les attentes, les regrets ; un flot de guérison s’intalle…
Plus le lien se fait, plus la fille devient sereine, guérissant son incompréhension, recevant l’amour de sa mère par le biais de ce lien puissant.
Elle ressent la paix de sa maman.
Merci, merci a-t-elle dit lorsque sa maman paisiblement s’en est allée.
L´amour simple et paisible qui s´écoule à l´infini est là, vivant. | |
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