De mon enfance bretonne, paysanne et catholique, j'ai gardé une attitude pas très nette vis à vis de l'argent. Ne vaut-il pas mieux vivre dans la bonne conscience du pauvre et partager le lot commun plutôt que d'être riche et coupable?
Je me suis promenée dans le bois de Vincennes hier, il pleuviottait sur les mûres encore rouges, les marrons étaient gros et luisants, si nombreux que parfois c'était un tapis de boules fraîches. Partout des graines de noms de fleurs que je ne connais pas, des fleurs que personne ne regarde, dont rien ne s'occupe. Alors j'ai senti l'abondance, la surabondance du monde pour lui-même et je n'ai plus manqué de rien
La veille, dans cette même allée, je marchais tenant un petit-fils dans chaque main.
La terre est bonne et abondante pour moi.
J'en ai écrit davantage sur l'abondance et l'effacement de la culpabilité de l'argent dans le dernier article de mon blog.
Si vous allez le lire,
faites-moi un coucou.
Abondance et pluie d'or sur nous tous.
Madeleine
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