ACCOMPAGNEMENT DE THÉRAPEUTES

 

  Quelle place la verbalisation prend-elle, aujourd'hui, dans les thérapies corporelles et autres pratiques alternatives ?

 

Bon nombre de thérapies se développent au-delà  des pratiques purement psychologiques.

Elles répondent, à mon sens, à un besoin global de mieux être. Elles traitent le plus souvent du corps, des émotions et amènent progressivement  les patients à conscientiser et verbaliser.

C’est entre autres le cas de pratiques de massage, d’énergétique, d’art thérapie, "coaching de vie" etc.….

 

S’il peut arriver que  nous allions simplement consulter pour que le thérapeute soulage  notre corps, sans pour autant que nous nous interrogions sur les raisons de notre douleur ou de notre malaise, la tendance aujourd'hui est à la conscientisation et à la prise en charge par le patient lui-même de son soin. La plupart cherchent à comprendre comment résoudre leur difficulté par une approche consciente. Le patient expose alors ses difficultés et ses ressentis et attend en retour que le praticien le conseille ou l’aide à se soigner. 

Une  praticienne en médecine chinoise m’a relaté ce fait : « après une séance d’acupuncture, où la circulation énergétique à favorisé une libération, une détente, il m’arrive que les patients expriment ce qui émerge … et je me demande souvent ce que je dois faire avec ça ! »

Lorsque dans un accompagnement thérapeutique, quelle qu'en soit la forme, le patient ressent le besoin d'exprimer, de conscientiser ce qu'il ressent,  l’échange verbal qui s’en suit exige une compétence spécifique.

Le thérapeute se doit alors de savoir valider, permettre, ou recadrer ce qui est exprimé  afin d'aider le patient à poursuivre son chemin de conscience et sa résolution tout en respectant le rythme des élaborations ainsi que les processus inconscients.

Aujourd'hui, de nombreuses personnes qui se situent dans la relation d'aide s'aperçoivent de leur besoins d'être soutenus dans cette "aventure".

 

Qu'est-ce que le  positionnement thérapeutique ?

 

Une étude récente a prouvé que l’essentiel de la « réussite » d’une thérapie réside dans la qualité de la relation thérapeute – patient, c’est donc cette relation que nous devons entretenir avec soin et vigilance.

Grégory Bateson disait : « on ne peut pas ne pas communiquer » c'est-à-dire que lorsque nous écoutons une personne nous parler d’elle, nos mots, nos silences, nos attitudes corporelles, nos micro mouvements, même notre immobilité, tout indique plus ou moins clairement comment nous recevons ce qui nous a été dit. Notre position de thérapeute nous confère un pouvoir, de par la confiance que le patient nous accorde et ceci doit rester bien présent à l’esprit de tout praticien qui se respecte. Nous comprenons alors combien notre attitude va pouvoir aider un patient à identifier et traiter  un schéma, une croyance ou au contraire la renforcer.

Un accompagnement de qualité ne peut donc  faire l’impasse sur des bases saines de communication. Savoir écouter sans interpréter, savoir accueillir, permettre, identifier des croyances limitantes et les recadrer …

Un thérapeute se doit, par ailleurs, d’être clair sur ses propres croyances et savoir accueillir les différences de fonctionnement de celui qu’il accompagne.

Les enseignements en coaching ou en thérapie stratégiques insistent beaucoup sur la notion d’inférence, d’interprétation. Les outils majeurs qu’ils proposent pour éviter d’inférer sont le questionnement et la reformulation. Le questionnement est une merveilleuse porte d’accès au monde intérieur du patient, il nous permet aussi de l’aider à découvrir ses propres solutions (et évite ainsi que nous l’orientions de façon inappropriée) 

Le questionnement est une technique à part entière qui exige une vigilance constante et une réévaluation régulière de nos déductions.

C’est un peu comme si nous devions arriver en séance avec d’une part notre boite à questions et de l’autre un miroir que nous placerions à côté de notre patient pour nous observer nous même pendant l’interaction.

 

Supervision : Définition

(Cette définition donnée par l'association romane des superviseurs correspond bien à ma conception du sujet)(http://www.superviseurs.ch/definitions.htm)

 

 

La supervision s’adresse à des personnes, des groupes ou des équipes. En s’appuyant sur des situations  concrètes et quotidiennes, elle offre la possibilité de réfléchir sur le fonctionnement professionnel.

La supervision vise l’amélioration des compétences professionnelles, des prestations offertes, des conditions de travail, de l’ambiance qui y règne, de l’organisation des diverses tâches à accomplir.

La supervision prend du sens lorsque  le supervisé développe ses interventions professionnelles, renforce sa  conscience de lui-même, de ses actes, de ses responsabilités, de son engagement, de sa volonté de coopérer et de sa capacité à créer des liens interpersonnels.

La supervision stimule le développement professionnel et personnel et amène le supervisé à s’interroger sur ses attitudes, ses paroles, ses perceptions, ses émotions et ses actions. Elle vise à développer la lucidité ; elle aide à prendre de la distance et donc à mieux gérer des situations complexes. Elle favorise l’intégration de l’expérience et l’intégration des apports théoriques.

La supervision est un processus s’appuyant sur la réflexion et l’intégration.

Pour qu’un travail de maturation puisse avoir lieu, la supervision se déroule sur une durée déterminée et elle est rythmée par des séances ayant lieu de façon régulière.

 

Quel est le sens de la supervision ?

son intérêt, ses bienfaits ?

 

En Coaching comme en psychothérapie les praticiens sont coutumiers de la supervision.

Celle-ci fait même partie de leur déontologie.

La supervision permet de confronter notre pratique auprès d’un professionnel expérimenté.

Elle nous permet de :

  •   Prendre une distance nécessaire à l'analyse de notre pratique thérapeutique  pour l'affiner
  •  Identifier notre place dans la relation engagée
  • Prendre conscience de l'influence que nous exerçons sur nos patients ou clients. 
  • Acquérir des techniques, connaissances ou outils supplémentaires pour  améliorer notre pratique.

 

Même lorsque nous ne rencontrons pas de difficulté particulière dans notre pratique, une confrontation régulière en supervision permet toujours de rectifier notre attitude, notre positionnement en tant que thérapeute. Elle favorise l’entretien de nos compétences et peut prévenir d’éventuels « dérapages ». Être confiant dans sa technique et dans ses compétences n’empêche nullement de savoir s’interroger et de se remettre en question.

 

Les journées accompagnement de thérapeutes .

 

Passionné par tout ce qui touche à l’interaction et la relation thérapeutique, mon parcours en tant que thérapeute m’a amené à approfondir cette notion de supervision.

Je suis moi-même supervisé depuis plusieurs années par un psychothérapeute, psychologue clinicien, psychopathologue et je me rends compte à quel point ces séances de réajustement m’ont permis d’affiner ma pratique.

 

L’ensemble des pratiques que j’ai expérimenté, de l’énergétique aux thérapies stratégiques, m’ont permis d’avoir une approche  holistique de l’accompagnement. Mon parcours personnel et spirituel m’a par ailleurs apporté d’autres éléments d’analyse et de compréhension. C’est avec tout cela que je propose mes ateliers mensuels : Accompagnement de thérapeutes.

Atelier de groupe (Maximum 5 personnes) ils se dérouleront ainsi

:

 

  •                Tour de table et traitement des problématiques professionnelles soumises par les participants. A l’écoute de chacun je m’emploie à aider le praticien à s’observer lui-même dans sa pratique et à se questionner sur son positionnement.  

 

  •            Dernière heure consacrée à synthétiser la journée et revoir les problématiques majeures rencontrées puis au rappel théorique de certaines techniques, et/ou d’envisager des sessions plus approfondies sur le sujet. 

 

 Ce rendez vous mensuel avec un groupe de travail nous permet de sortir de cet isolement caractéristique de nos métiers et offre la possibilité  d’apprendre de l’expérience des autres praticiens, de valider notre progression, et de se sentir soutenu par un groupe de pairs.

 

A tous ceux que ceci interpelle, et qui n'étaient, jusque là, peu sensibilisés à l'importance de la supervision je propose : "questions ouvertes aux accompagnants"

 

N'hésitez pas à me contacter, les ateliers s'organisent actuellement à raison d'une journée par mois :

jours pressentis : vendredi, samedi.

Me contacter pour les modalités d'inscription : 06 76 82 14 71 ou par mail

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