Il nous est probablement tous arrivé de vivre un certain type de relation à répétition. Par exemple, un comportement dérangeant de notre père que nous retrouvons chez notre conjoint, puis chez notre fils; ou une manière désagréable de réagir de notre mère, que nous nous surprenons à retrouver dans l’attitude de notre patronne, de l’un de nos enfants, ou chez une amie.
Nous en venons même à croire, à nous faire croire, devrais-je dire, en généralisant que certaines catégories de personnes sont toutes pareilles, que le monde est de plus en plus impatient, égoïste, sournois, quel que soit le qualificatif que nous nous nous croyons autorisés à placer ici, parce que c’est ce que nous attirons dans notre environnement.
Et pourtant, dans toutes ces relations, il y a toujours un seul point commun : nous! C’est nous qui sommes au cœur de chacune de ces relations, que notre subconscient attire parfois les unes après les autres, pour finalement reconnaître que nous portons peut-être en nous la solution à ces relations qui nous dérangent.
Quand toutes les balles reviennent toujours de notre côté du filet, comme au tennis, c’est peut-être le temps de comprendre que c’est à nous de faire le service!
C’est à nous d’aller voir en nous ce qui crée cette réalité pour nous.
Qu’avons-nous donc intégré lors de notre première rencontre avec ces genres de comportements dérangeants ou blessants et que nous n’avons pas réglé?
Il s’agit presque toujours d’un manque d’amour envers nous que nous ne voyons pas, que nous n’avons pas encore conscientisé, que nous n’avons pas encore mis en lumière pour en guérir. C’est ce que les autres font pour nous en nous reflétant notre blessure, notre manque d’amour pour nous-mêmes, en nous traitant comme nous nous traitons à l’intérieur de nous, par nos discours disqualifiants sur nous-mêmes, notamment, ou par nos exigences de perfection, de performance, d’image idéale.
Alors, c’est à nous de jouer, de faire le point pour trouver cette zone en nous qui a tellement besoin d’amour qu’elle nous attire continuellement des situations semblables, jusqu’à ce que nous apprenions à aimer complètement cet espace qui nous habite, à l’aimer tellement que la guérison s’amorce et que nous n’attirons plus désormais ce genre de situations, de personnes. Parce que nous n’en avons plus besoin.
Quand l’autre nous dérange, c’est à nous qu’il revient de trouver la cause, en nous. Non pas pour nous culpabiliser! Au contraire, pour nous guérir en nous aimant mieux.
Diane Gagnon
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