A la base, le concept « Les 5 blessures de l’âme (ou de l’être) » a été mis en lumière dans les travaux de recherches du psychiatre américain John Pierrakos et repris par Lise Bourbeau.
La méconnaissance de ces blessures émotionnelles a des impacts majeurs sur notre vie de tous les jours. On y retrouve donc le rejet, l’injustice, l’humiliation, l’abandon et la trahison. Chacune d’elle amène à se forger un masque au fil du temps qui s’installe à une période de l’enfance. 88% de la population en porte quatre et 12 % les portes toutes les 5, donc ils ont l’humiliation qui s’ajoute. On peut avoir des variantes par contre dans le pourcentage qui nous affecte personnellement pour chacune d’entre elles. On peut avoir le rejet faiblement et l’abandon plus haut, c’est en ajustement constant selon notre vie. Plus on prend conscience de notre intérieur plus le tout est influencé et l’intensité diminue.
Voici les caractéristiques des 5 blessures émotionnelles
1. L’abandon : masque du dépendant. Besoin d’attention important, se sent victime (pourquoi moi…), se sent facilement seul, triste, fait les premiers pas suite à une dispute pour ne pas être abandonné et endure plus qu’à son tour, a tendance à tout dramatiser, à être autonome affectivement, pleure facilement, peur de la solitude, angoisse à l’idée d’être seul, facilement dépendant sur le plan affectif, peur de s’affirmer, dans son non verbal on remarque lors de ses communications qu’il s’appuie sur ses coudes, un mur, etc. pour se sentir soutenu, etc. S’abandonne en fait.
2. La trahison : masque du contrôlant. Difficulté à déléguer, manipule pour arriver à ses fins, a des attentes nombreuses, parle fort, impose son point de vue, manque de délicatesse en termes de communication, contrôle pour ne pas être trahi, susceptible, autoritaire, humeur changeante, se sent supérieur aux autres, l’apparence est importante, impatience. Se trahit à répétition sans le réaliser.
3. L’humiliation : masque du masochiste. N’écoute pas assez ses besoins, sauveur du monde qui s’épuise, débordé, s’oublie et souffre pour les autres, a peur de la liberté car le risque d’être humilié si ose est présent, se refuse le plaisir, se manque de respect, n’écoute pas suffisamment ses besoins, son intuition, ses goûts, s’humilie soi-même.
4. Le rejet : masque du fuyant. L’individu s’isole, passe inaperçu, s’éloigne des gens, ne veut pas déranger, s’organise seul, a de la difficulté à parler en public car se sous estime, refoule au lieu de s’exprimer. Se rejette, même si au fond il désire tant être aimé. A peur de la solitude, plus enclin à l’anxiété, à l’angoisse, la panique.
5. L’injustice : masque du rigide. Parmi les blessures les plus difficiles à porter, on retrouve celle-ci et la trahison. Se coupe beaucoup de ses émotions et ses ressentis autant émotionnelles que physiques, perfectionniste, froideur, envieux, aime bien paraître, refuse d’avoir de l’aide car sera pas aussi bien fait, cache leur émotions jusqu’un rire forcé, ne respecte pas ses limites, rationnel, besoin d’avoir raison ce qui repousse les gens car pas dans le senti mais très cérébral, se justifie encore et encore. Dur avec soi et les autres, l’ego étouffe la joie.
Les blessures et les émotions sont comme un collier de perle ou un code barre.
Vous comprendrez que ces descriptions ne sont que des points de repère pour mieux comprendre nos comportements et ceux des autres. Ne culpabilisez pas, nous faisons tous de notre mieux en fonction de ce qu’on porte de tel, sauf qu’il importe de s’améliorer pour notre propre mieux-être d’abord. Pour ainsi dire, lorsque nous sommes dans la blessure, c’est comme si on était l’enfant qui a peur, qui en ressent l’écho et elle soumet l’adulte en quelque sorte. Lire davantage sur ce sujet, se trouver de l’aide et on peut en diluer les impacts.
Les effets des blessures émotionnelles, c’est un peu comme un collier de perles. Il peut y avoir eu un élément déclencheur un jour qui a été comme l’attache à ce collier. De là, différents événements qui rappelaient cet inconfort à l’inconscient sont venus s’accumuler comme s’ils créaient une nouvelle perle. Année après année, la lourdeur de ces perles pas nécessairement heureuses, on en convient, finit par affecter joie de vivre, équilibre, santé, etc.
On pourrait également comparer les blessures, les émotions à un code barre comme sur les produits en magasin. Un tel code donne un tel prix. Donc, au niveau de l’inconscient tant que ce « code » est actif, il reproduit le même état d’être. De là, la nécessité de vivre en conscience toujours plus. En s’observant agir et réagir au quotidien et en voyant les effets des blessures émotionnelles chez les autres via leurs perceptions, opinions, comportements, croyances, etc., on devient plus compréhensifs. En observant, on comprend mieux, on limite les jugements envers soi et les autres et on avance pas à pas vers une belle liberté d’être et une joie grandissante.
Source de l’article : Lise Bourbeau via lasolutionestenvous et Conscience et éveil spirituel
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