Commentaires bienvenus

Commentaire de botomme le 19 Février 2015 à 23:22

...il ne faut jamais oublier que nous, les humains, appartenons au règne ANIMAL.  Animaux émancipés

surement mais quand même animal!

Commentaire de PERIER le 19 Février 2015 à 22:45

Je suis entièrement d'accord avec la publication d'Ambroise, le monde est égoîste, hypocrite, les gens changent normalement quand la vie bascule, qu'ils touchent le fond, là ils comprennent, je ne dis pas qu'il n'y a pas des gens bons, faites l'expérience dans votre entourage quand vous êtes en difficultés, c'est la vie d'aujourd'hui qui est très dure, on n'y peut rien on vous dit "c'est la vie"

Commentaire de Edwin le 19 Février 2015 à 22:38

j'aurais aimé être présent ce jour là !

Commentaire de yaelle le 19 Février 2015 à 22:22

Pas du tout étonnant. Nous sommes devenus si "anesthésiés" face à la pauvreté, mendicité, déchéance que nous ne les voyons même plus, ces "autres moi" victimes de l'une ou/et l'autre ou, si nous les voyons, nous détournons le regard ou changeons de trottoir. Nous avons peur de ce qui pourrait nous arriver, d'un moment à l'autre. Car aucun de nous n'est à l'abri de ceci.

Commentaire de danielstcyrsurmer le 19 Février 2015 à 22:22

merci Ambroise pour ce sujet

cet homme d'église a donné une tres bonne leçon aux disciples de son eglise, enfin celle qu'il vient d'investir

cela me rappelle quelque chose que j'ai vecu avec un sdf a Paris il y a tres logtemps alors que je m'y etait rendu trois mois sur un chantier en temps qu'interimaire. souvent le soir je promenais le long des quais et un soir un sdf que l'on appelait des "clodos" à l'époque m'invita  tout simplement à boire un coup avec lui pour partager une fete. sale verre qu'il me proposa etiait tres propre et sa bouteille de vin une merveille. je crois que je n'aurai plus l'occasion de boire un aussi bon vin de ma vie. je suis resté trois heures a discuter avec lui. en fait, il n'etait pas comment dire dans la situation d'un clodo, mais avait decide de vivre comme. sa ve de vin était tres reputée a l'etranger et ses vins se vendaient fort cher. mais de gagner beaucoup d'argent n'est pas ce qui le rendait heureux en fait. et ce grand homme d'affaires avait fait le choix d'aller vivre dans la rue pour y trouver sa serenite. c'est evident que cela etait bien moins dangereux qu'aujourd'hui, vu les agressions que ces personnes la subissent. j'avais 28 ans à l'epoque, et j'ai compris grace à ce bonhomme que beaucoup d'argent ne fait pas forcement le bonheur, et que l'instruction la valeur de l'être, la beauté de son âme ne tient pas dans une tenue. pour continuer, je pense même moi que les plus belles âmes sont dans une telle humilité que peu de gens peuvent se douter qui elles sont! bref pour dire que notre société vit bien dans le paraitre, l'hypocrisie et la corruption et que nous allons le payer bien plus cher et beaucoup plus rapidement que ce que nous ne pouvons l'imaginer

tu sais que j'adore organiser. ce serait bien de nous rencontrer toi et moi afin d'envisager d'organiser une belle manifestation Epanews.  bien a toi Ambroise Daniel

Commentaire de sayonara le 19 Février 2015 à 21:31

J'ai déjà donné plus d'une fois à des SDF, mais souvent (si ce n'ai toujours), ça ne les a pas aidé à sortir de cet état. Les premiers, je leurs ai dit d'attendre et que j'allais leur acheter un sandwich, ils n'étaient plus là à ma sortie du super marché et le directeur m'a emmené plus loin pour me les montrer (car ils les connaissait) et m'a montrée où ils se cachaient car ils attendaient de l'argent pour se droguer. C'est arrivé plusieurs fois. Sur Paris, j'ai vu (à l'époque où cela était encore toléré) une jeune maman étrangère avec un bébé. On lui donnait de l'argent tous les jours (dans le métro) et certains avaient donné des couches. Mais en fait elles étaient exploitées par un homme qui leur demandait de lui ramener de l'argent. Donc en donnant on permettait l'exploitation de ces pauvres femmes. Par la suite, les jours suivants, j'ai vu des gendarmes qui parlaient avec elle et on ne l'a pas revue : je crois qu'une loi interdisait d'avoir un bébé quand on mendie . Ça ne m'empêche pas de donner de temps en temps, mais pas à chaque fois. A une période de ma vie, j'ai dû tout recommencer avec l'aide d'une assistante sociale et demander un logement d'urgence. J'ai vécu avec des personnes sans abri, j'ai mangé un jour avec un monsieur analphabète (entre autre personne) : il touchait le rmi, vivait dans un autre foyer, il était habillé par l'association (comme moi), et avait un beau costume (d'occasion). Il faisait la manche tout de même pour avoir de quoi boire et fumer et dans ces moments là il remettait ses vieux habits. Certes il ne pouvait pas s'insérer dans la société, même s'il avait des compétences de jardinier (car j'ai eu le temps de parler avec lui lors du repas au foyer). Je suis restée 5 mois là-bas, le temps de faire ma formation et que l'office HLM me fasse confiance et me loue un appartement. Finalement cela a été très vite pour moi, car ma démarche avait été pour ainsi dire volontaire (même si je n'avais pas eu le choix pour remettre les compteurs à zéro, je n'avais jamais été payée bien que travaillant avec mon mari et en le quittant, je quittais également mon logement). Mais j'avais au moins le bac. Les autres personnes étaient toutes sans qualification et meurtries par des problèmes de divorce, d'alcool, de drogue, de prison et certains de parents totalitaires. Ils étaient tous en dépression mais ne voulaient pas aller voir la psychologue à leur disposition : ils se confiaient les uns aux autres, mais refusaient l'aide d'une personne du "système". Le travail que faisaient les 2 éducatrices qui se relayaient n'étaient pas facile, il y avait aussi deux assistantes sociales, mais ça ne fonctionnait pas bien : les gens ne se réinséraient que peu (il y a même eu 2 suicides), cela prend du temps, on le sait maintenant mais il y a 20 ans non. Du coup les gens sortaient de l'association sans solution car le temps (donné par l'Etat) était écoulé. Avec ma formation je devais faire un stage et j'en ai parlé aux personnes du foyer pour leur faire part de mon projet de l’effectuer dans cette association et ils m'ont dit : si tu fais ça on ne te parle plus. J'aurais franchi la barrière et n'aurais plus fait partie de leur groupe. Aujourd'hui, de l'eau a coulé sous les ponts et je suis formatrice depuis longtemps. J'ai eu des groupes de personnes fragiles ou en difficultés à former (mais pas que) : je dois avouer que si la démarche ne vient pas d'eux mais qu'on les force à venir, l'objectif ne peut pas être souvent atteint. Quand ils ne veulent pas s'insérer souvent c'est qu'ils ne font plus confiance à la société ni ne se sentent capables d'y arriver et leur estime de soi a été cassée depuis très longtemps. J'ai aussi eu un petit ami en difficulté, j'avais beau payer toutes ses factures (il était en surendettement et interdit bancaire) et l'entourer de toute mon affection, ses blessures psychologiques étaient trop fortes (ses parents l'avaient battus trop souvent) : il était suicidaire et croyait que sa mère changerait, deviendrait aimante et chaleureuse (mais elle n'avait pas conscience de ce qu'elle ne lui apportait pas suffisamment d'amour). Au bout de 2 ans il m'avait épuisée financièrement et psychologiquement : rien n'y faisait car il refusait de voir la psychologue. Franchement, quand les humains ont autant manqué d'amour et qu'ils sont complètement cassé, je ne vois pas comment faire de l'extérieur s'il n'y a pas un début de démarche de la part de la personne elle-même. Aujourd'hui, je suis à nouveau en formation, certaines de mes camarades travaillent sur l'accompagnement des publics en difficultés. Pour ma part mes recherches se portent sur la compréhension des mécanismes de motivation ou de freins à l'engagement en formation des adultes faiblement qualifiés, en activité indépendante, mais n'utilisant pas suffisamment la formation permanente, car il y a un très gros travail à faire sur ce sujet aussi : la société va tellement vite que si on se laisse dépasser sans renouveler ses connaissances, on devient vite largué et inemployable ou alors on régresse tout du moins, car d'autres sortent avec des diplômes ou compétences toutes neuves et à jour. Qui n'avance pas recule. Et qui a pris du retard ...

Commentaire de Rose le 19 Février 2015 à 21:13

Merci Ambroise pour ce partage .Aimons nous les uns les autres à chaque rencontre à chaque instant de notre vie .Essayons d'Etre meilleur.  

Commentaire de ARNOUX Marie-Antoinette le 19 Février 2015 à 21:10

Histoire vraie ?

Commentaire de Lovyves le 19 Février 2015 à 20:52

Bonsoir à Tou(te)s
"…à nous de bouter ce diable qui nous pousse à ignorer notre prochain qui est en soufrance,
à nous d'écouter ce dieu qui nous exhorte de nous aimer les uns les autres.".

Concrètement, legoa, ceci donne quoi ?

Commentaire de Nathessence le 19 Février 2015 à 20:46

Leoga a tout à fait résumé ce qu'il y a à dire et merci Ambroise pour tous tes magnifiques partages

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