Je n’écris pas avec de l’encre. J’écris avec ma légèreté. Je ne sais si je me fais bien entendre : l’encre, je l’achète. Mais la légèreté, il n’y a pas de magasin pour ça. Elle vient ou ne vient pas, c’est selon. Et quand elle ne vient pas, elle est quand même là. Vous comprenez ? La légèreté elle est partout, dans l’insolente fraicheur des pluies d’été, sur les ailes d’un livre abandonné au bas d’un lit, dans la rumeur des cloches de monastère à l’heure des offices, une rumeur…
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