Eloge d'un homme à la Grande Déesse
Ô toi qui es Mère de toute chose, tu es ma vraie Mère,
Ô toi qui es effacement suprême, tu es en tout,
Ô Divine Divinité tu me grandis :
En Mère, tu me couves puis me nourris.
En Amante, tu me rends homme, tu me fortifies.
En Princesse, tu m'ouvres à l'amour et à l'abnégation.
En Reine, tu me permets de m'enraciner et de m'étendre.
En Dakini, tu me piques, me testes pour me vivifier, me renouveler.
En Grand -Mère, tu me conduis dans mes propres enfers.
En Sage-femme, tu m'amènes à mourir dans l'ouverture.
Mort, je ne deviens plus qu'ouverture.
Alors, ô Déesse, tes jambes ouvertes : ton vagin devient nid
Où mon corps se love et dans une transe frénétique
Le monde s'ébranle, tout cesse d'exister,
Et la Vérité se révèle à elle-même, sans personne, sans objet.
Le frémissement primordial se déploie dans un don total.
Mère, Déesse, Aphrodite, Kali :
Merci, il n'y a que gratitude,
Celle d'offrir la jouissance de ne rien être, de voir la vie irradier,
Irradier en tout être, en toute chose, en toute forme.
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