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Commentaire de Clarine Faure le 25 août 2013 à 4:39

Thangka tibétain du xviii^e siècle, représentant Tārā verte (Samaya Tārā Yogini) au centre et les Tārās bleu, rouge, blanche et jaune, Rubin Museum of Art

Tārā blanche, Thangka tempera sur toile, 20x26, 5 cm, Otgonbayar Ershuu

Iconographie :

Tārā est souvent représentée sur les tangkas, déclinée de différentes façons selon les traditions, si nombreuses que les moines eux-mêmes ont quelquefois du mal à en identifier toutes les formes. Elle peut présenter toutes sortes de postures ; la Tārā blanche est plus souvent en lotus et la verte en demi-assise. Janguli qui protège contre les serpents est assise sur un paon qui, comme le garuda, est leur ennemi. Le nombre de ses bras est variable (de 2 à 12) ainsi que celui de ses yeux (jusque 7, dont un au milieu du front et un sur chaque paume et sur chaque plante de pied). Elle fait le plus souvent les mudras du don (varadamudra), de l’enseignement (vitarkamudra) ou de l’absence de peur (abhayamudra). Elle tient généralement en main une fleur bleue d’utpala. Tout comme Avalokiteshvara, elle a le plus souvent Amitābha, bouddha chef de sa lignée, dans son chignon. Ses formes courroucées sont plus rares. Sous la forme d’Ekajātī, elle a un unique œil, une unique dent et un unique sein, parfois une seule jambe, et le bouddha Akshobhya dans son chignon. Elle peut être représentée en parèdreyab-yum avec le bouddha Amoghasiddhi.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tara_(bouddhisme)#.C3.89mergence

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