Nirmalâ Sundari Devî est née le 30 avril 1896 à Kheora en Inde, aujourd'hui faisant partie du Bangladesh, et est décédée le 27 août 1982.

Elle fut nommée Mâ Ananda Moyî par Jyotish Chandra Ra.
Elle est considérée comme une des plus grandes saintes que l'Inde ait connue au xxe siècle. Elle est généralement considérée par l'hindouisme comme un avatar, soit une incarnation divine.

Elle naît dans une famille de vishnouites (culte de Vishnou) fervents, sa mère écrivait des poèmes mystiques et composait de la musique et son père avait été un ascète avant de fonder une famille.

Elle est mariée à 12 ans à Bholanâth. Sa famille et lui-même, impressionnés par l'état méditatif dans lequel peut rentrer Nirmala, comprennent qu'ils ont affaire à une mystique.

Son mari Bholanâth, dès lors, devient le premier disciple de sa femme. Il n'aurait jamais exprimé de désir sexuel vis-à-vis d'elle malgré sa très grande beauté.

De 1918 à 1923, elle décide de jouer le rôle d'une ascète. Traditionnellement, l'ascète passe par un apprentissage des techniques spirituelles comme les mantras ou le yoga mais, sans les avoir appris, elle aurait commencé à réciter les mantras ou à prendre des postures yoguiques en méditation.

Le 3 août 1922, elle se donna à elle-même l'initiation. Cette auto-initiation, est suivie de phénomènes d'extases durant jusqu'à 12 heures et pendant lesquels son corps devenait froid comme de la glace, puis au sortir du samadhi (concentration totale de l’esprit), tout son être paraissait submergé de joie. Elle n'éprouva plus le besoin de manger ou de dormir et ne ressentit plus la douleur.

Mâ Ananda Moyî se considère à la fois chrétienne, musulmane, hindoue, tout ce que vous voudrez,...dit-elle.

Pour toute formation scolaire, elle alla à l'école primaire durant deux ans. Elle n'a jamais acquis aucune connaissance des Écritures sacrées et aucune pratique spirituelle ne lui avait jamais été enseignée. Malgré cela, elle semblait connaître toutes les voies.

Tous ceux qui ont rencontré Mâ Ananda Moyî qui est l'une des plus grandes figures spirituelles de l'Inde contemporaine, ont vu en cette femme inspirée une incarnation de la Joie.

Leur vie en fut souvent bouleversée. Car, par-delà les plaisirs et les douleurs, les espoirs et les échecs, la gaieté et la tristesse, la Joie de Mâ s'apparentait à la Félicité ineffable qu'ont évoquée les grands mystiques, et qui plonge ses racines dans l'intuition de la non-dualité.

Dans ce recueil de paroles, véritable bréviaire de la Joie, Mâ nous indique la voie d'une sagesse inébranlable, parce que fondée sur l'Amour au-delà de tout.

Arnaud Desjardins déclare a son sujet... "C'est l'être le plus étonnant qu'il m'ait jamais été donné de rencontrer".

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