« Guérir son enfant intérieur » de Moussa Nabati
Tout être humain abrite en lui, telle une poupée russe, deux Moi, l’un adulte, l’autre enfantin. Le premier, soumis au principe de réalité, est capable de se comporter, au travail ou en amour, de façon lucide. Le second, en revanche, faute de réflexion et de recul, emporté par une émotionalité débordante, oscille entre dramatisation anxieuse et excitation euphorique. C’est en réalité l’enfant intérieur qui guide les pas de l’adulte. Véritable ange gardien lorsque l’enfance a été heureuse et sécurisée, il risque d’être persécuteur, plaçant l’adulte dans un contexte d’échec ou de dépendance affective, s’il a été victime de maltraitances ou a dû assister, impuissant, à la souffrance de ses parents.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de ‘épanews’.
Rejoindre épanews (c'est gratuit)