Commentaires bienvenus

Commentaire de Yaël le 4 août 2012 à 5:58

Merci Josiane de ton touchant témoignagne

 et commme tu le dis nul n a le droit de  faire mal à un enfant je te rejoins

 J' aime aussi les chanson de nougarro qui jouent avec poesie des mots et de la vie

 Comme j accompagne des femmes enceintes , j ai eu le plaisir et l honneur de faire qq moulage de ventre ou peinture sur leur magnifique ventre

 bonne journee a toi

 et à bientôt

Commentaire de josiane gotmann le 3 août 2012 à 19:00

bonjour,

très original comme idée de mouler ainsi le bébé dans le ventre de sa mère souvenir qui pourra être partagé avec l'enfant quand il sera en âge de comprendre, bonne idée dommage que je n'y ai pas pensé à cette époque en 1983 quand j'étais enceinte de ma fille Cécile.

cC'est vrai que lorsque j'ai porté ma fille j'ai pris conscience de ma responsabilité de ce petit être et que cela durerait toute ma vien encore plus maintenant que je suis grand-mère de 2 petits loups comme ma fille les appelle Malya et Marley (M&M) je les croquerais presque tellement ils sont beaux (pour de rire bien sûr) quoique les petits pieds j'aimais bien les mordiller pour les chatouiller.

Instant magique à nul autre pareil que de donner la vie surtout quand l'enfant est désiré ardemment car après avoir fait des fausses couches enfin dans ma trentième année, elle est née et a bouleversé ma vie, je savais la valeur de la vie et telle une louve et je dirais même plus telle une panthère, j'aurais donné ma vie pour elle et pour mon fils aussi.

Nul n'a le droit de toucher à un seul cheveux d'un enfant juste le droit de le rassurer et de sècher ses larmes quand il a un gros chagrin, la chanson d'Yves Duteuil "Prendre un enfant par la main" est une des plus belles composées pour un enfant et je dois dire qu'elle a touché mon âme et mon coeur et que j'ai fait miennes les paroles comme de celle de "Cécile, ma fille" de Nougaro  qui m'a donné l'envie  d'appeler ma fille par ce si joli prénom, dès que je me suis mariée en 1974 et avec son père nous étions tous deux d'accord sur ce point même si par la suite, mais ceci est une toute autre histoire.....

Commentaire de Yaël le 3 août 2012 à 10:53

Une journée entre « mères de la terre »

On appelle cela une blessing way, un rituel de passage, un rituel de grossesse… en fait on appelle bien ce moment comme on le souhaite, je crois que je vais conserver le terme entre « mères de la ter
re » qui m’a été dicté par une des participantes tant il est évocateur…

Cette journée mes amies me l’ont offertes comme un cadeau, en fait je ne savais pas trop à quoi m’attendre, on avait déjà parlé des blessing way par ici mais ça me semblait extrêmement abstrait et le fait d’inviter mes amies pour qu’elles me bichonnent me gênait carrément !

Elles sont arrivées à l’heure du déjeuner, chacune avait apporté quelque-chose, déjà cette notion de partage dès leur arrivée nous a toutes mis dans une bonne ambiance, vous voyez avec les phrases du genre « ah ben tiens en voila une façon originale de leur donner envie de manger des courgettes »…

A la fin du repas (c'est-à-dire au moment où on a attaqué goulument un fraisier absolument divin apporté par ma voisine) elles m’ont proposé le programme de notre aprem, oui proposé parce qu’il s’agissait de passer un bon moment et non pas de s’imposer des contraintes !

Alors voici le délicat menu qui m’attendait : massage du corps au beurre de karité, permettant notamment de préparer mon buste à un moulage (alors ça c’est clair que j’y tenais carrément), moulage donc puis bain chaud relaxant et enfin cercle de parole autour du thème de mon choix… quant à la décoration du moulage, elle devra attendre le séchage mais visiblement elles en avaient déjà parlé entre elles et je leur fais totalement confiance…

bon déjà là j’avais la gorge qui picotait car je pense que je n’aurais pas pu imaginer une après-midi plus géniale !

Donc après le bon gâteau et la tisane, le massage a commencé, il y avait de la musique, des rythmes d’Amérique du sud qui vous emportent en voyage instantané, il y avait de nombreuses mains pour m’aider à me détendre, des mains qui font qu’on se sent jolie, des mains qui massent de manière toute différente mais que des mains douces, bienveillantes, apportant plaisir et sourires… je n’ai ressenti aucune gêne, ma pudeur s’est envolée, ces mains touchaient mon corps de maman et non mes seins de femme, j’étais dans une sorte d’apesanteur…

Bon nous étions entre filles alors nous n’avons jamais un seul instant cessé de papoter et quel délice de papoter dans ces conditions ! il y avait aussi des petits lutins curieux très intrigués parce cette nouvelle forme de réunions de mamans…

Et puis les mains se sont affairées avec des bandelettes de plâtre et ont commencé à mouler mon buste, la première bandelette était froide, bébé a réagi très vivement, ce qui peut sembler étrange car il est bien protégé sous ma peau, dans sa poche, dans son eau… mais comme me l’a rappelé mon chéri nous ne sommes qu’un et pour lui mon corps est son corps !

Elles ont croisé méticuleusement les bandes de plâtre, elles étaient comme des enfants en plein atelier peinture à doigts, sauf que la feuille c’était mon ventre, ce ventre qui cache et couve mon bébé à naître…

Le moulage était quasi terminé quand le séchage des premières couches ayant démarré j’ai été prise d’un fou rire insurmontable, ça me chatouillait les côtes en émettant des vibrations terribles ! oh qu’est-ce que j’ai ri et qu’est ce que nous avons ri ! je crois que c’était révélateur de notre journée, à la fois des émotions liées au fait que je suis en passe de donner la vie et à la fois la joie et l’euphorie de passer une super journée entre filles.

Je suis « sortie de mon moule » et un bain parfumé m’attendait, une bougie avait été allumée, tout un nécessaire digne d’un hamam avait été réuni et je n’ai eu qu’à me plonger et savourer mon bain (ce que je ne fais jamais cause ben pas le temps, dommage de mettre autant d’eau, etc. etc.). bon j’avoue ne pas être restée trop longtemps, j’entendais mes amies papoter et j’ai bien vite eu l’envie de les rejoindre !

Alors nous avons