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Commentaire de Lovyves le 27 Mars 2013 à 13:43

Bonjour à Tou(te)s
Union !
Divine !?
Pourquoi pas; mais si nous parlions de ce que l'on connait.. et allons connaitre :
Union humaine ou union des humains.
Un passage du texte qui me parait déterminant : " …qu’est-ce qui peut constituer les bases d’une union durable ?”.
"Union durable" serait l'objectif (divin) de tous les humains !?
Bien !
Donc, l'humain serait au service de sa pensée, des valeurs qu'il s'est donné !?
Ou alors, le durable serait une constante universelle !?
Et demain, qu'allons nous devenir avec des "sexe toys" humanoïdes !?
Les relations sexuelles entre humains, pourquoi pas, juste pour le plaisir, le "fun" et savourer l'instant présent !
Quant au durable .. c'est bon pour les piles du "sexe toy" !

L'union est probablement possible grâce au détachement.
je consens que ceci puisse faire tache !
Et une tâche immense pour la domestication, mentale, humaine.
Vivre seul, à deux, à dix, à autant que l'on souhaite, peut être que c'est ceci le .. divin !?
.. lorsque l'humain sera libéré de sa pensée.

Commentaire de Laëtitia Ludivine le 27 Mars 2013 à 12:58

Dans la tradition de l’Inde, les mariages étaient souvent arrangés. Swâmiji m’a dit qu’un aspect de la connaissance traditionnelle de l’Inde consistait en un art de sentir, notamment à travers les traits du visage, la nature sexuelle d’un jeune homme et d’une jeune fille avant de les destiner l’un à l’autre. Et j’ai souvent pu constater, après trente ans de mariage “arrangé”, un époux, une épouse vivre dans une communion enviable… Cela m’obligeait à me poser des questions. “En dehors d’une passion amoureuse très excitante, qu’est-ce qui peut constituer les bases d’une union durable ?” ai-je un jour demandé à Swâmiji. Et Swâmiji m’avait donné cinq critères :

1 – “Two natures which are not too different”, “deux natures qui ne soient pas trop différentes”.

2 – “Complete trust and confidence”, “une foi et une confiance totales en l’autre”.

3 – “Feeling of companionship”, “le sentiment d’être des compagnons”.

4 – “At easiness”, “être à l’aise”.

5 – “Strong impulse to make the other happy”, “une forte impulsion à rendre l’autre heureux”.

J’ai été étonné de découvrir à quel point ces cinq critères, tellement simples, étaient finalement d’une richesse inépuisable. Une autre définition de l’amour qui s’applique éminemment au couple est celle qu’a évoquée Véronique : L’amour consiste à aider l’autre à détendre ses tensions. Quand l’autre ne répond pas à notre attente parce qu’il est buté, fermé, de mauvaise humeur, nous nous rendons compte, avec un peu de sensibilité et d’intelligence : “Je fais tout pour qu’elle (ou il) soit encore plus tendu(e) et je ne peux pas m’en empêcher, tel que je suis aujourd’hui”. Nous ne pouvons pas être libre de fonctionnements que nous n’avons pas vus et reconnus en toute clarté. Quand j’ai reçu cette parole de Swâmiji (l’amour consiste à aider l’autre à détendre ses tensions), chaque fois que l’autre en face de moi était tendu, quelle qu’en soit la cause, cette parole m’obligeait à être lucide avec moi-même : “Je veux l’aider à détendre ses tensions” et de cette façon, la progression se fait très vite. Je veux apprendre à aimer, je peux changer, je suis en train de changer.

Arnaud Desjardins

La traversée vers l’autre rive, p 249-250

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