Espace d'échange, d'information et de partage autour des valeurs féminines.
Membres : 262
Modification : 23 sept. 2023
La plume légère,
nous vous invitons,
à un groupe pour et par les femmes,
un groupe de soeur,
un groupe à partager sans modération.
Toutes ces femmes,
petite , grande , jeune, vieille,
douce , rebelles,
ici et là,
voyageuse, déesse, artisane, militante, mère ...
Dessinons notre féminin !!!
Commentaires bienvenus
Il y a quelques jours, je disais à un ami : « prends soin de toi ; prends soin de ton corps. Dans la mesure où ton corps est bien, l’énergie circule dans ta vie ». À ce moment-là, une pensée a croisé mon esprit, mais je n’étais pas suffisamment attentive. Cependant, mon corps, oui, il l’était.
Ma vie n’était pas comme je l'aurais voulu, il y avait et il y a encore certaines choses qui ne vont pas comme je le désirais, mais je continuais quand même à me forcer pour accomplir toutes les tâches et les « obligations » que j'avais prises. Ces derniers jours, je sentais un immense besoin de m’exprimer, d’écrire ou d’être simplement écoutée… et surtout d’être écoutée pour moi-même… oui, un besoin d’écouter mes propres paroles et encore plus un besoin d’écouter mon corps.
Il y a quelques défauts typiquement féminins : la difficulté à s’affirmer, à dire les choses difficiles et, surtout à demander. J’étais au bord du collapsus, pour vouloir faire plaisir et ne pas vouloir reconnaître mes besoins et m’affirmer pour prendre ma place et un temps avec moi-même. Pour ne pas exprimer mes vrais sentiments, et pour ne pas savoir demander. En définitive, je me sentais très isolée, seule et un peu perdue. Et pourquoi ? Parce que je me suis laissée de côté, j’avais oublié mon corps et je me suis déconnectée de mon essence…
Par coïncidence ou par « hasard », cela faisait plusieurs mois que je ne donnais aucun cours de « La Magie du Féminin ». Littéralement, j’étais presque complètement déconnectée de toute inspiration et du soutien que nous les femmes nous donnons quand nous partageons ensemble. Cependant, grâce à mon bénévolat pour une association des femmes, en écoutant ces femmes, leurs histoires, leurs blessures, leurs bonheurs, j’ai commencé à me réécouter et à tourner à nouveau le regard vers moi-même et vers mon corps, ce corps de femme où s’incarne ma féminité, ma divinité. C’est comme cela qu'il est né, l’atelier : « Le chemin vers ta déesse intérieure ».
J’ai recommencé à construire et à réinventer une nouvelle version de moi-même. Il en a quelques-uns qui ont déjà repéré quelques changements. Même si ce sont des changements extérieurs, ils sont l’évidence d’un mouvement profond qui est en train de s’accomplir en mon âme féminine, une rencontre avec ma véritable divinité. Un pas vers un niveau de conscience supérieur de qui je suis, de ce qui signifie pour moi d’être une femme, une femme consciente. J’ai toujours dit que les ateliers « La Magie du Féminin » ne sont pas des ateliers pour vivre avec l’esprit, ou l’entendement, sinon qu’ils sont tellement expérientiels qu'ils doivent nous amener au changement, à agir pour le mieux, à augmenter au moins le niveau de conscience de nous-mêmes, de nos besoins, de nos désirs, de notre corps et, idéalement, à agir en conséquence.
Oui, maintenant, après un passage à travers mes ombres vers une nouvelle lumière… je me sens en accord pour reprendre avec congruence les ateliers « La Magie du Féminin ». Et en parallèle, je suis aussi, sur le chemin pour donner voix et vie, à une partie de moi que jusqu’aujourd’hui je n’avais pas prêtée suffisamment d’attention. Et comme je vous ai dit en un écrit précédent, c’est tellement merveilleux ce que je découvre de moi, que seulement je peux avoir l’envie d’inviter à toutes les femmes à cheminer vers la recherche de sa propre identité, de sa propre divinité.
Vous êtes les bienvenues à cette belle aventure, à éveiller la magie et la divinité qu’il y a en vous…
namasté !
fabiola
Se lier
Se relier
A chaque femme
Présente
Inconnue
De ma lignée
De mes ancêtres
Ma abuelita
Tante
Gardienne
Biblique
Chamanique
Féerique
J' entoure à mon poignée
Le fil qui me lie à toi
Tu m' entoures du fil
Qui m'entoure à nous
Me lie
Me relie
Nous relient
Magie
De nos chairs et sang
Magie du corps et de l'âme
Mémoires de femmes
Dans la joie ou la peine
La violence ou le pardon
Des abus aux mensonges au silence
A la guérison
J' entoure à mon poignée
Le fil qui me lie à toi
Tu m' entoures du fil
Qui m'entoure à nous
Me lie
Me relie
Nous relient
Aux espoirs
Aux douceurs
À nos mains qui se donnent
A nos intentions
A nos sources
A Ces bougies qui nous allumons ce soir!
Dansons
J' entoure à mon poignée
Le fil qui me lie à toi
Tu m' entoures du fil
Qui m'entoure à nous
Me lie
Me relie
Nous relient
Rituel de femmes
À la lune
Aux cercles
Aux paroles qui se de lient
Au sacré, divin, à nos bras qui s' entourent
À nos mots et maux
A nos libérations
Ce fil qui nous lient , nous relient parce que je suis femme
Parce que Je suis
Yaël
http://lechantdesarbres.over-blog.com/2014/03/se-lier.html
« Votre vagin, il sent quoi ? »
La terre.
Les ordures humides.
Dieu.
L’eau.
Un nouveau matin tout neuf.
L’immensité.
Le pain d’épice.
La sueur.
Ça dépend.
Le musc.
Moi.
Rien, d’après ce qu’on m’a dit.
L’ananas.
Un calice d’essences aromatiques.
Paloma Picasso.
La terre et le musc.
La cannelle et le girofle.
La rose.
Une forêt de jasmin musquée et épicée, profonde, très très profonde.
La mousse humide.
Un bon bonbon.
Le Pacifique Sud.
Quelque chose entre le poisson et le lilas.
La pêche.
Un sous-bois.
Un fruit mûr.
Le thé kiwi-fraise.
Le poisson.
Le paradis.
De l’eau avec du vinaigre.
Une liqueur douce et légère.
Le fromage.
L’océan.
Le sexe.
Une éponge.
Le commencement.
les monologues du vagin
par Eve Ensler
Peinture Divine Source - Fire
Alexandra Florschutzhttp://lechantdesarbres.over-blog.com/2014/03/votre-vagin-il-sent-q...
quel frisson écoutez sa voix! à toutes les femmes en liberté !https://www.youtube.com/watch?v=LCUv9W0ViRc
Féminin Sacré Féminin Sacré Je t'ai rêvé Je t'ai imaginé Féminin Sacré Sonne à nos portes Déesses Légendaires Prêtresses Blanches Inconnues de Grâce Diffusent ses louanges Féminin Sacré Sacre ses mots ses pas ses convictions Féminin Sacré Dans chaque femme Dans chaque homme Se donne la main Féminin Sacré Ferme tes paupières Laisse tes chairs Ton âme Valser À l'orée du bois À l'orée de tes désirs Féminin Sacré Est une prière Une intention Un tambour qui bat Aujourd'hui on ne peut l'arrêté Renaissance Yael
Merci Irvy! belle journée à toi!
Mon Dieu, tu es le Dieu du printemps,
celui qui fait fleurir, celui qui fait grandir.
Faut-il vraiment que nous soyons "tout petits"
Pour que tu sois tout-puissant ?
"Pauvres pécheurs" pour que tu sois miséricorde ?
Ne suffit-il pas que nous soyons nus pour que tu brilles,
que nous soyons vides pour que tu sois tout ?
Tu n'es pas un dieu qui se méfie des femmes,
qui canonise les saints et brûle les sorcières.
Tu es Beau et tu aimes la Beauté
Je t'ai souvent prié mon Dieu
de me délivrer des dieux qui accusent,
qui méprisent et qui fanatisent...
Et tu m'as envoyé le printemps : l'amandier a fleuri.
J'ai respiré le beau jour et la grande nuit,
J'ai reconnu ton souffle dans le jardin,
Ta brise au bord du lac,
Tu m'as appris que prier davantage,
C'est respirer mieux.
Je ne sais pas encore si tu es le Dieu des amants,
Si tu es celui qui aime en tous ceux qui s'aiment.
Je sais déjà que tu n'es pas l'indifférent,
Celui qui laisse pleurer le malade et l'enfant,
Car alors tu serais moins que la moindre des femmes.
Mon Dieu je ne sais pas qui tu es !
Parfois ce que nous disent de toi nos sages et nos prophètes
Ne me dit rien ;
Je ne te connais pas, Maître des saisons,
Mais toutes les saisons me parlent de toi
Tu es le Dieu du printemps,
La Vie qui fait fleurir,
la Vie qui fait grandir,
Tu es le Dieu de l'été,
La Vie qui nous éclaire et qui nous brûle.
Tu es le Dieu de l'automne,
La Vie qui nous fait mûrir,
Qui nous fait porter du fruit et danser
Au moment des vendanges.
Tu es aussi le Dieu de l'hiver,
La Vie qui fait mourir, qui nous ensevelit
Pour mieux renaître à la prochaine saison.
Tu es le Dieu des amandes,
L'écorce et le noyau de tout
Ce qui vit et respire.
Tu es la lumière qui illumine
Tout homme venant en ce monde,
Et comme la lumière, je ne t'ai jamais vu.
Le soleil est ton reflet,
Le vent ton écho.
Tu es le Dieu turquoise
Des eaux inviolées,
Le mouvement de ses vagues
Du levant au couchant.
Tu es la palpitation innombrable
Dont le cœur humain oublie ou vénère la trace.
Tu es ce que tu es !
Je t'aime sans te voir, sans te toucher,
Et pourtant je sais que tu m'as donné
Des yeux pour voir et des bras pour étreindre.
Un jour peut-être aux couleurs océanes,
Un homme viendra,
Pour te donner un visage
Et bénir la terre dans l'offrande
De mon corps.
Alors je t'aimerai mon Dieu
Comme les femmes aiment,
Comme les enfants,
Comme l'orage,
Et nous ferons l'Un. »
Extrait de Marie- Madeleine à la Sainte Baume Jean Yves Leloup
http://lechantdesarbres.over-blog.com/2014/02/marie-madeleine-à-la-sainte-baume.html
Être Bien,
Être Mal,
Être Mal,
Être Femelle,
...
Être Femme,
Être Homme,
Être Androgyne,
Être !
Simplement Être devient de plus en plus une évidence... la tendance reçue en les coeurs qui s'ouvrent à ce Nouveau Printemps de l'Humanité...
Les arrivées massives de Lumière et de Vie, d'Amour Intelligent et d'Intelligence aimante arrivant de l'Univers sont porteuse d'information et de nouvelles visions ...
C'est Elles Qui Nous Ré Unissent vers Notre Nouvelles Réalité en portant le message...
"Être simplement être, peu importe le contenant pourvu que l'on ai l'ivresse!"
Cela devient déjà le quotidien de certains humains qui on choisis de ce débarrasser des toutes les "Identifications" que le Monde à si longtemps entretenu pour pouvoir nous "guider" dans le sens de l'esclavage...
Nous sommes tous la Vie, des Êtres Vivants... Être Simplement être.
Merci Yaël. Je ne connaissais pas ce texte sur l'amour de Jean Yves Leloup. C'est très beau.
UN JOUR,TU AIMERAS … Nous aimons si peu, ou si mal, avec une moitié de nous-mêmes et nous aimons chez l’autre quelques morceaux choisis, les plus connus, ceux qui font le moins peur. C’est si rare d’aimer quelqu’un entièrement, ce qui nous plaît et ce qui ne nous plaît pas, c’est si rare d’être aimé entièrement avec nos creux d’ombre, nos torses de lumière.
J’avoue que j’ai vécu, j’avoue que je suis blessée, mais ces blessures sont aussi ma beauté. L’amour c’est ne plus avoir besoin de se cacher, de dérober à l’autre son plus mauvais profil, pouvoir enfin se montrer nue à quelqu’un qui n’en profiteras pas pour affirmer sa puissance.
Être nue dans un regard qui respecte notre force et notre fragilité, tout est si précieux, si éphémère …
Tout se qu’on fait sans amour est du temps perdu, tout se qu’on fait avec amour est de l’éternité retrouvée...
Jean-Yves Leloup, Une femme innombrable, Extrait.
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