« Le meilleur de soi, le rencontrer, le nourrir, l’exprimer » de Guy CORNEAU a été, notamment, publié aux éditions Robert Laffont en 2007.
Psychanalyste diplômé de l'Institut Carl Gustav Jung de Zurich, auteur et conférencier de réputation internationale, Guy Corneau a donné des centaines de conférences et animé de nombreux ateliers de développement personnel dans diverses parties du globe.
L’ouvrage permet de répondre notamment à ces questions : Qui sommes-nous, Comment nous fonctionnons, comment pouvons nous nous transformer pour soi-même et en même temps au profit des autres, Comment profiter de notre potentiel …
La thèse du psychanalyste Guy CORNEAU suggère que chacun a en lui des ressources et des talents qui ne demandent qu’à se manifester. « Le meilleur de soi » est la partie vivante, lumineuse de soi, créative qui est en partie négligée.
Nous n’avons pas une idée très claire de ce que signifie « le meilleur de soi ». Nous avons tendance à l’associer aux notions de performance, de compétition, comme dans l’expression « vouloir être le meilleur ». Mais c’est alors le pire de nous-mêmes dont nous parlons.
Pour Guy CORNEAU, le meilleur de nous, c’est l’essence créatrice de notre être profond, la pulsion de vie, la force de vie de chaque individu .Cet élan créateur qui nous pousse à avancer depuis toujours – depuis notre naissance – et qui cherche à s’exprimer à travers nos « talents », nos habiletés.
Deux citations extraites de son ouvrage illustrent cette vision :
« Retrouver le meilleur de soi, c’est retrouver la vie que l’on porte en soi, la vie qui est en nous, la vie que l’on est. Ce sont des retrouvailles avec le sens sacré de l’existence et de l’action humaine… »
« Autoriser le meilleur de soi consiste à permettre e qui est en nous vit déjà dans la tranquillité, l’harmonie et l’amour de s’exprimer dans notre existence pour produire le joyau de la joie… »
Dans l’introduction, l’auteur annonce « Les sources que j’ai utilisées pour élaborer cet ouvrage sont en partie jungiennes. Toutefois, je me réfère aussi à d’autres psychanalystes, psychiatres et psychothérapeutes : Freud, bien entendu, Otto Rank, Stanislas Grof, Wilhelm Reich, Marie-Lise Labonté et David Chamberlain… »
Et dans un autre chapitre « Dans une perspective plus large, ce livre boucle une boucle, pour moi. J’ai cherché à travers chacun de mes ouvrages un pont réaliste qui irait de la psychologie à la spiritualité en fournissant au lecteur un instrument de connaissance de lui-même et ce, en dehors du cadre d’une religion, d’une secte ou même, bien que je sois jungien, d’une école psychologique exclusive. »
Trois parties structurent l’ouvrage. La première s’intitule « la contraction » qui traite de la dépendance et de l’autodestruction inconsciente. Comment cette connexion avec le meilleur de soi a été perdue ?
La deuxième partie se nomme « l’expansion » la libération d’une certaine façon. Comment l’être humain peut dépasser ses entraves, se rencontrer en profondeur et nourrir le meilleur de lui-même. Enfin la troisième partie « l’expression » développe des mécanismes de changement dans l’expression du meilleur de soi dans les situations de tous les jours.
Un axe de réflexion, au travers de cette étude, pourrait questionner le « pont » entre la psychologie et la spiritualité selon les propos de l’auteur. Cet ouvrage donne-t-il de la force et des arguments en faveur de la spiritualité en général et de ses activités et pratiques en particulier ?
Webographie : www.guycorneau.com www.productioncoeur.com
Jean-Paul PARENT
Courriel : jeanpauljulesparent@gmail.com
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