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Adieu Poète

Publié par Aloha 1 déc. 2015 0 Réponses

Il est parti le poète, P’tit Louis du coin d’la rue Parti avec tous ses mots : Mots d’ire, mots d’or Mots d’amour ou d’faire ailleurs Mots rebelles, mots hurlant La détresse De ses compagnons de…Lire la suite →

Tags : écrire, amour, mots, Poète

Le silence des bêtes.

Démarrée par Magdala. Dernière réponse 19 oct. 2015. 3 Réponses

Les mots ont cessé, les yeux se disent loin, dressés sous la brise devant le soleil, avec les bêtes … Sauvage est le monde, diable qui nous retient frêle. Je te sais et ne te cherche, friable,…Lire la suite →

L'Amour

Publié par Magdala 18 oct. 2015 0 Réponses

L'amour nous rend libre ou le contraire, être libre nous ouvre à l'amour. Alors, lorsque l'Amour refuse de se laisser enfermer, quelques-uns le traite de tous les noms d'oiseaux ... moi j'aime tous…Lire la suite →

Qu’attendre à cœur ouvert ?

Démarrée par Magdala. Dernière réponse 16 oct. 2015. 6 Réponses

La joie, le souffle du vent au petit matin, au soir aussi, j’entends tinter les cloches des troupeaux.Partir, ainsi s’en vont les jours. Les cimes des frênes balancent leurs robes fraiches, la…Lire la suite →

Commentaires

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Commentaire de G.RARE le 3 décembre 2010 à 13:56
Voici le texte d'introduction que j'ai écris pour mon projet de spectacle poétique Le Soleil et le Vent. Comme je l'ai précisé sur mon blog personnel, je crois en la magie du théatre.
Alors prenons place devant le rideau rouge, le silence se fait, la lumière diminue jusqu'à devenir un fil ténu. On entend le bruit des vagues, le cri des mouettes, les sifflement du vent, peu à peu le lointain son d'un violoncelle.

Voix off :

Te souviens-tu de cette nuit que nous avons passée au coeur de la Provence, au pied du Moulin de Daudet ?
Les flots du Mistral déchainé soufflaient par rafales ; le ciel noir, perçé d’étoiles brillantes comme des diamants, nous entourait en un globe infini, les oliviers, les cyprès et les pins ployaient et gémissaient sous la torture du vent.
Cette nuit-là, nous étions heureux, nous étions seuls au monde, nus comme des nouveaux-nés au milieu de cette nature qui nous cernait en frémissant. Nous aimions cette nature, faisant corps avec elle, nous nous aimions...
Quand vint le jour, tu me demandas d’aller voir le lever du soleil, au bord de la mer. Ce fut une course contre la montre : lorsque nous arrivâmes sur la plage, l’énorme boule de feu émergeait déjà à l’horizon, naissant de la mer. Tout était beau, les vagues scintillantes prenaient leur course au loin pour venir avec force mourir à nos pieds, baignant l’immense tapis de sable clair, nous étions seuls au monde, auréolés par l’éclat du soleil et bousculés par le vent.
Je t’ai dit alors : “tu vois, içi, c’est celà, le soleil et le vent”. Tu m’as répondu : “quel beau titre de livre !”.
J’ai écrit ton prénom sur le sable, mais, bien vite, il a disparu, gommé par les vagues, emporté par les flots, je n’ai pas compris alors que c’était un symbole car nous n’existions pas face à cette éternité.
Le soleil et le vent, un jour, peut-être, j’écrirais ce livre, j’ai tant de choses à dire...

(J'ai réellement vécu cette scène)
Commentaire de gueret dominique chrysalide le 2 décembre 2010 à 19:01
c'est super G.Rare, j'adore tout ce qui touche à Jean Marais... continuons d'écrire pour le plaisir des autres, et le notre....
Commentaire de G.RARE le 2 décembre 2010 à 15:50
GRRRRR ! Je viens de passer un texte disparu, avalé dans les méandres de l'informatique !
Je reviens donc dessus. Après Léonardo de Vinci, après la poésie du peintre, continuons ce voyage par un hommage à quelqu'un qui fut peintre et poète et bien d'autres choses encore : Jean Marais.
En 1984, avec un ami peintre Gérard Jacquet et sa femme, nous avons osé publier un ouvrage quelque peu magique de nos textes poétiques Plein Soleil, illustré par les tableaux de cet ami. Courant 1985, le hasard fit que lors de la représentation de l'hommage à Jean Cocteau que Jean Maraisl présentait en tournée, je me trouvai assis au fauteuil central du premier rang : pendant tout le spectacle je croisai son regard de feu...
Dès le lendemain je lui envoyai notre livre. Et voici ce que je reçus vers la fin de l'année :

Commentaire de gueret dominique chrysalide le 2 décembre 2010 à 14:57
Quand je te Peins !

Lorsque tombe le soir, de t'avoir là, toujours,
Devant la cheminée, regardant notre amour,
Je fonds les couleurs et fais naître l'étoile
Sous la danse du feu, aux abords de ma toile.

Tu brilles dans mes yeux ; noyés dans le silence.
La lumière posée sur ton cors qui s'élance,
Attire mon pinceau sur cette ombre mouvante,
Partie de ton Eden, d'une source dormante.

Mes rêves les plus doux vagabondent un instant
Quand je déshabille ce dos, se délivrant
Sans pudeur de la soie, dévoilant ta beauté
Ma main se rapproche de la toile enflammée.

Le pinceau caresse le grain dur du tableau
Ma tête compose la rime d'un rondeau;
Perdue dans mes couleurs , déchainant mon envie,
L'âtre embrase mon coeur, mon âme inassouvie.

Aux bruissements mouillés des poils de mon pinceau,
Une forme arrondie redescend de ton dos,
Laissant apparaître la ligne de ta hanche
Annonçant ta vertu sous ma main qui s'épanche.

La toile s'achève vers le petit matin.
Sur ton corps endormi, auprès de l'âtre éteint,
Dans un regard voilé, meurt la dernière touche;
Je remonte sur toi, le drap, et sur ta bouche

Dépose les couleurs d'un baiser enchanteur.
La toile va sécher au souffle du bonheur.
Je pars d'un pas léger, laissant là, ma sagesse
Sur mes désirs ardents, imprégnés de tendresse.

je vous offre cette poésie, caline, vue par les yeux du peintre.
Commentaire de G.RARE le 30 novembre 2010 à 19:09
Je vous offre la pensée du jour :

Commentaire de G.RARE le 30 novembre 2010 à 14:47
Et bien riez maintenant ...
L'été fut chaud, et ce n'est pas du Japonais
J'ai echappé à la grippe Bachelot tout comme j'avais échappé à la canicule ; voici d'ailleurs ce que j'avais écrit à ce sujet...il faut parfois relire de près...
L’ETE FUT CHAUD
Cet été, quand j’errais dans les rues de Paris,
Je fus comme les autres bientôt... comme un rôti.
Dans les couloirs du Louvre je me réfugiai
Pour pouvoir profiter de l’air climatisé.
Le hasard me guida devant Dame Joconde
Qui, comme d’habitude, attirait un grand monde.

Le peuple émerveillé la regardait, béat,
Moi, je l’imaginais me montrant ses appas...
Soudain, en un éclair, la foule disparut :
Un étrange frisson alors me parcourut.
Je me retrouvai seul devant cette beauté
Et ressentis alors le temps comme arrêté.

Je crus à cet instant l’entendre soupirer,
Aussi, près du tableau, doucement, j’approchai,
Elle murmura alors : oh, mon Léonardo !
Je me dis : elle se trompe, me prend pour Caprio,
Elle confond le Louvre avec le Titanic,
Evacuons en douce et surtout sans panique !

Elle me fait un clin d’oeil et son plus beau sourire,
Regarde à droite, à gauche, et descend du tableau !
Puis me prend par le bras : viens mon Léonardo.
Et nous voilà partis, bras-dessus, bras-dessous,
En passant la sortie, elle me fait des bisous
Et les gardiens émus nous regardent partir.

Après un hamburger avalé chez Mac Do
Nous prenons une chambre à l’Hotel du Lido.
Pendant de longues heures alors Mona m’usa,
C’est ainsi que j’appris à faire des entrechats.
Nous partîmes en balade dans la France profonde,
Au hasard des chemins d’une humeur vagabonde.

Pendant des jours entiers elle m’expliqua sa vie
Et comment elle devint l’égérie de Vinci
Rencontré débauché une nuit sur le Po
Alors qu’il lutinait de jeunes matelots.
Certains même firent croire qu’elle n’était pas femme
Et qu’elle était Monsieur et aussi croque-madame

Il l’embaucha aussi à être son Saint Jean
Mais faire ce tableau lui dura très longtemps :
Quand il disait : souris, elle grimpait sur la table.
Quand il éternuait, elle était charitable :
Elle dégrafait sa robe en disant : à vos souhaits
Et se retrouvant nue, elle le dévergondait.

Des avis de recherches recouvraient tous les murs
Pour retrouver la belle partie dans la nature.
On soupçonna les profs et les intermittents,
On alla au Larzac voir les manifestants,
Des vieillards dans leurs lits furent interrogés,
On surveilla les Corses et tous les immigrés.

Après une dernière nuit d’étreintes amoureuses,
Mona rentra au Louvre toujours aussi radieuse.
Avec tous les ministres on fit un vin d’honneur,
Et la France du bas retrouva le Bonheur.
Elle fut interwievée à la télévision
Qui lui organisa un jour de Monathon.

Et si pour vous ce soir je fais le mirliton,
C’est bien parce que depuis j’ai perdu la raison,
Et que je fais des vers qui n’ont ni queue ni tête,
Ayant perdu l’amour de cette femme parfaite.
Et dans les rues de Lyon je déclame ces vers
En espèrant draguer la Dame de Fourvière.
Commentaire de G.RARE le 29 novembre 2010 à 10:55
Alors, comme promis, spécialement pour Tendresse, mais aussi pour tout le monde :

Un rayon de soleil, ça réchauffe le coeur,
Un rayon de soleil, ça arrête les pleurs,
Mais il faut le trouver ce rayon merveilleux
Qui combat ma tristesse et qui me rend heureux.
Ce peut être un regard, un sourire, un visage,
Ce peut être un enfant, un rire, un paysage,
Un moment de tendresse, un geste ou un mot doux.
Un rayon de soleil, c’est simple et c’est beaucoup.
Il peut donner la joie, l’amitié, la tendresse,
Il combat la colère, la peur et la faiblesse.
Un rayon de soleil, ça peut sauver la vie,
Il vient d’un camarade, d’un frère ou d’une amie.
Mais celui qui le donne souvent ne le sait pas,
Il passe son chemin et ne me comprend pas.
Un rayon de soleil, c’est simple et c’est beaucoup,
Son domaine est la vie, son domaine est partout.
Il donne la lumière qui réchauffe et rassure,
Il brise les barrières et fait tomber les murs,
Un rayon de soleil, c’est simple et c’est beaucoup.
Commentaire de brigitte diet le 29 novembre 2010 à 8:38
bonjour les amies, amis,
merci de ces partages, traces de vie éternelle dans nos coeurs,
en partage, ce poème en écho à celui d'Aimé Césaire :
J'HABITE

J’habite un rythme
Un appel lancinant
Vrillé au cœur des cellules
J’habite un cri muet
Jailli d’une source de jade

J’habite une effluve
Un vent d’algues et de mer
Lâché dans le désert d’épaves
J’habite l’encens des jours
Froissant les paysages
Familiers

J’habite en bleu
La poussière des étoiles
Le regard des enfants
En boussole élémentaire

J’habite un cap
A la pointe d’une île
Quelque part entre le ciel de ton épaule
Et l’eau de tes mains vertes
En vagues émouvantes

J’habite un langage fragile
Un fil d’or échappé
Du mystère du dire
Un esprit de feu
Suçant mon sang pour vivre

J’habite écrire
Pour respirer la fugitive
L’errante sage
Nourrie du souffle des choses.

BRIGITTE.
Commentaire de G.RARE le 28 novembre 2010 à 20:18
Petit poème sur le cirque
Une fois dans un cirque, il y avait un dompteur
Qui des bêtes féroces n'avait jamais eu peur.
Tous les soirs à la fin de son grand numéro
Dans la gueule du lion qui était le plus gros
Il y mettait la tête en toute confiance,
Le public effrayé regardait en silence...
Par un grand soir d'hiver, le gros lion s'enrhuma,
Au cours du numéro soudain éternua...
Et d'un seul coup de dent croqua le malheureux !
Moralité :
Les lions enrhumés sont les plus dangereux.
Commentaire de G.RARE le 28 novembre 2010 à 16:22
Un court poème d'humour/amour :

Un Espagnol, un jour,
Un Italien rencontra :
Ce fut le grand Amour
Entre Don Juan
Et Casanova...
 

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