Publié par Aloha 1 déc. 2015 0 Réponses 0 J'aime
Il est parti le poète, P’tit Louis du coin d’la rue Parti avec tous ses mots : Mots d’ire, mots d’or Mots d’amour ou d’faire ailleurs Mots rebelles, mots hurlant La détresse De ses compagnons de…Lire la suite →
Démarrée par Magdala. Dernière réponse 19 oct. 2015. 3 Réponses 8 J'aime
Les mots ont cessé, les yeux se disent loin, dressés sous la brise devant le soleil, avec les bêtes … Sauvage est le monde, diable qui nous retient frêle. Je te sais et ne te cherche, friable,…Lire la suite →
Publié par Magdala 18 oct. 2015 0 Réponses 0 J'aime
L'amour nous rend libre ou le contraire, être libre nous ouvre à l'amour. Alors, lorsque l'Amour refuse de se laisser enfermer, quelques-uns le traite de tous les noms d'oiseaux ... moi j'aime tous…Lire la suite →
Démarrée par Magdala. Dernière réponse 16 oct. 2015. 6 Réponses 3 J'aime
La joie, le souffle du vent au petit matin, au soir aussi, j’entends tinter les cloches des troupeaux.Partir, ainsi s’en vont les jours. Les cimes des frênes balancent leurs robes fraiches, la…Lire la suite →
Commentaires bienvenus
Je publie presque touis les jours sur mon blog des poèmes... Je ne les copie pas ici mais n'hésitez pas http://confidences-libellule.over-blog.com/... Bon, en ce moment il y a beaucoup de poème plutôt durs, la vie ne me ménage pas!
Mais il y a aussi quelques comptines ou jolis petits mots... Je serai contente de les partager aussi avec vous.
bises à tous
Belllule
JE SUIS MORT
J'ai une grande nouvelle triste à t'annoncer : je suis mort. Je peux te parler ce matin, parce que tu somnoles, que tu es malade, que tu as la fièvre. Chez nous, la vitesse est beaucoup plus importante que chez vous. Je te rencontre parce que je n'ai pas toute ma vitesse et que la fièvre te donne une vitesse immobile, rare chez les vivants. Les vivants et les morts, sont près et loin les uns des autres comme le côté pile et le côté face d'un sou, les quatre images d'un jeu de cubes. La vie et la mort s'affrontent. Le miracle est de vivre double en face de cette grande énigme et n'être qu'un. C'est notre secret. Je cède la place. Abandonne-toi. La vie est morte, vive la vie. Le poète est mort, vive le poète. Adieu. Je commence à me dissoudre. Nos traits se tissent ensemble. La ressemblance est outre. Elle émane de l'esprit. La réalité commence.
(avec la complicité des Jeans qui s'aiment : Cocteau et Marais)
Bonjour,
Je rejoins le groupe car j'aime la poésie et j'en écris, mais je le fais sur mon blog... Vous pouvez venir lire mes poèmes à http://confidences-libellule.over-blog.com/... bonne lecture à tous...
Je reste dans le groupe pour pouvoir réagir aux votres!
Bonne soirée
Comment ne pas devoir s'indigner ?
La voilà ma grande colère...
Oh non, vraiment jamais je ne vous croierai plus :
Oui vous m’avez menti lorsque j’étais enfant,
Et moi, pauvre innocent, je vous ai toujours crus
Respectant la mémoire des âges précédents,
Prenant pour vérité tout ce que j’avais lu
Et allant à la messe au moins une fois l’an.
Je croyais en un monde qui était pacifié,
Où tous étaient égaux et chacun libéré.
Oui vous m’avez menti et vous mentez encore
Avec vos croyances qui subissent la mort.
Vous nous dites toujours “aimez votre prochain”
Mais vous ne voyez pas la sang dessus vos mains,
Car il s’agit du sang des Hommes assassinés
A cause de leurs croyances ou bien de leurs idées.
Oui vous m’avez menti et vous mentez encore
Car il est des prisons où la loi du plus fort
Gouverne sans partage et viole la liberté.
Car il est des pays où l’on ne peut penser
Si on a le malheur de dire la vérité
On est mis en prison et l’on est torturé.
Oui vous m’avez menti et vous mentez encore
En disant que demain on aura du bonheur.
On massacre des enfants et assis sur vos chaises
Vous meublez chaque instant en disant des fadaises.
Des millions d’Hommes ont faim et vous vous empiffrez
En disant “c’est les autres, on n’est pas concernés”.
Oui vous m’avez menti et vous mentez encore
Et quand vous vous cachez pour fabriquer la mort
Vous avez peur des autres qui vous tueront avant.
Mais vous vous en moquez car vous fuierez devant
Et irez vous cacher sur une autre planète
En laissant sur la Terre que des cons et des bêtes.
Oh non jamais, je ne vous croierai plus
Et je me méfierai de vos idées reçues.
Heureusement, pourtant, il reste une Lumière,
Vous ne l’aurez jamais et cela j’en suis fier :
Il me reste l’Amour, oui l’Amour infini,
Malgré tous vos sarcasmes et tous vos interdits,
Et vous pouvez en rire car vous n’existez plus :
Vous étiez combattants, vous êtes combattus.
Quand j'ai rencontré l'Illumination...
Patience...Lumière...
Illumination.
(citation de R.B.)
La lumière jaillit
Du chateau de la vie.
Elle irisait le ciel
Pour me rendre éternel.
C’était une cathédrale
Aux parois de cristal...
Je ne comprenais pas
Mais je comprenais tout.
Quand je faisais un pas,
Je me trouvais partout.
Elle m’avait transcendé,
J’étais atomisé,
J’étais fils de la terre
Issu de l’univers.
Puis, petit à petit,
La lumière s’éteignit
Et je redevins moi,
Homme de par la loi.
Poème de Pablo Neruda
traduit et adapté de l'Espagnol/ Editeurs français réunis/ 1970
bien entendu, la traduction ne peux pas rendre la musicalité du texte d'origine...
Abeille blanche, ivre de miel, toi qui bourdonnes dans mon âme,
tu te tords en lentes spirales de fumée.
Je suis le désespéré, la parole sans écho,
celui qui a tout eu, et qui a tout perdu.
Dernière amarre, en toi craque mon anxiété dernière,
En mon désert tu es la rose ultime.
Ah ! silencieuse !
Ferme tes yeux profonds. La nuit y prend son vol.
Ah ! dénude ton corps de craintive statue.
Tu as des yeux profonds où la nuit bat des ailes.
Et de frais bras de fleur et un giron de rose.
Et tes seins sont pareils à des escargots blancs.
Un papillon de nuit dort posé sur ton ventre.
Ah ! silencieuse !
Voici la solitude et tu en es absente.
Il pleut. Le vent de mer chasse d' errantes mouettes.
L' eau marche les pieds nus par les routes mouillées.
Et la feuille de l' arbre geint, comme un malade.
Abeille blanche, absente, en moi ton bourdon dure.
Tu revis dans le temps, mince et silencieuse.
Ah ! silencieuse !
Cadeau ! La suite de mes poèmes d'Amour
L’être humain poursuit sa quête du Graal d’Amour, homme à la recherche de son Antinéa, femme à la recherche de son Tristan, ils rêvent, pris dans le tourbillon enivrant d’un voyage parmi les sons, les couleurs et les mouvements. Capturés par cette magie et inconscients de ses dangers, ils croient avoir trouvé la satisfaction de leurs désirs. Et c’est ainsi que l’Homme devient poète, l’Amour lui souffle des mots, une musique qui comblent ses fantasmes personnels.
Oui, je rêve de toi,
Te tenir dans mes bras,
Embrasser tes cheveux,
Etre enfin heureux.
Ta joue contre ma joue
Et ta main dans ma main,
On dirait des mots doux
Ou on ne dirait rien.
J’écouterai le bonheur
De posséder ton coeur.
Tes lèvres en un baiser
Me feraient frissonner.
J’essayerai alors
Des mots, des mots d’amour
Et aimerai ton corps
Jusqu’à la fin des jours.
J’ai envie de te faire la cour
Et te dévoiler mon amour.
Oui, je serais le ménestrel
Qui chanterait la tourterelle.
Je te parlerai des roses,
Et puis, je te dirais, si j’ose,
Pour voir le soleil de tes yeux,
Que moi aussi, je suis heureux.
J’ai envie de te faire la cour
Et je serais le troubadour
Qui chanterait les oiseaux blancs
Qui traversent les océans.
Je te parlerais des fleurs
Qui renaissent dès l’aurore.
Je chanterais la tendresse
Mais cela rime avec tristesse
Je ne peux te dire une fois encore
Mille fois merçi du fond du coeur.
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