Voici un texte reçu en écriture automatique  par une personne (Danielle, pas Danielle avec qui je travaille) qui m'a touché et me touche toujours autant :

LA CHARRUE

Pas un seul homme en ce Monde qui ne se sente ému, lorsque sa route croise le paysan et sa charrue.

Le long sillon dans la matière, dans cette boue, dans cette Terre.

Une griffure, une blessure, sur ce papier le sillon de cette encre, prépare le futur.

Je suis le laboureur, mais c'est d'entre les lignes que les forces vitales atteignent les racines.

Toi, l'homme ému, au travers de ces mots, comme l'épi de blé, tes pieds sont dans la Terre, mais ta tête est en haut.

Car Terre nourricière et soleil vivifiant, le blé monte, les mots naissent au ciel et nourrissent

nos âmes.

Le sillon est espérance de vie, les mots "espérance" tout court.

Quand cette énergie ruisselle en moi, par ma main ,un seul être, Toi, lui qui me parle

laisse au papier une trace indélébile.

En ce lieu, canal béni de ton amour pour moi, tu viens et me reposes.

Tu es là et je ne suis plus.

Mon âme s'envole et te rejoint.

Elle regarde en bas cette forme souffrante et si fatiguée par cette lutte incessante.

Non contre les autres mais contre elle.

Cette forme, c'est moi, et je la trouve hideuse toute de noir vêtue. Il faut que de sa chair, elle donne la liberté à son être pensant.

Libères-toi de ton carcan, parle et dis les choses; et sois en prière lorsque ton ange atténue

ta peine.

Danielle....