« ARRÊTE , TU ME FAIS MAL »

Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l'ours.

Lorsque nous Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous.

Lorsque nous édifions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous n'utilisons que le bois mort.

L'homme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, détruit tout.

L'arbre dit « Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ». Mais il l'abat et le débite.

L'esprit de la terre le hait. Il arrache les arbres et les ébranle jusqu'à leurs racines. Il scie les arbres.

Cela leur fait mal. Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l'homme blanc démolit tout.

Il fait exploser les rochers et les laisse épars sur le sol. La roche dit « Arrête, tu me fais mal ». Mais l'homme blanc n'y fait pas attention.

Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu...

Comment l'esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc ?

Partout où il la touche, il y laisse une plaie.

Vieille sage Wintu (Indiens de Californie)

 

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Réponses à cette discussion

Echo à mon hêtre de la forêt d'Halatte, abattu récemment par les garde-forestiers 

Depuis vingt ans c'était mon arbre de méditation, de vibrations, de contemplation, de réconfort...

des jeunes feuilles douces de printemps, abritant ou rafraîchissant l'été, lumineux l'automne et chaud l'hiver...

Lui était à sa place depuis environ cinquante ans, parfois, je l'ai entendu grandir...

Je me recueille près de sa souche très abîmée par la violence du tronçonnage

J'appose mes mains dessus pour nous consoler...

Que les forêts ne deviennent pas cimetières!

Merci Rascasse pour ce texte

Merci à toi de commenter et de plus je comprends ta sensibilité car

je ressens la même chose avec les arbres

Bonne soirée

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