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La méditation
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Lien permanent Réponse de Mathieu Christol le
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Lundi 13 septembre 2010- Par Mathieu
La guérison psychique et la prière d'envoi d'énergie positive à quelqu'un passe-t-elle par la pratique de pensées positives ou bien par un silence d'ouverture sans "objet" ?Je crois que ma méditation est encore trop mentale, parce que je ne sens pas toujours la différence entre le niveau mental et l'ouverture de la conscience qui s'exprime dans les sens (présence, joie, paix, pensée), en fait je veux encore trop "diriger" la méditation vers une personne, l'autre, moi-même ou un groupe ?
Qu’est-ce que la méditation ?
Il existe plusieurs types de méditations, notre état de méditation, de conscience.
Je vais tenter de les décrires dans un ordre croissant par rapport à l'évolution de la conscience.
Pour autant, suivant le moment, l'une peut être plus appropriée que l'autre :
La relaxation
C'est la première forme de méditation à mon sens.
Le fait de s'asseoir, de se relâcher, de se détendre amène un apaisement.
Se relâcher comme on dit communément, « faire le vide », provoque une ouverture et une harmonisation qui nous apporte un bien être.
Quand le bien-être monte, si notre esprit ne s'agite pas, le bien-être croît et sans le savoir nous entrons dans un état de méditation furtif au début, mais si on pratique régulièrement la relaxation, pas à pas elle se transforme en méditation paisible sans pensées.
La concentration
Quand nous souhaitons méditer, ce souhait, qui est de l'ordre de la volonté ne permettra pas ce qui est décrit juste en avant.
Aussi, lors de la relaxation, quand le bien-être arrive, notre attente de ce bien-être ne lui permet pas l'accès.
Enfin, simplement notre esprit et notre conditionnement s'agitent quand le silence arrive et l'esprit le dissout.
Alors nous pouvons utiliser la concentration pour court-circuiter l'agitation de notre esprit.
La concentration sur notre respiration, la concentration sur une fleur, une image inspirante, une pensée positive, une partie de notre corps, une mélodie, un parfum...
Parfois même expérimenter en méditation, nous nous trouvons bloqué à un moment, souvent cela est dû à un passage d'un stade à un autre ou à une ouverture plus grande.
Là, nous pouvons utiliser la méditation concentration sur notre blocage jusqu’au moment où notre esprit s'apaise devant ce blocage et que nous puissions voir l'envers de notre tension négative. Alors un courant d'amour peut naître si à ce moment, nous restons concentré sur notre problème sans être perturbé par la naissance du courant d'amour, cet amour va alors croître et il emportera nos tensions, ses peurs et mémoires, et nous fera basculer dans l'état de paix intérieure et de joie qui fera pas à pas naître la gratitude.
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Mardi 14 septembre 2010- Par Mathieu
La prièreDans la forme il existe une infinité de prières.
Mais dans l'essence il n'y a que deux formes de prière.
La prière - demande et la prière - don.
Les deux ont leur sens et leur fonction :
1 La prière - demande
La prière - demande pour soi est la plus limitée de toutes les prières quand elle est pratiquée abusivement et sans écoute. Mais elle est nécessaire quand nous sommes dans le doute, la détresse ou plus humblement quand on souhaite apprendre la spiritualité, l'amour, l'humilité et toute valeur pour laquelle on se sent encore loin d'elle.
Dans ce dernier cas nous pourrions parler de demande égoïste positive car si ces valeurs entrent en nous et s'éveillent en notre être, c'est ce que nous deviendrons et au delà de nous, c'est le monde qui en profitera.
Et avant de passer à une autre prière - demande, je dirais :
Pour donner à boire de l'eau à un autre il faut remplir le verre avant de le tendre. De même pour laver le verre il faut le mettre sous l'eau.
La prière - demande pour autrui de façon désintéressée n'est vraiment et pleinement réalisable qu'à la condition de pratiquer la première prière.
Pour autant la pratiquer développe notre compassion.
Cette prière de demande faite pour un ami en détresse peut être efficace pour l'ami en question mais aussi pour nous car souvent nous demandons pour les autres ce que nous voulons pour nous-mêmes sans savoir si c'est aussi le souhait d'autrui.
Par contre si nous répétons suffisamment longtemps une prière pour le plus grand nombre avec la conscience que nous faisons partie de ce monde, un processus d'éveil en nous peut produire une ouverture à la conscience collective où tous les êtres sont frères ou soeurs.
Notre conscience passe dans les fréquences du divin et peut apprendre :
De grandes pensées inspirantes envahissent notre esprit, ces pensées pures nous conduirons tôt ou tard vers le silence vivant et conscient.2 La prière - don : l'offrande.
Là, la prière est gratitude, elle ne vise personne et est sans attente de retour.
« Merci mon Dieu » ou « Je rend grâce à la vie ».
Une prière d'amour, de reconnaissance envers le monde et la vie, envers tous les êtres quels qu'ils soient dans la conscience de notre interdépendance.
« Merci à tous les êtres qui participent à ce repas qui est devant moi, puissiez-vous recevoir mon amour ».
« Puisse toute chose être bénie»
etc.
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La communication avec le divinLa méditation « communication avec le divin » demande une maîtrise minimum de la relaxation, de la concentration et de la prière (maîtrise ne veut pas dire être expert).
Malgré tout, cela peut s'enclencher sans que l'on soit passé par les trois premières étapes, mais, nous n'aurons pas de stabilité dans ce domaine.
Relâcher, être capable de se concentrer vers un objectif et de prier sans condition.
Notre coeur s'ouvre de plus en plus et nous pouvons apprendre à nous aimer véritablement et à servir son prochain de façon invisible.
Nous sommes de plus en plus réceptifs aux grandes pensées pures qui se logent en nous quand nous demandons à partager avec les fréquences de lumière des mondes invisibles.
Plus nous allons nous aimer, moins nous aurons de tensions, plus les êtres divins pourront rentrer en contact avec nous facilement et vice et versa.
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La méditation 3/4 (Communication avec le divin) .....
Mais attention, ceci, bien qu’étant attrayant est loin d'être une fin en soi et ne peut être une preuve d’une quelconque réalisation.
Cette étape annonce notre naissance dans le monde spirituel invisible.
C'est une véritable aide pour découvrir intérieurement qui nous sommes (ce que nous sommes n'est ni ce que nous étions, ni ce que nous serons, cela na rien à voir).
Par contre, il y a un travers à ce stade à éviter.
Souvent, il est conseillé de ne rien demander d'égoïste car ouvert aux sphères spirituelles, nos demandes égoïstes ne peuvent être repondues que par des êtres limités et si ces demandes sont trop répétitives elles abaisseront nos fréquences et amèneront de la souffrance, dûe à la nature de la demande.
Mais comme pour la prière, parfois un peu d'égoïsme permet de s'ouvrir à autre chose, ensuite à condition de ne pas s'y attarder et que rien ne soit négatif dans la demande.
Les demandes dans la communication répondent aux mêmes lois que pour la prière, à la différence que vous recevez des réponses télépathiques, cela se vît comme une conversation.
Quelques pensées clefs dans ce domaine :
Les êtres divins ne répondent jamais par oui ou non (la dualité n'existe pas dans ces fréquences).
Les êtres divins ne se nomment jamais (il n'y a pas d'identification dans l'univers divin).
Les êtres divins ne répondent qu’aux questions spirituelles ou à celles qui servent le plus grand nombre.
Si les êtres divins répondent à nos préoccupations personnelles, c'est qu'ils veulent nous ouvrir plus aux autres et leur réponse sera dirigée à l'aide au plus grand nombre.
Enfin « je » n'existe pas chez les êtres divins.
Les êtres divins les plus « élevés » sont pur amour. Leur réponse ne passe pas par l'esprit et s'inscrit directement dans notre être. Nous ne nous apercevons de leur intervention que par notre transformation après coup.
Je ne parle pas des êtres de fréquences intermédiaires, car l'important est d'apprendre à aimer alors plutôt que de communiquer avec les êtres intermédiaires aux plus hautes fréquences, il est plus utile de leur transmettre gratuitement notre amour et gratitude car nous sommes tous interdépendants.
À ce stade, en même temps ou peut-être un peu avant, l'amour inconditionnel ce développant, ce qui va le freiner, ce sera le mensonge contre nous-même.
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Jeudi 16 septembre 2010- Par Mathieu
L'attention : la contemplationCe stade peut surgir avant la communication avec le divin ou en même temps.
Là, l'amour inconditionnel s'éveille, nous avons développé assez d'amour pour nous-même et les autres, notre conscience d'interdépendance est plus stable.
Ce qui va freiner ce développement où nous faire sortir de cet état, c'est le mensonge sur nous-même.
Arrivée à ce stade, la concentration n'a aucun résultat et même fait obstacle.
La concentration est issue de la volonté, la volonté sort de la croyance que nous sommes une entité séparée. C'est l'esprit spirituellement immature qui fonctionne ainsi pour continuer le chemin, il va falloir laisser cette fois complètement place à l'âme.
L'âme est unifiée et divine, consciente qu'elle est tout. Au-delà du fait que l'autre et moi sommes unis, l'autre est moi et je suis l'autre, tout n'est que jeu d'illusion.
L'amour s'amplifiant, toute forme de tension d'existence par soi-même s'agite en nous, par peur de cette forme d'amour.
Car cet amour là naît du silence vivant et les entités isolées en nous prennent cela pour la mort, alors que cela est Vie.
Comment aider ces tensions intérieures : par l'attention. La seule attention comme des parents présents regardant sans réagir leurs enfants se chamailler, conscients de la présence des parents et qui ne se permettront pas d'aller trop loin et si ce n'est pas le cas, les parents conscients d'eux-mêmes, par un haussement de voix, stopperont les débordements de leurs enfants sans difficulté.
Les enfants se sentant aimés, pourront parcourir leur chemin vers la maturité.
Ici, le parent étant l'âme, son attention vers l'esprit va accélérer sa maturité.
L'esprit va grandir et une fois devenu adulte il sera sans esprits, pure lumière à l'image de son essence : l'âme divine.
L'absorption :
L'état le plus élevé et le plus profond de méditation nommé Samadhi chez les yogistes :
Ici, l'esprit libre de toute attache, attentif à toute chose reste une conscience de soi.
Conscient de cela, nous lâchons peu à peu et sommes absorbés par le divin, la totalité, nous pénétrons l'essence de toute chose, le non-être.
Bien sûr ce stade est « le bout du chemin ». Pourtant, à tout moment, frappés par une merveille, un instant tout fait silence en nous et nous devenons cela.
Quand nous pouvons pratiquer cela, c'est que nous sommes à un niveau avancé de méditation.
Si nous devenons cela de façon permanente, alors nous pouvons vraiment parler d'éveil ou d'illumination.
Mais cela aussi se nomme mort !
Un être humain qui développe cet état complètement, son corps ne peut survivre dans les fréquences de notre monde physique actuel.
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