Dimanche 9 septembre 2012
- Par Mathieu
Jolie larme, telle un miroir où le soleil s'y reflète quand l'obscurité nous traverse.
Larme, semblable à la lueur du soleil à venir.
Je te vois blottie entre la fin de la nuit et le début du jour.
Comme une bénédiction pour l'âme en croissance, tu es l'arme !
Témoin de l'incapacité et la petitesse du corps, trop lourd, quand il est seul.
Larme, témoin de notre idéal et de nos espoirs cachés.
Sublime larme, tu es l'eau sacrée qui coule sur l'ardeur enflammée de notre petit égo pour abolir son empire.
Petite larme, tu es douce, quand tu coules sur ma joue, alors que mes yeux piquent et mon coeur s'opprime.
Chargée du sel de la vie, tu appelles à la consolation du couple sacré et à la présence de leur union.
Voici que je te sèche, maintenant, puisque tu me désires droit et souple, pour avancer vers la vie et la joie éternelle, afin que tu puisses couler une dernière fois pour célébrer le mariage du corps et de l'âme.