Les Vérités Cachées – Un Monde Meilleur – Une Meilleure Santé – Un Esprit Sain

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Les Vérités Cachées – Un Monde Meilleur – Une Meilleure Santé – Un Esprit Sain

Nous allons vers un monde meilleur et j’ai pensé qu’il serait bon de partager  les messages interressants que je reçois, et si vous en avez-vous aussi, n’hésitez pas à les poser dans le forum de discussion

Membres : 9
Modification : 20 sept. 2012

Fraises espagnoles/ scandale écologique

il est toujours interéssant de constater « entre autre » ce que nous avons dans nos assiettes, ainsi que de l’impact sur notre santé, physique, émotionnelle, humaine, environementale…

Très instructif ! 

 

 

Non seulement les fraises importées d’Espagne n’ont aucun goût, mais elles représentent une catastrophe environnementale et sanitaire. Voici de quoi vous en dégoûter à tout jamais…

D’ici à la mi-juin, la France aura importé d’Espagne plus de 90 000 tonnes de fraises [1]. Enfin, si on peut appeler fraise ces gros trucs rouges, encore verts autour de la queue parce que cueillis avant d’être murs, et ressemblant à des tomates ; avec d’ailleurs à peu prés le goût des tomates. Si le seul reproche envers ces « fruits » était leur fadeur, après tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d’avoir acheté un produit qui se brade actuellement entre 2 et 3 euros le kilo dans les marchés et les grandes surfaces, après avoir parcouru 1 500 kilomètres en camion. A dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 10 000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en CO2 et autres gaz d’échappement. Car la quasi-totalité de ces fruits poussent dans le sud de l’Andalousie, sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir, l’une des plus fabuleuses réserves d’oiseaux, migrateurs et nicheurs d’Europe.

Il aura fallu qu’une équipe d’enquêteurs du WWF s’intéresse à la marée montante de cette fraise hors-saison, pour que commence à être révélée l’aberration écologique de cette production qui étouffe la fraise française dont une partie, d’ailleurs, ne pousse pas dans de meilleures conditions écologiques quand elle provient également de serres chauffées. Ce qu’on découvert les envoyés spéciaux du WWF et ce que confirment les écologistes espagnols illustre la mondialisation bon marché.

Cette « agriculture » couvre près de 6 000 hectares dont une bonne centaine empiète déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national. Officiellement, 60 % seulement de ces cultures sont autorisées ; les autres sont des extensions « sauvages » sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes. Les fraisiers destinés à cette production, bien qu’il s’agisse d’une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année. Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont enfournés en plein été dans des frigos qui simulent l’hiver pour avancer leur production. A l’automne, la terre sableuse est nettoyée, stérilisée, la microfaune détruite, avec du bromure de méthyl et de la chloropicrine. Le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d’ozone signée en 1987 (dernier délai en 2005) ; le second, composé de chlore et d’ammoniaque est aussi un poison : il bloque les alvéoles pulmonaires en entraînant de violentes douleurs. Il a longtemps servi de gaz de combat et a été utilisé pour la dernière fois par Ali Hassan Al-Madjid dit Ali le Chimique, au Kurdistan, contre les Chiites et contre les Iraniens pour le régime de Saddam Hussein, ce qui lui a valu l’année dernière une condamnation à la peine de mort…

Qui s’en soucie ? La plupart des producteurs de fraises andalouses emploient une main d’œuvre marocaine ou roumaine, des saisonniers ou des sans-papiers sous-payés et logés dans des conditions précaires, se réchauffant le soir en brûlant les résidus des serres en plastique qui recouvrent les fraisiers au cœur de l’hiver. Un écolo de la région raconte l’explosion des maladies pulmonaires et des affections de la peau. 

 

Les plants poussent sur un autre plastique noir et reçoivent une irrigation goutte à goutte qui transporte les engrais, des pesticides et des fongicides. Pour le lecteur dont l’appétit ne serait pas encore coupé, continuons.

Les cultures sont alimentées en eau par des forages dont la moitié a été installés de façon illégale et dont 80 % tirent plus d’eau qu’ils ne sont autorisés à le faire : en moyenne 4500 m3 par hectare. Ce qui transforme en savane sèche une partie de cette région d’Andalousie, entraîne l’exode des oiseaux migrateurs et la disparition des derniers lynx pardel, petits carnivores dont il ne reste plus qu’une trentaine d’individus dans la région. Leur seule nourriture, les lapins, sont en voie de disparition. Comme la forêt, dont 2 000 hectares ont été rasés pour faire place aux fraisiers. La saison est terminée au début du mois de juin. Les cinq mille tonnes de plastiques, le noir et le blanc, sont soit emportés par le vent, soit enfouies n’importe où, soit brûlées sur place. Et les ouvriers agricoles sont priés soit de retourner chez eux, soit de s’exiler ailleurs en Espagne. Pour se faire soigner à leurs frais après avoir respiré les produits nocifs.

 


La production et l’exportation de la fraise espagnole -l’essentiel étant vendu avant la fin de l’hiver et en avril- représente ce qu’il y a de moins durable comme agriculture et bouleverse ce qui reste dans le public comme notion de saison. Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc où les industriels espagnols de la « fraise » commencent à s’installer. Avant de venir de Chine d’où sont déjà importés des pommes encore plus traités que les pommes françaises.

Dommage que les consommateurs se laissent prendre, comme ils se laissent prendre aux asperges « primeur » en provenance de la même région et bénéficiant des mêmes soins chimiques. Au lieu d’attendre quelques semaines que les producteurs de proximité offrent les mêmes produits sur des marchés de proximité.

 

Note

[1] Pour une consommation française marchande annuelle de 130 000 tonnes

 


Forum de discussion

A propos de la culture des fruits

Publié par cremer-desvages françoise 6 juil. 2011 0 Réponses

Je voulais dire OMS

A propos des importations des fruits et légumes d'Espagne

Publié par cremer-desvages françoise 6 juil. 2011 0 Réponses

Il y a plusieurs mois que j'ai regardé un reportage sur les pratiques de culture de L'Espagne , c'est proprement scandaleux de voir que l'Europe autorise ces types de cultures au détriment de la…Lire la suite →

Commentaires

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Commentaire de Marie-Blanche CAUMON le 13 Juillet 2011 à 1:41
On peut éliminer les métaux lourds avec, entre autre méthode, du charbon et de l'argile en complément alimentaire mais y a-t-il une méthode pour ce genre d'empoisonnement?
Commentaire de Emmanuel le 12 Juillet 2011 à 10:29

A mon avis les pesticides ne sont pas éliminés par la cuisson, peut-être même donnent-ils des molécules plus dangereuses encore !

Sur http://www.eco-bio.info/forum/upload/topic/1453-cuisson-a-la-vapeur... il y a d'autres remarques

Commentaire de Marie K. le 12 Juillet 2011 à 9:07

Mes amis, j'ai une question à vous poser:

Savez-vous si des produits contenant des pesticides que l'on mange une fois cuits, sont tout autant toxiques que crus?

J'ai posé cette question au chimiste du laboratoire cantonal de Lausanne, il y a deux ans, afin de connaître l'effet des pesticides après la cuisson.

Il m'a dit qu'on ne lui avait jamais posé cette question!

Commentaire de Marie-Blanche CAUMON le 7 Juillet 2011 à 19:37

Bonjour,

 

Effectivement cela confirme aussi les informations que je reçoit d'un peu partout. Nous en sommes arrivés à oublier que la France était le grenier de l'Europe et que les agriculteurs ont besoin de soutient dans la mesure où ils ne font pas n'importe quoi. de plus en plus de personnes ont envie de cultiver leurs fruits et légumes pour éviter de se laisser empoisonner. En outre, comme tu le dis pour cette production intensive tout l'écosystème est menacé sans vergogne. A part boycotter ces produits, je ne sais pas ce que nous pouvons faire...Si vous avez une idée...

Commentaire de Marie K. le 6 Juillet 2011 à 19:04

Bonjour!

Je suis très heureus de découvrir ce nouveau groupe et je me réjouis de toutes les discussions et commentaires.

Commentaire de PRISCA le 6 Juillet 2011 à 12:57

Cela confirme ce que j'avais vu dans un reportage à la télé. :-(

C'est affligeant de voir que l'Espagne ferme autant les yeux sur de telles pratiques inacceptables ! :-(

Merci Martina Jade d'avoir crée ce nouveau groupe ! ;-)

Je vous souhaite une belle journée lumineuse ! :-)

 

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