Qu'il est bon et lumineux de pardonner,
à "ceux qui nous ont offensés" ...
J'ai pardonné au père de mes enfants ... 12 ans de lutte, haine, souffrance ...
Je l'ai contacté il y un mois pour lui dire que je mettrai tout en oeuvre pour qu'il puisse retrouver ses trois enfants et ainsi, connaître ses 7 petits enfants, La conversation s'est bien passée : sans heurts, sans règlement de compte, sans haine : il s'agissait surtout des enfants ...
Je ressentai tellement sa souffrance, que je me sentais presque coupable de vivre auprès de mes petits dans de bonheur partagé ... et pas lui !
Je l'ai vu hier soir ... nous avons longuement discuté, apaisé les rancoeurs, pansé les blessures, parlé des enfants et de leurs petits, Beaucoup d'émotion .... partagée ... et d'espoir.
Qu'il est bon de pardonner ...Lui aussi m'a pardonnée ...
J'ai aujourd'hui la "certitude" que la rancune et tous ses parasites, ne font que nous ronger un peu plus chaque jour comme une gangrène.
Nous ajoutons alors à notre fardeau une lourde charge qui nous diminue, nous courbe, nous empêche de voir la lumière ...
Déposons cette charge pour bâtir un édifice tourné vers la lumière ... Et connaître le véritable sens du mot "aimer"
Claudie.
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Le pardon c'est simple :
- c'est regarder la vie devant soi,
- se libérer de l'emprise du passé qui vous empêche d'avancer (comme marcher en regardant derrière soi, y a de grande chance de se cogner contre un poteau ou un mur),
- se libérer du sentiment de culpabilité d'avoir accepter ce qui nous semble inacceptable, se pardonner à soi afin d'aller vers l'avenir,
- pardonner à l'autre parce qu'il a été un élément de notre évolution psychologique, qui nous permet aujourd'hui de regarder devant nous le JOUR que nous vivons en ce moment, et l'AVENIR que nous construisons.
On ne peut pas marcher toute sa vie avec des caisses de rancunes, de haines et autres sentiments qui pèsent lourds et nous empêche de vivre.
LE PARDON LIBERE, largue les amarres de notre bateau vie.
Si cela ne vous semble pas évident, eh bien bon courage dans votre perpétuel déménagement de sentiments lourds, difficiles.
J'aime d'abord la vie, tout ce qu'elle m'a appris, et demain est radieux !
Les mois ont passé depuis "cette réconciliation" et .... l'humilité a fait son oeuvre ...
Aujourd'hui mes enfants et petits enfants ont un père et grand-père ... heureux ... de les avoir retrouvés !
j'en suis très heureuse ... Ils se "réapprivoisent" petit à petit et ils sont su mettre de coté les vieilles rancoeurs ...
Mon ex-mari me tiens informée régulièrement de ses contacts avec les enfants, ils ont partagé un repas "familial" qui n'était pas arrivé depuis 13 ans ... Je suis apaisée ... soulagée ...
Très contente Claudie de cette nouvelle harmonie pour toi, tes enfants et pour toute votre famille. Comme quoi le pardon lorsqu'il est accordé avec Amour peut apporter une libération pour tous ... Mais je sais pas facile mais tellement bon lorsque tout se met en place
Bien à toi
Heureuse de te retrouver Brisemarine ...
Je reviens parmi vous ... pourtant je viens de déménager !!!! rires ...
Je suis "enfin" au bord de la mer ... Que du bonheur !
Oui, le pardon commence par soi même et cette liberté que je trouve me permet de demander pardon et de pardonner.....
Je pense que le maître mot est : "compassion" !
Comme tout le monde ou presque j'ai souffert de "mes" séparations : à tord ou à raison. il est vrai que l'âge nous donne à réfléchir et a comprendre nos erreurs. Nous perdons trop rapidement notre âme d'enfant. Si Pascal disait que l'Homme est un animal intelligent et si vous enlever cette intelligence de naissance nous devenons des animaux mués par nos instincts... Nous perdons alors cette âme d'enfant et de partage qui qualifie l'Homme.
Soyez bien heureuse d'avoir, au bout de temps d'années, eu le courage de reconnaitre votre erreur ! Quel bonheur doit retrouver votre ex ! Et, quel soulagement pour vous de voir enfin vos enfants heureux !
Je connais ! Je n'ai pas vu suffisamment mon père pour vos même raisons. Maintenant c'est trop tard !...
Gevial
"bonsoir à tous et à chacun,
je m'adresse à vous pour la première fois, réellement touché par vos échanges...
Le pardon est pour moi un sujet...étrange... Je me sens étranger à ce sentiment, ressentant au fond de moi même que cette qualité n'appartient pas à l'humain...
Qui suis je ou qui serais-je pour avoir le droit, la capacité à pardonner à quelqu'un. je sens cela au dessus de moi, dans le sens de "au delà de l'humain....
Quand on me blesse, ou me fait du mal, je ne sens pas le besoin de pardonner ; j'"accuse réception" de l'attitude de l'autre, pourtant j'ai mal, bien sûr, comme tout le monde.
j'aurai tendance à vivre le pardon comme un acte de domination de l'autre, signifiant "j'ai raison", "je sais que tu as (eu) tort, alors je je pardonne...
Si j'ai intégré l'idée que la vérité n'existe pas et que chacun est dans sa propre cohérence ; alors le pardon ne se justifierait pas.... Voilà où j'en suis aujourd'hui, dans mon ressenti et ma réflexion ; j'avais envie de partager cela avec le groupe, merci de votre lecture et de vos feed back...
Avec Amour, Patrick"
Merci pour ces mots Patrick, je ne savais pas comment exprimer mon vécu mais c'est exactement mon ressenti vis à vis du pardon.
Les événements sont là, j'en ai pris acte et je vis avec comme une expérience parmi tant d'autre. J'ai accepté la vérité de "l'autre" comme étant la sienne et non pas la mienne....et j'avance.
Merci simplement
Oui ok avec cela bien sur et le plus dur c''est se pardonner a soi!
ps c'est vria que pardonner c'est aussi se reconnaitre un pouvoir un droit au fond c'est plus juste d'accuser réception pour celuiqui a souffert et pour celui qqui a fait souffrir se confronter a ses actes et puis laisser vivre!
das toute relation j'ajoute qu'il y a du 50 50 bien souvent.... donc.....
Le jour où j'ai pris conscience de ce que pouvais m'apporter le pardon, j'ai franchi le plus grand pas de ma vie....
Ce jour là, j'ai rendu à ceux qui m'avaient offert avec générosité le statut de victime. C'est compliqué d'expliquer, mais en étant victime je donnais du pouvoir, en rendant ce statut je me suis libérée de l'emprise.