Je connais un endroit ... Surtout ne regarder que devant soi Là où la mer sombre rejoint le ciel chargé De nuages gonflés qui dansent bousculés
Cette mer du nord que j'aime contempler Assise sur le sable parmi les coquillages échoués Les yeux perdus entre l'eau et le ciel Que viennent animer mes chers goélands Ivres de liberté
Derrière moi les usines crachent ... Mes sens oublient cette pollution Un instant ... Pour vivre l'illusion de cette immensité de beauté de liberté
Ses parfums se sont dissipés Le vent, qui ne quitte jamais cet endroit Comme pour chasser ce que l'homme a pollué M'apporte comme une caresse, L'odeur de la mer retrouvée.