Comment se préparer pour la prochaine puissante tempête solaire ?
Survivalisme :
Comment se protéger des effets d'une super-tempête solaire ?
Les réseaux de transport d'électricité et les systèmes électroniques actuels sont vulnérables aux tempêtes solaires © NASA
Cela fait déjà un certain temps que les chercheurs de vérité prennent en compte la menace que fait peser une super-tempête solaire sur notre civilisation. Désormais, certains médias officiels commencent timidement à évoquer ce risque majeur. Selon ces derniers, les prochains mois pourraient s'avérer dangereux pour les réseaux de communications et les satellites. En outre, des pannes de courant générales (black out) pourraient également survenir, paralysant une région du monde quelques semaines voire plusieurs mois.
Pour ce sujet comme pour tant d'autres, les médias alternatifs dits "conspirationnistes " jouent un rôle précurseur en proposant des informations qui serons avalisées ultérieurement par les médias officiels.
C'est ainsi que les chercheurs de vérités connaissent déjà les risques encourus au niveau des réseaux de transport électrique, des réseaux de distribution d'eau et même des centrales nucléaires.
Le contrecoup d 'une super-tempête solaire signifie implique de vivre dans un monde sans électricité ni eau potable avec tous les troubles sociaux et sanitaires que cela entraîne.
Mais tandis que les médias officiels minimisent ces conséquences afin de ne pas paniquer la population, les chercheurs de vérité savent que le pire pourrait survenir demain et s'y préparent en conséquence...
En 1859, la super-tempête de Carrington était assez puissante pour sonner le glas d'une civilisation technologique. Plus près de nous, en 2003, une éjection de masse coronale (EMC) classée X 28 fut mesurée avant la saturation des détecteurs, cette fois encore, si elle avait été dirigée vers la Terre, elle aurait stoppé net le fonctionnement de notre société, elle aurait également pu signifier la fin de toute vie évoluée sur Terre en cas de défaillance des centaines de réacteurs nucléaires disséminés sur le globe.
Si pour diverses raisons, les autorités n'ont pas réellement pris en compte ce véritable coup de semonce que représente l'EMC de 2003, chacun à la possibilité à titre individuel de prendre diverses mesures de précaution pour faire face à ce phénomène dont la portée va de la panne de courant limitée au cataclysme planétaire global.
Les mesures à prendre pour faire face à une super-tempête solaire sont assez simples, elles s'articulent autour de 3 phases :
Première phase : Vigilance
Être en état de veille, signifie être prêt à mobiliser ses ressources dés le premier signal. Le fait que la menace ait déjà été évoquée dans les mass-médias et qu'une période à risque ait été définie (courant 2013) est suffisant pour passer en mode de vigilance.
Divers sites officiels fournissent des infos sur l'état du soleil et plusieurs internautes se consacrent à la surveillance du soleil. Une tempête solaire est la conséquence d'une éjection de matiére coronale à partir d'un groupe de taches. Plus ces taches sont grosses, plus le risque augmente. et si les taches font face à la Terre, le risque augmente d'autant.
La surveillance de la météo solaire peut vous donner jusqu'à 48 heures de préavis avant l'impact de l'éjection de masse coronale. Mais attention , plus la tempête est puissante et plus vite les particules atteindrons la Terre ce qui raccourcit ce délai de préavis.
Seconde phase : préparation (48 heures et avant)
(à condition d'avoir été prévenu, averti ou de chercher les infos de "ce qu'on ne nous dit pas)
A ce stade, l'éruption solaire s'est déjà produite, grâce au monitoring, vous étés prévenus qu'une super-tempête est en route, vous pourrez donc utiliser le temps qu'il vous reste pour passer à la phase active en vous procurant, si je n'est déjà fait, le minimum vital pour vous et votre entourage : argent liquide, denrées alimentaires, eau potable, groupe électrogène, carburant, médicaments, etc...
Quand le vrai survivaliste se sera déjà préparé à divers cataclysmes possibles, le simple chercheur de vérité mettra à profit un certain laps de temps pour agir. En cela, il est tout de même supérieur à l'individu moyen qui s'informe via les médias officiels et qui sera pris totalement au dépourvu par la catastrophe.
Le mieux que ce dernier puissent espérer, c'est se battre avec le reste du troupeau pour acquérir des biens d'urgence après que les autorités eurent averti de l'imminence du cataclysme. On serait alors dans une situation de panique, or c'est ce que les autorités craignent le plus. c'est pour cela qu'elles minimisent systématiquement le danger que représentent les éruptions solaires.
24 heures avant l'impact, les médias pourront relayer l'info et éventuellement parler de possibilité de pannes de courant mais dites vous bien qu'ils seront toujours en dessous de la vérité afin de ne pas générer de mouvement de panique.
Le dernier acte de la phase préparatoire consistera à couper le compteur électrique. En effet, si la tempête est suffisamment puissante alors son impact pourrait être comparable à celui d'une bombe EMP. Dans ce cas de figure, tout appareil relié au réseau sera grillé. Pour plus de sûreté, il faut débrancher tous les appareils de leur prise électrique.
Troisième phase : Protection (au moment de l'impact et avant)
Quelques soient les avertissements, il y aura toujours des gens qui s'obstineront à ne pas prendre la menace au sérieux. Face aux bouleversements climatiques, ils diront quelque chose du genre "j'y croirais quand il y aura de la neige en Juillet à Malaga", face aux invraisemblables météores qui traversent l'atmopshère quotidiennement, ils diront "c'est juste une avion, je vois de la fumée sortir de ses réacteurs" et ainsi de suite... Les gens dans leur grande majorité préférerons élaborer diverses stratégies pour nier le danger plutôt que de mobiliser leurs ressources afin d'y faire face
C'est à eux que s'adresse avant tout la troisième phase de l'exercice. Si les 2 premières ne constituent que des mesures de précaution car on ne peut savoir avec certitude quelle région du monde sera touchée, la dernière phase est consacrée aux dernières mesures qui serviront à sauvegarder quelques biens qui pourraient s'avérer de précieux trésors dans un monde post-technologique.
De ce point de vue, le survivaliste peut avoir pensé à construire des cages de Faraday afin d'y abriter certains objets électroniques indispensables. Ces cages empêchent les ondes électromagnétiques d'y pénétrer et d'endommager les pièces électroniques qui s'y trouvent. Il en existe de diverses sortes.
Une salle peut même être équipée d'une cage de Faraday, il suffit de recouvrir les murs, le sol et le plafond d'un grillage pour l'isoler de la plupart des ondes électromagnétiques.
Cage destinée aux personnes électro-sensibles
Évidement, il s'agit là d'une solution extrême réservée à des usages professionnels. la plupart des gens n'ont ni le temps ni les moyens de construire ce genre de système. Il suffit alors de construire des boites, de les recouvrir avec du papier aluminium et d'y déposer les appareils électroniques à protéger.
Le dispositif pourra être complété en mettant les appareils dans des sachets anti-électricité statique tels que ceux mêmes qui protègent les disques durs et les cartes mères.
Ce dispositif a le mérite d'être peu coûteux mais nécessite un minimum de temps avant d'être mis en oeuvre. Un temps dont ne disposerons pas la plupart des gens pressés par l'imminence du cataclysme.
Heureusement, il existe toujours des solutions de dernière minute. Même si la grande aurore boréale commence à pointer à l'horizon (signe que la tempête géomagnétique approche), celui qui n'aura rien prévu aura toujours le moyen d'utiliser des cages de Faraday de fortune.
Première solution, le four à micron-ondes. Il est constitué d'un blindage efficace aux diverses radiations électromagnétiques. Divers objets de petite taille tels les disques durs, les téléphones portables, les radios, les lampes de poche, les talky walkies peuvent y être abrités (là encore prévoir de préférence des sachets de protection).
Autre solution : La poubelle métallique. Des appareils de plus grande taille peuvent y être entreposés à condition de la sceller avec son couvercle. De manière générale, toute boite métallique scellée peut servir de cage de Faraday.
Et en dernier recours, une carrosserie de voiture peut servir de cage de Faraday, les appareils les plus sensibles devront alors être placés dans le coffre.
Quelques minutes peuvent donc suffire à mettre à l'abri quelques appareils qui pourraient s'avérer indispensables dans le genre de situation extrême que peut générer une super-tempête solaire et, à condition d'avoir été averti, quelques heures suffiront à constituer un stock de denrées nécessaires à la survie dans une société à complètement à l'arrêt. C'est peu de choses par rapport aux dégâts que peut générer un tel cataclysme mais c'est la seule possibilité qui nous reste à titre individuel vu l'incurie générale des pouvoirs publics en matière de gestion des risques comme en témoigne la récente catastrophe de Fukushima.
Le principal risque de notre époque
Les super-tempêtes magnétiques ne sont pas des accidents mais font partie du cycle normal du soleil.
C'est à intervalles réguliers que notre planète est frappée par ce phénomène. Si par le passé, elles ont pu passer inaperçues, aujourd'hui les choses sont différentes. Tout d'abord le champ magnétique terrestre qui constitue un bouclier est devenu une vraie passoire qui laisse apparaître un soleil blanc émettant des rayons nocifs dans tout le spectre de la lumière.
Ensuite, c'est bien entendu la dépendance de l'homme actuel aux appareils électroniques qui constituent son principal point faible. Quand le paysan du XIX ème siècle de par sa situation quasi autarcique pouvait survivre sans problèmes à une super-tempête, l'homme moderne se retrouverait totalement sans ressources.
Pire encore, les interdépendances générées par le système globalisé ne feront qu'amplifier la portée du cataclysme. Privé de carburant, l'agriculteur du Midwest ne pourra faire de récoltes condamnant à la famine les habitants d'une autre région du monde. Et que dire de la paralysie des transactions financières internationales si les serveurs bancaires s'arrêtaient ?
Il y a un peu plus d'un siècle, l'oligarchie mettait un terme au concept d'énergie gratuite découvert par Nicolas Tesla au profit d'un approvisionnement par réseau filaire pour le plus grand bénéfice des cartels énergétiques.
Aujourd'hui, à cause de ce choix initial qui a mis la quasi totalité du genre humain sous la dépendance de ces réseaux, la porte est ouverte à l'une des pires catastrophes sociales qui puissent être imaginées.
Doit on croire que c'est à cause de l'avidité de certains que nous en sommes arrivés à cette situation ou bien est ce que quelque part, cette grande catastrophe qui s'annonce pourrait avoir été préméditée ?
Source :
http://www.wikistrike.com/article-comment-se-proteger-des-effets-d-...
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L'une des plus grosses tempêtes solaires jamais observées depuis des siècles a frappé la
Terre en septembre 1859, à la veille d'un cycle solaire d'intensité inférieure à la moyenne [1].
La destruction solaire associée est tellement atypique que les chercheurs ne savent toujours pas comme la classer. L'explosion aspergea la Terre d'un déluge de protons inédit depuis un demi-millénaire, accompagnée de courants électriques qui incendièrent les télégraphes et envahirent le ciel de Cuba et d'Hawaii d'aurores boréales.
En juin 2011, des responsables réunis au National Press Club de Washington DC se sont posés la question :
" Que se passera-t-il si ça devait de nouveau arriver ? "
"Un orage magnétique de cette ampleur pourrait nous mettre KO," affirme Lika Guhathakurta, spécialiste en physique solaire de la NASA. "La société moderne s'appuie sur des systèmes sophistiqués tels que les réseaux électriques intelligents, les GPS, et les communications par satellite, qui sont tous vulnérables aux tempêtes solaires."
Lika était présente au cinquième forum annuel de l'espace dédié au climat, le Space Weather Enterprise Forum (SWEF) en compagnie d'une centaine de collègues. Le but de SWEF est de mettre en lumière les phénomènes climatiques de l'espace et leurs conséquences pour l'homme, pour interpeller les politiques et responsables de la prévention des catastrophes. Le forum a réuni des élus du Congrès américain, de la Federal Emergency Management Agency (FEMA), des opérateurs électriciens, des représentants des Nations Unies, de la NASA, du NOAA et de nombreuses personnalités de tous horizons.
Depuis l'année 2011, le soleil a entamé un cycle plus court que la moyenne des cycles. Or, en 1859 "l'événement de Carrington" (du nom de l'astronome Richard Carrington qui décrivit la destruction solaire) a montré que les cycles faibles peuvent s'accompagner de fortes tempêtes magnétiques.
En 1859, tout ce que l'on pouvait craindre de pire était une mise hors service des télégraphes pendant un ou deux jours tandis que les observateurs des îles tropicales ont pu admirer des phénomènes inouïs dans le ciel.
Les conséquences colossales d'une tempête solaire
sur nos sociétés modernes
Mais à notre époque moderne il en irait bien autrement. Les pannes en cascade des lignes à haute tension et transformateurs électriques intercontinentaux priveraient la Terre d'électricité pendant des semaines, voire des mois avant que les ingénieurs puissent réparer les avaries. La navigation aérienne et par bateau serait privée de GPS, les satellites seraient mis hors services, les réseaux bancaires et financiers s'arrêteraient de fonctionner, avec toutes les conséquences qu'on peut imaginer pour le commerce, bref : un scénario catastrophe à l'ère du tout informatique.
Selon un rapport de 2008 de la National Academy of Sciences, un évènement solaire exceptionnel comme il en est recensé tous les cent ans pourrait avoir un impact économique égal à l'ouragan "Katrina" puissance 20 !
A ce titre, l'astronome Mike Hapgood, chercheur au Rutherford Appleton Laboratory, en Angleterre met en garde les dirigeants du monde dans un article paru dans la revue Nature en avril 2012. Selon lui, des tempêtes solaires d'une intensité équivalente à celles qui se sont déjà produites ces 200 dernières années pourraient priver des régions entières d'électricité pendant plusieurs mois. L'astronome cite notamment une étude américaine de 2009 qui estime qu'un black-out géant pourrait coûter 2 000 milliards de dollars rien qu'aux Etats-Unis, en raison des réparations qui nécessiteraient 4 à 10 ans de travaux, sans parler du manque à gagner.
Et un tel épisode ne serait que peu de chose face à une tempête solaire 20 fois plus puissante, comme celle qui pourrait s'être abattue sur Terre en l'an 774, selon le cosmologiste Adrian Melott, de l'Université de Lawrence (Kansas - Etats-Unis), et Brian Thomas, astrophysicien à l'Université Washburn de Topeka (Kansas - Etats-Unis). A l'époque, l'événement n'a pas été catastrophique, vu l'absence de technologies, "mais dans notre cas, les victimes se compteraient par centaines de millions et l'Humanité ferait un bond en arrière de 150 ans..." souligne Adrian Melott.
Plus proche de nous, le 23 juillet 2012, un nuage de plasma a été éjecté du Soleil directement vers l'orbite de la Terre, à la vitesse impressionnante de 3000 km/s, c'est quatre fois plus que des éruptions solaires classiques ! Heureusement, notre planète n'a pas croisé cette puissante éjection de masse coronale (CME) qui était comparable à l'évènement de Carrington... Les dégâts auraient été "significatifs" indique la NASA.
En outre, nous avons également quelques moyens pour atténuer les effets d'une tempête solaire majeure grâce à des protections intégrées et des mises hors tension automatiques des réseaux.
Anticiper et suivre les tempêtes solaires
Alors que les décideurs se réunissaient pour prendre conscience des risques, non loin de là, les chercheurs de la NASA tentent activement de les circonscrire :
- "Nous sommes désormais capables de suivre la trajectoire des tempêtes solaires et leur progression vers la Terre en 3D," rapporte Michael Hesse, intervenant au forum et directeur du GSFC Space Weather Lab. "C'est l'amorce d'un système opérationnel d'alerte aux catastrophes climatiques provenant de l'espace en vue de la protection des réseaux électriques et des infrastructures de haute technologie en cas d'activité solaire intense."
Le modèle est réalisé à partir de données collectées par une flotte de satellites de la NASA en orbite autour de la Terre. Les analystes du laboratoire alimentent une base de données stockée dans des super ordinateurs qui traitent les données. Quelques heures après une éruption majeure, les ordinateurs produisent un film en 3D montrant la trajectoire de la tempête, quels planètes et satellites seront touchés et quand. Ce type de "prévisions interplanétaires" est sans précédent dans la courte histoire de la climatologie spatiale.
- " Nous vivons une époque privilégiée de la climatologie de l'espace," note Antti Pulkkinen, chercheur au laboratoire climatologique de l'Espace Space Weather Lab. "Le développement récent de modèles scientifiques basés sur la physique nous permet d'anticiper ces cataclysmes."
Certains de nos modèles informatiques sont tellement pointus qu'ils peuvent anticiper la pénétration dans le sol terrestre de courants électriques générés par une éruption solaire. L'enjeu est de taille pour les transformateurs électriques et le projet expérimental "Solar Shield" dirigé par le Dr Pulkkinen a pour mission d'identifier les transformateurs les plus menacés par chaque éruption solaire.
- " Il suffit de déconnecter pendant quelques heures tel ou tel transformateur à haut risque pour prévenir des pannes qui peuvent durer plusieurs semaines et plonger dans le noir un continent entier" souligne le Dr Pulkkinen.
Un autre intervenant au SWEF, le Dr John Allen du Directorat de la Mission opérations spatiales de la NASA, a mis en lumière les risques pris par les astronautes face aux intempéries de l'espace.
- "Si personne n'est à l'abri de ces risques, les astronautes sont en première ligne et sont exposés à des niveaux de radiation quatre fois plus élevés que les travailleurs du nucléaire sur Terre," a-t-il dit. "Il s'agit d'un risque professionnel très élevé."
La NASA consigne scrupuleusement les dosages accumulés par chaque astronaute au cours de sa carrière. Chaque décollage, chaque sortie dans l'espace, chaque destruction solaire sont enregistrés. Lorsqu'un astronaute atteint des niveaux proches de la limite... Il ou elle peut se voir interdire de quitter la station spatiale ! L'exactitude des alertes aux tempêtes de l'espace peut permettre de contrôler ces expositions, par exemple en reprogrammant les sorties dans l'espace lorsqu'il existe un risque d'éruption solaire.
Le Dr Allen s'est aussi prononcé pour un nouveau type de bulletin météo : "Les messages du type 'RAS'. Outre une information sur les périodes pendant lesquelles il faudrait s'abstenir de sortir, on aimerait connaître celles qui sont sans danger. Il s'agit de nouvelles perspectives pour les climatologues de l'espace : prévoir non seulement les périodes à haut risque d'éruption d'une tâche noire mais aussi les périodes sans risque."
Le SWEF a un rôle pédagogique clé dans la création des conditions d'une bonne anticipation des tempêtes solaires. C'est ce que soulignent le Dr Lika Guhathakurta et son collègue Dan Baker de l'Université du Colorado dans un édito du New York Times en date du 17 juin dernier :
- "Les alertes météo de l'espace c'est bien ... expliquer ce qu'elles veulent dire et comment y réagir c'est mieux"
Sources : Getting Ready for the Next Big Solar Storm - NASA Traduction Michelle Vuillerot pour notre-planete.info Planetary disasters: It could happen one night - Nature 493, 154–156 (10 Janvier 2013) doi:10.1038/493154Auteur : Christophe Magdelaine / notre-planete.info
[ 1 ]
Le cycle solaire de 1859 (le cycle solaire 10) était un cycle faible, typique des cycles solaires du 19e siècle. Ces cycles étaient largement inférieurs à la moyenne des cycles solaires de l'ère spatiale, qui étaient des cycles intenses. Le cycle solaire 24, celui que nous traversons actuellement, présente un nombre de tâches noires en régression, proche de celui du cycle 10. La sortie du cycle est attendue pour 2015, un moment où les tempêtes solaires sont les plus puissantes.
Source :
publié sur http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2913_affronter_tempet... le 29 juillet 2011 ; révision : 10 juin 2014, 22 h 09
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Mieux prévoir les orages solaires
En ouvrant un centre de recherche, l'Europe veut se prémunir contre les conséquences désastreuses de ces phénomènes particulièrement violents.
Les astéroïdes ne doivent pas faire oublier le Soleil. Plus insidieux encore que les météorites, comme celle qui s'est abattue récemment en Russie, les orages géomagnétiques sont l'autre menace venue du ciel.
Notre étoile est en effet sujette à de violentes sautes d'humeur, dont les conséquences peuvent être catastrophiques pour les satellites géostationnaires, les astronautes en orbite autour de la Terre, mais aussi les avions de ligne et les réseaux électriques terrestres. De quoi provoquer une gigantesque pagaille dans nos sociétés modernes, devenues dépendantes des technologies de la communication (ordinateurs, téléphones, Internet, GPS…). Avec, à la clé, des dégâts pouvant atteindre plusieurs milliers de milliards de dollars au titre des réparations et surtout du manque à gagner consécutif à l'arrêt, pendant un temps indéterminé, de pans entiers de l'activité économique.
Pour mieux prévoir ces événements extrêmes, heureusement très rares, l'Agence spatiale européenne (ESA) a inauguré ce mercredi à Bruxelles son nouveau Centre de coordination de météorologie spatiale (SSCC), qui sera chargé de sonner l'alerte le plus vite possible en vue de protéger les infrastructures vitales, en particulier les transformateurs électriques. Financé par quatorze États membres de l'ESA, à l'exception notable de la France, dans le cadre duprogramme de veille spatiale (SSA), le SSCC s'appuiera sur les observations effectuées par des dizaines d'universités, d'organismes de recherche et de sociétés privées européennes. Il devrait être complètement opérationnel d'ici à 2020.
Énormes quantités de particules ionisées
Lors de ces éruptions ou tempêtes solaires, qui surviennent lorsque le Soleil est dans un cycle de haute activité, comme c'est le cas depuis un an, notre étoile relargue d'énormes quantités de particules ionisées (protons, électrons, noyaux d'hélium) à haute énergie capables de traverser la magnétosphère terrestre, ce bouclier qui protège notre planète et ses habitants de leurs effets délétères. Tout est ensuite une question de degré. Lorsqu'il est de faible intensité, le phénomène, à l'origine des fameuses aurores boréales, se résume à de légers problèmes de transmission radio ou de réception des signaux GPS. Mais il n'en est pas toujours ainsi.
En mars 1989, un orage géomagnétique de forte intensité a provoqué un gigantesque black-out au Québec, privant 5 millions de personnes d'électricité pendant neuf heures. En 1921 et surtout en 1859, c'est un véritable cyclone solaire qui a déferlé sur la Terre, électrocutant plusieurs télégraphistes. Aujourd'hui, le même événement provoquerait une catastrophe inédite dans l'histoire de l'humanité avec des coupures d'électricité de plusieurs mois sur des régions entières du globe.
- « Pour l'heure, nous sommes capables de prévoir l'arrivée d'un orage géomagnétique avec six heures d'avance », explique Jean-Yves Prado, responsable des relations Terre-Soleil au Centre national d'études spatiales (Cnes). Soit un délai insuffisant pour prendre des mesures conservatoires: délestage des réseaux électriques, maintien des avions au sol, mise en sommeil des satellites… Tout l'enjeu des recherches menées au SSCC sera d'améliorer les prévisions de cette météo spatiale qui n'en est encore qu'à ses balbutiements.
(Source :
http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/04/05/01008-20130405ARTFIG0053...)
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L’impact des éruptions solaires et comment s’en protéger
Un complément d'informations qui pourraient s'avérer utiles
Des émissions de masse coronale ont tendance à se produire au zénith des cycles solaires de 11 ans. Les statistiques dont nous disposons nous prouvent que la Terre est directement touchée par une émission de masse coronale tous les 500 ans environs. Cette estimation est basée sur le nombre d’éruptions solaires que nous observons ainsi que leur fréquence. Il est également essentiel de s’imaginer la taille de la Terre par rapport à une émission de masse coronale. Emettre ces statistiques est un peu comme prévoir les chances qu’aurait une épingle d’atterrir sur un point précis d’un globe, mis à part que dans mon exemple, l’épingle représente la Terre et le globe le Soleil. Nous pouvons estimer que la Terre est touchée tous les 500 ans environs par une éruption solaire assez large pour affecter nos systèmes électroniques.
Cela ne veut pas dire que la vie s’arrêtera lorsqu’une éruption solaire nous frappera. Les tempêtes solaires peuvent être de diverses intensités. L’impact d’une émission de masse coronale sur notre civilisation dépend de sa puissance et de la technologie dont nous pensons avoir besoin pour nous en sortir.
Les satellites
Les satellites en orbite sont les plus sensibles aux radiations solaires. Ils ne jouissent pas de la protection que nous offre l’atmosphère de la Terre. Les satellites qui se trouveraient face au Soleil lors d’une éruption subiraient des dommages et certains de leurs composants seraient rendus hors d’usage. Mais cela ne veut pas dire que tous les satellites seraient perdus. Il en existe différents types, et certains sont plus protégés que d’autres. Les satellites qui se trouveraient de l’autre côté de la Terre en cas d’émission de masse coronale ne seraient pas affectés, à moins qu’une éruption solaire et la radiation qui l’accompagne n’inondent la Terre pendant plusieurs heures et que la rotation du satellite ne le porte face au Soleil. Les variations du champ magnétique de la Terre pourraient également protéger certains satellites. Nous pourrions nous retrouver avec un mélange de satellites en ruines, endommagés et en parfait état de marche. Il nous est impossible de déterminer quand une éruption solaire aura lieu. Tout ce que nous savons est que nous avons plus de chance d’en subir lors du zénith d’un cycle solaire. Aucune nation ne peut protéger ses satellites en les conservant continuellement du côté de la Terre sur lequel le Soleil ne brille pas.
Votre meilleure défense
Ne vous reposez pas sur votre GPS pour vous orienter. Apprenez à savoir où aller et comment y aller en vous servant uniquement de cartes en papier. Et ne vous basez pas sur une carte GPS pour obtenir des informations en cas de situation d’urgence. Au cas où nous serions frappés par une éruption solaire, qui est l’équivalent naturel de l’explosion d’une arme à impulsions électromagnétiques, alors les capacités de votre GPS seraient probablement anéanties.
Lignes de transport de courant alternatif
Les équipements de sécurité destinés à prévenir les surcharges protégeront une majorité des transformateurs connectés à de longues lignes de transport de courant alternatif. En revanche, certains transformateurs se trouveront surchargés par une émission de masse coronale. La mauvaise nouvelle, c’est que des équipes de réparateurs auront à remplacer des centaines de transformateurs en plus d’avoir à remettre en marche les milliers de disjoncteurs qui auront sauté pour prévenir les transformateurs de surcharger. C’est un processus très lent, qui serait également ralenti par le fait que nous ne disposons pas d’assez de transformateurs pour faire face à un désastre de cette ampleur (bien que l’accumulation de transformateurs ait été recommandée aux Etats-Unis dans l’éventualité d’une attaque nucléaire ou de l’explosion d’une bombe à impulsions électromagnétiques). Cette tâche serait rendue plus complexe encore par le besoin de rétablir les centrales et lignes électriques dont dépendent les trois réseaux électriques que comptent les Etats-Unis. La fabrication de gros transformateurs peut prendre jusqu’à 24 mois !
Les systèmes de distribution d’électricité seraient interrompus en cas d’émission de masse coronale de moyenne ou grande ampleur. En cas d’éruption solaire légère, ils ne risqueraient que des interruptions localisées. Le taux d’interruption pourrait être amélioré par toute amélioration en termes de surcharge qui a eu lieu depuis la panne d’électricité survenue en 1965 dans le Nord-Est. Si des dispositifs de protections de surcharge ont été mis en place et sont opérationnels aujourd’hui, l’étendue des pannes s’en trouverait limitée.
Votre meilleure défense
Apprenez à déconnecter votre maison du réseau électrique local et faites-le dès que vous recevez l’annonce d’une panne imminente. Ayez toujours sous la main de quoi vivre quelques semaines sans électricité. Il est préférable de disposer de sources d’énergie renouvelables ou d’un générateur et de réserves de carburant.
Internet
L’internet lui-même ne fonctionnerait majoritairement plus. Pourquoi ? Imaginez ce qu’il se passerait si 99% des serveurs tombaient en panne. Cela ne signifierait pas qu’ils ont tous été détruit, mais qu’ils nécessitent un apport en électricité pour pouvoir fonctionner. Sans électricité, l’internet serait paralysé.
De nombreux serveurs se retrouveraient sans électricité en raison des dommages causés sur les réseaux électriques. Les serveurs qui seraient encore en état de marche se retrouveraient quant à eux isolés des réseaux qu’ils utilisent pour transmettre des informations. Un serveur fonctionnel dans une salle informatique est un réseau internet. S’il ne peut pas se connecter et ne parvient pas à transmettre des informations, qu’il soit éteint ne fait pas grande différence. En cas d’urgences comme celles-ci, les infrastructures fonctionnant grâce à des générateurs s’éteindraient complètement plutôt que de maintenir des serveurs en marche une fois toutes leurs données sauvegardées.
Les lignes à fibre optique s’en tireraient bien. En revanche, en raison des coupures de courant sur les lignes de courant alternatif, les fibres optiques pourraient ne plus fonctionner jusqu’à ce que de l’électricité vienne à nouveau les alimenter. Ceux qui reposent sur Skype ou leur accès internet seraient plongés dans le noir, et la solution de connexion par satellite ne serait pas une option.
Votre meilleure défense
Disposez d’autres moyens de contacter les membres de votre famille, tels que des talkiewalkies ou des radios amateur. Conservez les numéros de téléphone de tout le monde sur papier, et faites-en des copies pour que vous puissiez les retrouver même si internet venait à tomber en panne. Sauvegardez vos documents localement, même si vous les sauvegardez déjà en ligne. Disposez localement des sources d’informations auxquelles vous vous référez le plus. Et assurez-vous de pouvoir vous occuper même sans internet.
Ordinateurs
Les ordinateurs portables à batterie sont relativement immunisés contre les éruptions solaires. Ils sont alimentés par leur batterie et demeureraient opérationnels jusqu’à ce que leur batterie soit vide. S’ils ne sont pas connectés à un câble branché dans une prise, ils ne risquent pas d’être grillés par une éventuelle émission de masse coronale. Ils pourraient en revanche être détruits par l’explosion (si tant est qu’elle soit assez proche) d’une arme à impulsions électromagnétiques. Les ordinateurs de bureaux ne pourraient pas en dire autant. Les milliers de kilomètres de câbles téléphone, électriques et Ethernet qui relient les ordinateurs entre eux agiraient tels de longues antennes et capteraient le voltage généré par l’émission de masse coronale. Les câbles connectés aux ordinateurs auraient donc le potentiel de les détruire.
Votre meilleure défense
Utilisez des dispositifs anti-surtension chez vous. Gardez les batteries de vos ordinateurs portables chargées, et ayez des batteries de rechange. Débranchez vos ordinateurs lorsque vous ne les utilisez pas.
A suivre…
(source : http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2013/06/limpact-des-eru...)
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"Se voiler la face ? "
ou "partir dans tous les sens sans savoir ou ni comment" ?
Inutile de paniquer "au préalable" !
On ne nous dit pas tout... Serons-nous prévenus/avertis à temps ?
Nous vivons une époque formidable un tout un chacun peut savoir/avoir connaissance de ce qu'il se passe " au dessus de sa tête, en dehors de son petit monde"...
De nos jours, la plupart de ceux qui ne savent pas, n'ont pas cherché à savoir plus... au delà de ce qu'on" veut bien que l'on sache...
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no jugement :
libre arbitre, tout est question de préparation à...
tout est question de choix...
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