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Hypnose et Auto-Hypnose

L'hypnose n'est pas quelque chose qui ressemble au sommeil, mais c'est bien un état de conscience élargie, puisqu'il nous permet de communiquer avec notre inconscient.

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Modification : 19 déc. 2020

Bonjour

Je souhaite bienvenue à tous les nouveaux inscrits et je redonne le mode de fonctionnement du groupe. Chacun peut lancer une discussion :

- poser ici des questions pour découvrir l'hypnose

- ou partager leurs expériences de l'hypnose

- répondre aux questions qui sont posées

- commenter ce qui a été posté par un membre du groupe.

Cordialement

Marie-Pierre

 

Commentaires

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Commentaire de Philippe le 29 Janvier 2012 à 10:01

Soit ! Je l'entends tout de même comme une objection...

Cependant je prétends que la résolution viendra par la réintégration de cette personne (violeur et assassin) dans le système familial. Il s'agit là de systémie, le système est plus grand que la famille. Je comprends que la réintégration puisse être difficile à imaginer, elle va pourtant vers une attitude de non-jugement et une acceptation du destin de cette femme .

Commentaire de RIO le 28 Janvier 2012 à 16:18

Le violeur et assassin ne faisait pas partie de la famille.

Commentaire de Philippe le 26 Janvier 2012 à 19:15

Dans ce cas les exclus sont le violeur et l'assassin, peut-être réunis en une seule personne... et la résolution se fait par la réintégration de ces personnes dans le système familial...

Commentaire de RIO le 26 Janvier 2012 à 11:43

Ayant pratiqué une séance de métaformie, nous avons découvert une femme violée et assassinée 6 générations en arrière. ESt-ce qu'une telle situation peut influer à ce point ? Les symptomes décrits par Régis Lamotte sont réels en tout cas (hiérarchie, difficulté à dire non, fusion, etc.).

Commentaire de Philippe le 26 Janvier 2012 à 10:43

La Lycorne, comme tu parles d'arbre, je souris en pensant que quelque fois (voir plus) la cause se situe à un autre niveau, plus systémique, en dehors du sujet (si j'ose dire patient) en remontant dans des générations précédentes, comme pour mettre à jour un secret, ou réintégrer un exclu... Dans ce cas, nous grimpons à l'arbre généalogique (héhé) pour "résoudre", "dissoudre", "recoudre" même si cela peut nous paraître métaphorique... Les retentissements sont parfois surprenants, comme renouer des relations, retrouver des branches "cassées" de notre famille, ou tout simplement sentir un apaisement, une libération, une légèreté...

Et pour la position à terre, je la vois plus pour le thérapeute qui ne sait rien, en toute humilité ;-)

Commentaire de MAUVEAUX-VIOLLEAU Magali le 25 Janvier 2012 à 12:47

Bonjour à toutes et tous,

Pour ma part je ne pense pas que l'inconscient "construise quelque-chose" si ça ne lui est pas suggéré.
Dans le cas de la régression en age, le seul but, est de retrouver un souvenir agréable et oublié et il n'est pas question de suggérer à l'inconscient de"fabriquer" un quelconque souvenir... Il l'a ou il ne l'a pas.

Tant qu'à l 'éternel débat sur le fait de devoir,vouloir, pouvoir, savoir...traiter ou non la cause, je dirai que ça dépend des cas, mais pour ma part cela s'est souvent avéré utile pour le patient et pour l'efficience du travail.

Certains éprouvent le besoin de savoir pourquoi ils en sont "là", l'origine de leur "problème", d'autres non.

Il est parfois bien utile à une personne de comprendre pourquoi elle a tel ou tel traumatisme, blocage ... etc... à quoi cela est relié, parce-que bien souvent comprendre permet d'accepter et accepter permet d'avancer et une partie du chemin est fait.

Tant qu'au trauma il est parfois un espace vide mais parfois un espace plein de choses douloureuses, pesantes bien descriptibles, qui ont une image ou qui représentent une émotion et savoir contre quoi le patient "se bat" ça peut aider et c'est une "reconnaissance" de ce qu'il vit, lui laisser le droit de dire qu'il a mal et pourquoi il a mal,que ça existe,que c'est un fait et qu'il a le droit de vouloir en parler, notre rôle après est de l'aider à dépasser tout ça évidemment pas de le maintenir dans sa plainte et sa souffrance.

Mais cela n'est que mon humble avis qui s'appuie sur mon expérience personnelle avec mes patients et sur ma propre expérience.

Je vous souhaite une belle journée à tous.

Magali

Commentaire de Lamotte régis le 25 Janvier 2012 à 11:44

,Selon mon expérience; une régression à pour but de favoriser un processus d'intégration et non une quelconque cause "refoulée". La notion du refoulé est une notion propre à la psychanalyse, celle ci ne fais pas partie des présupposés des thérapies brèves dont fait partie l'hypnose Ericksonienne. Je reviens sur la notion d'expérience traumatique (ai également accompagné les séquelles de traumas de guerre) lorsque nous vivons une expérience traumatique celle ci ne peut être intégrée soit parce que nous ne sommes pas en mesure de le faire, soit parce que nous n'en avons pas les capacités physiques ou psychologiques (métaphoriquement l'on ne met pas un enfant de cinq ans au volant d'une ferrari) et si le sujet vivant cette situation n'a d'autre choix que de vivre cette expérience, il crée pour maintenir son intégrité une dissociation avec cet espace de non sens (le trauma). Le fait qu'il se dissocie de cette expérience lui permet de continuer à vivre tant bien que mal mais ne résous pas la difficulté du trauma. Le sujet évitera donc toute expérience dans le domaine ou il à créé la dissociation, donc il n'apprendre pas de celui la et aura d'autant plus de difficulté à le vivre (voir conséquence des abus sexuels - article sur mon site regislamotte.fr) Métaphoriquement l'on pourrait dire que le trauma est un espace vide de sens comme si au beau milieu de votre appartement il y avais d'un seul coup un énorme trou insondable et "prendre conscience de ce qui n'est pas me semble assez vain". Il y a à redonner du sens a cette expérience en oeuvrant à la résilience de celui que nous avons été à cette époque et ce du présent vers le futur. J'enseigne des protocoles de changement structurels sans connaître les causes. Encore une fois lorsque l'on accompagne des grands traumas (accidents graves, abus, guerre) les causes sont plus que connues, et alors !!! "Remettre" le sujet dans la situation originelle n'a à mon sens que comme conséquence que de réancrer la situation du passé dans le  présent..... et d'invalider par conséquent les possibilités de changement dans le  futur. 

Commentaire de Philippe le 25 Janvier 2012 à 9:26

Merci Régis pour ce partage...

Pour ma part, j'ai depuis longtemps laissé le "pourquoi" (l'origine, la cause...) et je m'intéresse au "comment mieux", ce que l'on peut trouver sous le terme "orienté solution". La recherche du pourquoi, de la cause peut nous conduire au "false syndrom memory", au syndrome de fausse mémoire, c'est-à-dire que dans un état modifié de conscience (hypnose ou autre), si la personne ne retrouve pas de souvenir, d'images, d'enregistrement, son subconscient va créer un "faux" souvenir, une "fausse" image afin de compléter son expérience, peut-être pour la rassurer, ou pour satisfaire à se qui est demandé (retrouver un souvenir). Je trouve cette opération inutile et préfère activer ou réactiver la créativité afin de trouver plus de solutions au problème et avoir le choix d'expérimenter certaines de ces solutions, pour un temps ou définitivement.

Pour ta question subsidiaire, Régis, je dirais "qu'est-ce qui se passe quand on découvre la possibilité de plusieurs points de conscience ?"

Commentaire de Lamotte régis le 24 Janvier 2012 à 21:39

La connaissance de la cause n'est, à mon sens pas suffisante pour régler un problème, je vous donne un exemple, j'utilise l'hypnose depuis 20 années environ (ai été formé par les assistants d'Erickson - E.Rossi, S.Rosen) je travaille en collaboration avec la consultation de la souffrance de l'hôpital nord à Marseille. Lorsque je reçois une personne qui à eue un membre arraché (en l'occurrence un bras) la cause de sa souffrance est suffisamment connue et l'hypnose va permettre de faire partir la douleur du "membre fantôme" en procédant à un processus d'intégration de la différence entre la mémoire mentale ( sa représentation) et la nouvelle réalité du corps. D'autre part concevoir que la cause détermine le présent c'est concevoir l'humain comme une machine mécanique, ce que produit une cause c'est un apprentissage et ce qui pause problème n'est pas la cause mais bien l'apprentissage fait à partir de la cause. Ex: lorsque, enfant, j'ai appris à faire de la bicyclette, c'est objet fut, par l'interaction que j'avais avec lui, la cause de mon apprentissage: l'objet (la cause) à disparue, mon apprentissage est toujours présent et je l'ai fais évolué en fonction des différentes bicyclette rencontrées. D'autre part la logique d'une cause à rarement un rapport avec le problème qui en découle. Ex: lorsque vous crevez un pneu avec une voiture, connaitre la cause et ce qui l'a engendré ne vous donne en rien la logique pour changer la roue et réparer le pneu. Edgard Morin à cette notion pour définir les différence logique entre cause et effet, il appelle cela la cause causante. Ce que produit une cause est parfois très éloigné des conséquences. J'ajouterais que dans bien des difficultés humaines, ce qui pose problème est autant comment nous concevons le futur que nos expérience passées. Lorsque nous faisons une expérience de quelque nature que ce soit, nous avons à intégrer trois éléments, la connaissance sur l'objet de l'expérience, ses contraintes (la bicyclette) la connaissance sur nous même (notre conscience de l'équilibre) et le type d'interaction entre nous et l'objet. Si dans une expérience l'un de ses éléments n'est pas intégré, nous aurons de cesse à reproduire l'expérience. Je terminerais en par ce qui empêche l'intégration de nos expériences, j'ai appelé cela "les trois R" , "rancune" - "remords" - "regrets" tant qu'il reste à propos d'une expérience, nous vivons avec nos fantômes.....

Question subsidiaire "Est ce nous qui prenons conscience ou est la conscience qui nous prend"

Régis

Commentaire de elydise le 24 Janvier 2012 à 18:48

Bonsoir,

je m'interroge. Et je vous en fait part...

Que penser d'une approche qui sans nul doute  délivre la personne de   troubles de comportement, tocs ou tics, phobies, dépendances et de tout ce qui la fait souffrir...

Cela règle t-il le pourquoi? Car qu'en est-il de la cause première?           Cette manoeuvre sur le subconscient ne déplace t-elle tout simplement pas le problème? N'était- il  pas  une "soupape", pour celui qui en est affligé?

Il me semble que c'est par un labeur sur soi, menant vers des  prises de conscience que l'on peut désactiver  les pulsions et forces mémorielles actives et désordonnées en soi.

Je me trompe?

Il est vrai que je pense que notre esprit peut tout. Même nous guérir.

A bientôt.

 

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