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Handicap Espoir

Simplement un partage, un mot, un vécu, une phrase pouvant redonner de l'espoir, afin de dire que tout n'est jamais perdu.

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Modification : 11 mars 2016

Espoir

Personne ne parle de handicap.... et pourtant....ils sont nombreux, certains ont envie de vivre....d'autres d'abandonner, s'enfonçant jour après jour dans une voie sans issue.

Simplement un partage, un mot, un vécu, une phrase pouvant redonner de l'espoir, afin de dire que tout n'est jamais perdu.

Nous pouvons aider de quelques façons que ce soit celui qui est en détresse......

Conseiller un lieu, un thérapeute, une association......... et peut être que d'autres idées surgiront de ce groupe!


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Commentaires

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Commentaire de Roselyne le 1 décembre 2010 à 20:52
Formidable que tu sois arrivé à donner de la joie et changé l'atmosphère, c'est très beau.
Bonne soirée. Roselyne
Commentaire de G.RARE le 1 décembre 2010 à 18:56
Complément de mon témoignage
Comme je l'expliquai précédemment, un accident de voiture fit que je me retouvai avec un fracture du col du fémur, justement sur ma jambe handicapée. Je passe sur les soins médicaux pour en venir à la période de repos et de rééducation : j'ai donc été envoyé en maison de repos médicalisée et, en raison de mon état, j'y ai battu les records de séjour (et de piqures...) soit 140 jours. Cette maison était franchement de très haute qualité, tant sur les chambres, sur la cuisine (un régal) que sur le personnel.

Mais la majorité des pensionnaires étaient des personnes âgées à la suite d'interventions chirurgicales. Il s'est passé un drôle de phénomène : moi, et je l'assumais pleinement, tout à fait consciemment, pour transformer l' atmosphère triste, genre maison de retraite amorphe. Et j'ai bien profité de mes 140 jours, l'ambiance a bien changé, et j'en suis très fier. Utilisant les connaissances et expériences de mon pédigree personnel, j'ai réussi à mettre de la bonne humeur, tant auprès des soignantes que des soignés. J'ai même participé à une course en chariot dans un couloir avec des malades plus jeunes. Le grand jeu de tous était lors du petit-déjeuner de lire la nouvelle affiche au dos de mon chariot...j'ai présenté par deux fois la lecture de mes textes poétiques. Tant et si bien que lorsque j'étais au salon , des infirmières m' amenaient des papys et mamys imobilisés pour que j'ai un oeil sur eux... Et comme j'y ai passé aussi bien Noel que le Jour de l'An, nous avons fait la fête ! Mes seules sorties étaient en ambulance pour aller aus contrôles du chirurgien. Il faut dire que j'ai tout connu : le lit, le chariot, les 2 béquilles puis une et enfin une canne.
Il faut dire que dès le moment de l'accident et jusquà la fin de mon séjour, j'ai mis en route certains systèmes de pensée qui m'ont toujours, même lors de l'opération en urgence, permis d'être le témoin de ce qui m'arrivait. Et cela m'a bien servi, même si parfois j'ai été quelque peu abandonné par mes proches, des jours entiers sans visites, à regarder les visites des autres, à contempler le paysage du balcon.
Voilà donc un complément de mon témoignage précédent...
Commentaire de françoise, association Ana'ag le 1 décembre 2010 à 18:01
Je travaille avec eux ,chaque jour ils me donnent une belle leçon de vie...
Commentaire de Alain HUART le 30 novembre 2010 à 20:47
Courage à tous et merci pour vos commentaires et témoignages!
Commentaire de nanylys(reiki 3) le 30 novembre 2010 à 13:28
Bonjour

Que dire???quel courage..... J'ai un grand respect
Face a la douleur on se sent impuissant
Que vos chemin soit remplie d'amour tous simplement
Nanylys
Commentaire de Roselyne le 29 novembre 2010 à 20:33

Pour ces témoignage, et oui on ne sait jamais ce que l'autre vie, j'ai une amie moi aussi très courageuse et atteinte d'une maladie grave, ce courag là n'est pas toujours visible, mais il en faut pour tenir !

Bonne soirée.
Commentaire de G.RARE le 29 novembre 2010 à 8:57
Témoignage d'une amie parisienne atteinte de la sclérose en plaques
J'ai toujours eu horreur de souffrir. Le moindre bobo me rendait neurasthénique. Jusqu'au jour où une sclérose en plaques m'a fauchée en pleine réalisation de projets divers.
Au début, même pas mal. De la gêne, oui. Et pas qu'un peu : les gestes qui n'aboutissaient pas, les troubles fonctionnels qui s'installaient...
Et puis la douleur est venue. Insidieuse, détestable, harassante, invalidante.
Alors, puisant dans des ressources insoupçonnées, j'ai appris à vivre avec.
Sans étalage, sans grimacer, sans plaintes. Elle était venue pour rester. Il fallait cohabiter dans ce corps qui, comme je l'ai dit dans un de mes textes, n'est qu'un misérable support de contraintes textiles.
Un corps malade (grâce à la médecine moderne) que j'ai appris toute seule à gérer dans son état délabré. Non : pas besoin de "psys".
Uniquement des antalgiques .
Pourtant, j'envie parfois ces gens qui gambadent, marchent d'un pas vif et alerte.
Je regrette même mes bobos d'antan.
Pour me consoler, je me dis qu'ils n'ont pas le dixième de mes capacités intellectuelles.
Puis des trous de mémoire ricanent et me font croire, in fine, que j'ai d'immenses lacunes dans mon ignorance. Je peste, je m'insurge, je pense, je cogite... et ça revient, comme une illumination soudaine.
Me voilà rassurée, plus sereine. Mais je continue endolorie.
Il y a des jours où j'ai mal.
Il y a des jours où j'ai très mal.
Il faut faire "avec" comme disent certains. Je sais. Mais c'est difficile.
Il y a pire. Je le sais aussi. Mais c'est le genre de phrase qui ne console pas.
Je suis debout. Je marche un peu. Super. Aujourd'hui, tout va bien. Ou presque.
Je vacille. Pas grave. Je me retiens à une porte qui se défile en tournant sur ses gonds. J'essaie d'attraper l'air qui ne collabore pas et j'embrasse le carrelage sous les yeux surpris de Mimine.
Je prends des couleurs avec ce rouge qui envahit mon front et ce bleu qui auréole mon genou....
Oui, je plaisante. Les grandes douleurs sont muettes, sans doute, mais rien n'empêche qu'elles soient hilares. Je fais la nique au quotidien avec des pirouettes et des pieds-de-nez.
Mes amis le savent bien...
Commentaire de nanylys(reiki 3) le 29 novembre 2010 à 0:57
Bonjour a tous
J'ai lu se magnifique livre,je suis d'accord avec toi,la vie et très belle,et si on prends la peine de regarder autour de soi,les choses les plus simples sont des joyaux et illuminent notre vie
Merci Gerard de nous le rappeller
Bonne soireé
Nanylys

Commentaire de G.RARE le 28 novembre 2010 à 14:39
Je commence par partager avec vous tous le texte suivant que j'ai écrit en message d'espoir et d'encouragement. Ne connaissant pas encore bien epanews, je ne sais si c'est le bon endroit pour l'exprimer.
Paulo Coelho dans son livre L'Alchimiste, qui devint un best-seller avec des millions d'exemplaires vendus dans 22 pays, parle de la LEGENDE PERSONNELLE de chacun. Ceci est une clé dans son livre qui en contient bien d'autres plus ou moins cachées...
Nous vivons dans un monde qui se morfond, qui, dans son ensemble, a perdu la notion de simple joie de vivre. Un monde où tout est concurrence, où les gagnants le font savoir aux perdants, enfin à ceux qui pensent être perdants.
Bien sûr, bien souvent ils le sont, par le manque de Bonheur, le manque d'Amour, le manque de santé, le manque de richesse, le manque de travail, et en cherchant bien on pourrait encore trouver une multitude de manques...
La tristesse de vivre, la solitude, la maladie, la pauvreté, le chomage, tels sont les maux qui frappent, même durement, une multitude de gens.
Tout cela ils l'ont affronté, ils l'affrontent dans leur vie de tous les jours et c'est devenu une triste habitude. Et pourtant qu' y a-t-il de nouveau qu'il leur reste à accomplir ? Malgré tous ces tracas, la VIE.
Il n'y a rien de plus beau que tout cela, ils doivent apprendre, il faut leur apprendre que demain encore le soleil luira pour tout le monde, donnant un espoir chaque jour renouvelé et cela malgré les tracas de la vie quotidienne. A chaque malheur, petit ou grand, s'opposent des bonheurs, petits ou grands ; s'il le faut, contentons-nous des petits bonheurs et réjouissons-nous en, ils peuvent grandir et devenir de grands bonheurs.
Et tout cela fait partie de la Légende personnelle de chacun, revivons notre passé, imaginons un livre, un grand livre où tout est inscrit et chacun sera étonné de sa propre vie, de la quantité considérable de pages qui est déjà écrite et qu'il doit continuer à écrire.
Point n'est besoin de faire appel à l'extérieur, tout est en soi...à chacun de le trouver...
Commentaire de Roselyne le 28 novembre 2010 à 13:55
Merci Gérard une preuve de plus que ce sont souvent les personnes qui ont un souci de santé, qui sont les plus optimistes, et qui en plus soutiennent les autres.
Coeurdialement Roselyne
 

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