Chaque année, au mois d’octobre, notre environnement se pare de rose et de placards innombrables appelant à partir en croisade contre le cancer du sein grâce à la mammographie. Pourquoi une telle volonté des responsables de santé publique, des médecins, des associations ou des laboratoires? Les femmes sont-elles réellement bien informées des risques qu’elles encourent en se soumettant à un tel dépistage? Et les bénéfices qu’on leur fait miroiter existent-ils vraiment?
Révoltée par l’obstination des gynécologues à lui imposer la mammographie, Rachel Campergue a mené sa propre enquête. Ce qu’elle découvre est effarant. Infantilisant les femmes, les pouvoirs publics promeuvent la confusion entre prévention et dépistage. Les médecins ne disposent pas des connaissances adéquates garantissant que les consentements qu’ils arrachent à leurs patientes sont effectivement «informés». Quant aux associations, elles sont les agents d’un business juteux qui profite avant tout aux fabricants de biens de santé. La conclusion de ce travail foisonnant, précis et non dénué d’humour, est sans appel : une mammographie n’équivaut pas à une vie sauvée, et, si vous choisissez d’en passer une tous les deux ans, faites-le en toute connaissance de cause.
Rachel Campergue a exercé durant 14 ans comme kinésithérapeute avant de consacrer 10 ans de sa vie à filmer les requins sur l’atoll de Rangiroa.
Médecin fondateur du Registre vaudois des tumeurs à Lausanne et membre du Formindep, le Dr Bernard Junod a été, jusqu’en 2009, enseignant-chercheur à l’École des hautes études en santé publique à Rennes.
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Personnellement, je ne fais plus de mammo depuis un bail ! C'est mon choix ! Je n'ai pas pris non plus d'hormones à la ménopause, c'était pourtant la mode ! Je n'en suis pas morte et maintenant on commence à reconnaître que prendre ces hormones étaient non seulement inutile, mais aussi dangereux !
Le fait de renouveler ces mammo entretient la peur et ces examens ne sont pas sans danger. Depuis des années, j'essaie de faire la part des choses entre les risques réels et les informations alarmistes d'une médecine officielle qui a perdu son esprit critique, son autonomie et parfois son honnêteté.
Heureusement, tous les médecins ne sont pas dupes ... Devenir responsable de notre santé, demande de se renseigner continuellement dans les médias officiels et aussi en dehors ... sans pour autant devenir hypocondriaque.
Je te remerci de ton temoignage
et je te te rejoins!
l experience de la mammo est douloureuse , souvent sans accompagnement
le corps est utilisé comme un objet
la medecine ouble souvent que nous sommes humain!!!
j ai une mal pour avoirdu en faire une depuis je n y retrournerais pas également!!!
Evidemment je suis un homme ... mais qui a travaillé les 12 dernières années de ma carrière dans le secteur de la radiologique, en mammographie
Dans ce domaine comme dans tous les autres, ce n'est pas une bonne chose de généraliser.
La compression du sein en mammographie est absolument essentielle pour obtenir une image qui permette d'optimiser le diagnostic. Dans le jargon technique cela, s'appelle la "qualité image" qui est devenue à présent majoritairement en numérique (je parle de la France).
Je suis d'accord sur le manque d'accompagnement, mais en revanche je disqualifie les "professionnels" qui acceptent de faire des mammos qui ne font pas mal.
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