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C quoi l'Amour ?

Et pour vous, c'est quoi, l'amour ?

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Modification : 17 mai 2023

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Commentaire de Marie Bénédicte Lemaire le 25 Février 2010 à 4:53
C'est très beau cela, Sylvain. Il me semble que cette force-là soutend toutes les formes d'amour : elle nous fait nous mouvoir dans la vie sous cette énergie particulière et indéfinissable qui permet à l'amour de se décliner dans nos vies de mille et une façons sur ce fil ténu et constant de la tendresse, du respect, de l'attention à l'autre, du non jugement...
Commentaire de Sylvain le 24 Février 2010 à 23:17
connaissez vous le livre de Pierre Pradervand : Vivre sa spiritualité au quotidien Ed jouvence
il y a une description mystique de Patron Boyle que je trouve très juste ... dont voici un petit extrait : "L'amour est ce qui est ... l' amour constitue la dimension la plus profonde. On ne peut le créer. ... l'amour est constamment changeant tout en étant immuable."
sujet au combien passionnant qui na pas fini de nous faire vibrer ;-)
Commentaire de Lovyves le 24 Février 2010 à 15:06
Bonjour à Tous
Brel a chanté :
Quand on n'a que l'amour : « Alors sans avoir rien, Que la force d'aimer, Nous aurons dans nos mains, Amis le monde entier »
Ne me quitte pas : « Laisse-moi devenir, L'ombre de ton ombre, L'ombre de ta main, L'ombre de ton chien ».
Deux chansons bien écrites, très poétiques ; mais avec une « grosse » différence : la 1° est très positive, la 2° très négative.
A chacun d’accorder plus d’importance au poétique ou aux mots et à leurs connotations.
Si je me laisse emporté par l’émotion que la chanson crée en moi, je serai dans l’état de l’émotion, encore une fois, c’est un choix et la conséquence sera du à mon choix, la chanson n’étant que le vecteur.

"L'amour c'est vouloir donner ce qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas", c'est de Lacan.
« vouloir donner ce qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas», c’est une phrase d’Hitler !
Pensez vous … toujours, que c’est la signification de l’amour ?
Si oui, je suis Ok avec vous.

« Aimer quelqu'un, c'est le dépouiller de son âme, »
Mes parents m’ont appris à ne pas voler, ne pas dépouiller !
A qui dois je me fier ?

Tout peut me faire grandir, le négatif, le positif.
Donc si je choisis le positif pour grandir, ma vie sera une succession d’instants positifs.
Si je choisis le négatif pour grandir, ma vie sera une succession d’instants négatifs.
Nous avons le choix, le choix d’aimer ou pas aimer, par le positif, par le négatif, de vivre en permanence le positif ou le négatif, de m'élever ou de me rabaisser; c’est, peut être, ceci, la chose que j’aime le moins, posséder le choix !
Avec amour (plein)
Lovyves
Commentaire de Patricia RAPHAËL le 24 Février 2010 à 7:59
Bonjour, je n'ai pas tjs le temps de les lire, mais vos messages st parfois très émouvants.... merci Marie-Bénédicte, Catherine (je viens de lire Jacques Brel, superbe, et très étonnée, je le sentais assez négatif). et ts les autres.... personnellement je n'ai pas vécu cela, ou je ne l'ai pas ressenti.... ce doit être fabuleux !
Commentaire de KAIROS le 23 Février 2010 à 23:16
"SOIS ENIVRE D'AMOUR"

Je ne peux résister à l 'envie de partager ce poeme de Jalal al-Dim Rumi , penseur et poete mystique du XIII ieme siecle, qui avait fondé une confrerie qui pratiquait la danse des dervirches tourneurs

" Le jardin, la rose, le rossignol, la musique et la danse, la bien-aimée,
Sont des prétextes ; celui que l'on cherche, c'est Lui.

La vue de ton visage a fait éclore des roses dans mon cœur,
Et tes yeux ont illuminé mes yeux.

Je vois dans l'eau se mirer l'image de ma bien-aimée,
Et dans la rose se trouve le parfum de notre intimité.

Le vin de l'union illumine éternellement notre nuit.
De ce vin que n'interdit point la religion d'Amour,
Nos lèvres seront humectées jusqu'à l'aube du néant.

Hier soir vint chez moi une idole altière,
À la parole douce, aux lèvres de miel, au charme troublant.
De son visage pareil au soleil, elle m'éveilla,
En disant : « Tu as vu le soleil, lève-toi ! »

Je suis amoureux de l'amour.

Notre corps pétri de terre est la lumière des cieux.

Autrefois, nous étions des enfants, puis nous fûmes maîtres ;
Autrefois, nous étions heureux de voir des visages amis.
Écoute la fin de notre aventure :
Nous sommes devenus pareils aux nuages, pareils au Vent.

Le monde est plein de verdure, de fleurs,
Tout rit de l'éternelle beauté qui se reflète en tout.

Derrière le voile existe tant de beauté ;
là est mon être.

Ô sage ! sais-tu ce que c'est que la nuit ?
C'est l'isolement des amants, loin des indifférents.
Cette nuit surtout, où mon aimée se trouve sous mon toit,
Je suis ivre, la lune est amoureuse et la nuit est folle.

Ton amour a si bien ravagé mon cœur,
que tout ce qui n'est pas lui s'est consumé.
Oubliant la raison, les leçons, les livres,
Il s'est adonné à la poésie, aux odes, aux quatrains.

Nous avons appris à l'aimée à boire le vin,
Nous possédons le feu de l'amour qui brûle l'amour même.
Depuis l'éternité, le temps ne nous a pas vus dormir,
Pendant toutes ces nuits que nous avons changées en jour.

Cette belle a soudain franchi ma porte,
Elle a bu une coupe de vin et s'est assise.
D'avoir vu et saisi sa chevelure onduleuse,
Mon visage devient un regard et mon regard une main.

Si ce n'était pour l'abandonner à ma passion pour toi,
Que ferais-je de mon cœur, pourquoi aurais-je un cœur ?

Ne te soucie pas des accidents que produit sans cesse le monde ;
De tout ce qui advient, rien n'est durable, ne t'en soucie pas,
Considère chaque instant comme une aubaine,
Ne te soucie pas de ce qui est arrivé, ni de ce qui arrivera.

J'étais un homme pieux, tu as fait de moi un chanteur,
Un pilier de cabaret toujours assoiffé de vin.
J'étais assis gravement sur mon tapis de prière,
Tu as fait de moi la risée des enfants du quartier.

Ô toi dont la patrie se trouve dans les cieux ;
Et qui te crois cependant de ce monde terrestre.

Ô ame ! sais-tu qui est ton aimé ?
Ô cœur ! sais-tu qui est ton hôte ?
Ô corps qui cherche partout l'issue pour t'enfuir,
Lui t'attire ; regarde ce qui est à ta recherche !

Ô toi qui tiens éveillé mon sort et ma destinée… ne dors pas !
Ô splendeur du printemps et des roses… ne dors pas !
Ô toi, aux yeux langoureux et cruels… ne dors pas !
Cette nuit est une nuit d'allégresse… ne dors pas !

Notre ivresse ne provient pas du vin vermeil,
Et ce vin n'existe que dans la coupe de mon imagination.
Tu es venu pour répandre mon vin ?
Mais le vin dont je m'enivre est invisible.

Ô mon cœur malade, le temps de la guérison approche.
Respire à pleins poumons, car le moment est arrivé :
Cet aimé qui bouleverse les aimés
Est venu au monde sous une forme humaine.

L'union… voilà les jardins du Paradis.
La séparation… voilà les tourments de l'enfer.
L'amour est éternel, l'univers est son vêtement,
Il met à nu celui qui est vêtu… voilà la clé de l'énigme.

J'ai posé ma tête sur ton seuil,
Et j'ai laissé mon cœur entre tes boucles ravissantes.
Mon âme est venue à mes lèvres, donne-moi les tiennes,
Pour qu'ainsi dans ta bouche, je mette mon âme.

Mon cœur est esclave de tes lèvres de rubis.
Il est ivre de tes yeux enivrés.

Avec les yeux de ton cœur, tu verras un autre monde.
Si tu te tiens à l'écart de l'égoïsme,
Tes actes seront tous entièrement approuvés.

Moi aussi, j'étais sage et dégrisé comme toi,
Je reniais tous les amoureux.
Me voici devenir fou, ivre et libertin,
Et tu prétends que j'ai toujours été ainsi.

Un amoureux doit être toujours ivre et diffamé,
Extravagant, égaré et fou.
Le chagrin nous serrera la gorge quand nous serons dégrisés ;
Mais tant que nous sommes ivres advienne que pourra.

Tranquille est celui qui n'a rien de bon ni de mauvais,
Qui n'a ni les chaînes de la richesse ni celles de la pauvreté !
Qui peut vivre loin des chagrins du monde et du peuple,
Et en qui il n'y a pas la moindre trace d'égoïsme.

Sois juste ; l'amour est une belle chose ;
Tout le mal vient de ta nature perverse.
Tu as donné le nom d'amour à ton désir de jouissance,
Mais de l'amour à la jouissance la distance est grande.

Son cœur est gonflé d'amour et ses yeux gonflés de sommeil,
Vers le matin, la beauté de mon aimée a quelque chose d'étrange.

Il faut être avancé dans le chemin du désir.
Il faut se garder de la souillure du monde,
Soigne bien ta vue, en effet,
L'univers tout entier est Lui, mais il faut avoir les yeux clairs.

Puisque j'ai dans le cœur l'image de celle que jalousent les fées,
Qui peut être heureux dans le monde autant que moi ?
Je jure que je ne peux pas vivre sans bonheur,
J'entends parler du souci, mais je ne sais ce que c'est.

Quand de l'amour divin l'aurore poindra
Des corps vivants l'âme s'envolera.
L'homme atteindra un lieu où à chaque moment,
Sans fatiguer ni ses yeux ni ses mains, il percevra.

J'ai un amour plus pur qu'une eau limpide,
Et le jeu de cet amour pour moi est licite.

Je sens dans l'herbe l'odeur de tes lèvres.
Je vois, dans les jasmins et les tulipes, tes couleurs.

Aux jardins il y a mille belles aux visages lunaires,
Il y a des roses, des violettes qui sentent le musc,
Et cette eau qui tombe à goutte dans le ruisseau,
Tout est prétexte à méditation… il n'y a que Lui… que Lui."

Jean Paul
Commentaire de SUDHANSU le 23 Février 2010 à 18:51
Je trouve que ces points de vue se conjuguent plutôt har monieusement ,sans être incompatible:"luttez pour le fragile épanouissement de la Vie " ou "ailleurs,je renaitrais pour de nouveaux combats" et quand le combat cesse et que le mental dépose ses armes,alors naît la disponibilité à l'instant,comme libération de toute attente et emerge l'Amour avec....l'éclat de rire du TAO,celui là même qui ne se nomme pas:tous les chemins y conduisent!!!
Namasté
Commentaire de Marie Bénédicte Lemaire le 23 Février 2010 à 18:37
Moi j'aime bien cette définition du macaroni ! rires !
Commentaire de Patrick le 23 Février 2010 à 18:26
Ce que l'on fait avec cette phrase de Lacan? Plein de jolies choses. D'abord, l'amour se construit autour d'un vide, d'un rien, d'un néant. Ce qu'il y a autour de ce néant c'est ce qu'on y apporte. Prenons un macaroni: que serait un macaroni sans le vide autour duquel il est fabriqué. Le vide du macaroni n'est pas tout à fait rien, en même temps cela reste du vide, du rien. Un rien qui n'est pas tout à fait du rien. Tel est l'amour. J'aime bien cette définition de Lacan.
Commentaire de VERGER le 23 Février 2010 à 18:25
Très bien de rappeler cet extrait de Lacan.
Après "ça", il n'y a rien à faire !
Je trouve que ce point de vue analytique ouvre des portes, éclairent des possibles et illuminent les illusions (pour mieux les saisir). Quel beau spectacle. Certes, peut-être, terrifiant pour certain(e)s.
Une fois que l'on sait ce mirage, on le voit autrement.
Et surtout on le vit, comme le précise Jean ROCHETTE, les yeux grands ouverts !!! Belle soirée illuminée !
Commentaire de Marie Bénédicte Lemaire le 23 Février 2010 à 15:37
Gloups ! A supposer que ça soit vrai - et Lacan n'a pas la réputation d'être un farfelu - qu'est-ce qu'on fait après ça ? (rires!). Pour ma part, j'ai une devise que j'essaie d'appliquer à tous les domaines de ma vie. Ce n'est pas de moi, c'est du René Char :
"Impose ta chance
Serre ton bonheur
Et vas vers ton risque.
A te regarder, ils s'habitueront".
En conscience, je prends le risque de tous les aspects de ma vie malgré les chutes : vivre, c'est trébucher à chaque coin de rue, se relever et avancer encore en ayant appris que ce chemin-là n'était pas le bon. Car chuter, ce n'est pas forcément se faire mal, c'est aussi apprendre. Et que serait la vie sans ce formidable et perpétuel apprentissage, sans ce mouvement, sans cette aspiration permanente ? L'immobilisme, c'est la mort. En amour, pour moi, c'est identique. Il y a un risque dans toute nouvelle rencontre : est-ce qu'au nom de l'éventuelle chute ou souffrance, je ne vais pas "oser" ?
Lacan parfois, je te trouve quand même un peu noir....
 

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