Bonjour
Être vrai est l'état naturel du petit enfant avant que la société (parents, école, religion etc .. ) ne l'ait profondément blessé au point de mettre des stratégies en place pour se protéger.
Alors il cache sa vraie nature ...
Je pense qu'il est possible d'apprendre à de nouveau "être vrai" petit à petit
Par exemple à dire NON là où on a pris l'habitude de dire OUI pour avoir la paix.et qu'on n'en peut plus
C'est quoi pour vous "être vrai" ?
Merci d'avance pour votre participation à ce fil de discussion ♥
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Equinorev, pour ma part, je ne fais pas de différence entre "être vrai" et "être authentique".
Et l'authenticité, c'est l'état d'être de notre Soi intérieur, l'être profond avec lequel on communique lorsqu'on soulève et dissout les voiles, par la présence de l'attention...
Comme le dit Aloha, cela se fait petit à petit, jour après jour, au fur et à mesure de notre expérience.
On découvre alors que ce centre de soi-même n'est bien que paix, amour, joie (ces mots qu'on a pu entendre dans des injonctions qu'il fallait suivre) - tout comme le petit bébé qui baigne naturellement dans ces vibrations, ne connaissant pas encore les confusions de la dualité du monde adulte.
Et dans ce chemin individuel de conscience, il ne s'agit plus de règles morales - inculquées par des personnes incapables de les appliquer! - mais d'un état retrouvé par soi-même, qui permet de Vivre simplement dans sa Nature véritable d'être multidimensionnel relié à l'Univers...
C'est pourquoi c'est une telle libération de se connecter ainsi à un tout autre niveau de conscience que celui appelé 3D de notre monde qui va à vau-l'eau!
Je dirai donc qu'on peut être vraiment vrai à certains moments - et de plus en plus au fur et à mesure qu'on avance dans ce processus - mais pas en permanence évidemment. Serions-nous alors Bouddha en personne? dans un monde où de toute façon ce serait impossible... pour l'instant du moins... :-)
Tout cela pour dire qu'en effet Katy, je partage ce que tu dis.
Dans notre humanité, rien n'est acquis une fois pour toutes. Mais cet état s'intégrant de plus en plus facilement dans notre être, il va sans dire que l'entraînement devient de plus en plus naturel, comme une seconde nature, et que la légèreté s'installe, en fusionnant, unifiant les sensations qui apparaîtraient contradictoires au premier abord.
Perso. si je ne suis pas toujours "vraie", je sais en revanche à chaque fois, quelle fut la réaction (émotive ou affective) qui a empêché cette homogénéité (cohérence) entre intérieur et extérieur.
Tout à fait!
Quelqu'un pourrait-il se targuer d'être toujours vrai, il faudrait qu'on me présente cette personne. lol
Je crois que l'essentiel, c'est de se sentir vrai le plus possible face à soi-même. Et c'est ainsi qu'on ressent comme une ouverture libératoire qui s'approfondit toujours...
C'est bien là la démarche "spirituelle"...
Et elle est urgentissime pour un maximum de Terriens!
Ouf! le processus avance à la vitesse V... quoi qu'il en soit...
Tout à fait bien dit.
JE SUIS OK AVEC ça = travail de longue haleine
Et comment sait-on que l'on est vrai(e) ? Ne serait ce pas de nouvelles illusions et "d'autres personnages qui se mettent en place ?
Oui un peu comme des poupées russes ! la plus petite étant la plus vraie et la plus cachée.
Cela dit, notre vérité évolue au gré de notre vie alors il faut réadapter souvent, et parfois laisser couler sans trop se poser de question parce c'est bien aussi...
On se pose des questions parce qu'un sujet a été ouvert sur la question.
Est-ce que finalement, "être vrai" ne serait-il pas effectif, même dans les moments où "le masque" se remet en place (dans la société par exemple), à la différence que le (ou la) concerné(e) sait qu'il s'agit d'un masque et pas de lui (ou elle).
Identifier les moments où l'on n'est pas vrai, justement, ne serait-il pas un signe d'atteinte d'une certaine (pas la totalité, peut être inaccessible car pas à notre dimension actuelle) vérité de soi ?
Dans certains endroits, ils appellent ce "masque" le faux-self (un faux "moi" construit par le biais de l'éducation parentale, mais aussi environnementale -scolaire, travail, amis...-).
Ce faux-self est également constitué, de nos "outils favoris ou nos gri-gri comportementaux, sémantiques...", de nos systèmes de défense, où ceux qui ont le plus "fonctionné" au cours de notre propre histoire, sont préférentiellement référencés.
Le "masque" ou faux self : sorte de "panoplie complète" du parfait petit sujet (citoyen, en tout cas, individu "vêtu" de son costume d'humain, tel qu'il est imaginé et défini par la société dans laquelle on se trouve, il est souvent qualifié de "civilisé") qui évolue dans cette société.
Une question que j'ose poser et qui me titille depuis quelques temps :
l'intelligence est-elle une vertu qui permet d'évoluer dans sa vérité en transcendant le spirituel et le matériel (ou l'imperceptible par les sens et le perceptible).
ou
n'est-elle qu'un travers humain que l'humain, justement, aurait anobli (une sorte de "tare" que nous aurions transformé en qualité par un processus un peu pervers, car dès qu'il y a inversion d'une notion ou concept ou fait, il y a cette tournure) ?
Il ne s'agit peut être pas de la même intelligence ?
Ou, il s'agit de la même intelligence, neutre, mais qui dépend de son utilisation (de l'intention) ?
Ce qui implique que si l'intention peut être "mauvaise", cela pourrait signifier que la vérité de chacun n'est pas toujours la bonté ?
Ou, que cette vérité, n'est pas encore atteinte ?
Ce qui peut se résumer à deux questions (mais déposer la démarche, comme au-dessus, peut aider à voir plus clair dans le propos) : l'intelligence est-elle "noble" ou une tare maquillée ?
Et
La vérité de chacun (notre "vrai") est-elle forcément synonyme de bonté (joie, toussa) ?
Très intéressant, katy, ce que tu dis mais je ne vais probablement être d'un grand secours de ce point, à défendre la part intellectuelle qui nous a été demandée de développer dans notre société, et ce, en dépit du "bon sens " parfois, comme à travers nos parcours individuels, à développer ce que tu désignes très justement, de "faux- self" et qui se définit aussi par une forme "pedigree" (appelé aussi CV) à présenter aux autres de façon "mécanique" dans un discours, dans une façon "de se présenter", avant toute "acceptation" de l'autre à savoir si on peut être "validé" par rapports à un milieu social, études, expérience etc..
( en gros, la société actuelle ne te juge pas sur ton sourire, mais sur la marque de ta voiture...j'exagère à peine..)
Certes la connaissance, l'éducation, la culture sont primordiales, mais (et nous en avons déjà discuté) , le tout doit aller (de mon point de vue) vers l'unité surtout en ces temps difficiles, donc, l'intelligence doit nous servir à aussi faire un choix humain pour aider, pour vivre "ensemble" même si cette image, de "vivre ensemble," peut paraitre "naive" et "simplette".
Mais ne serait t ce pas ça aussi l'intelligence (c'est à dire reconnaitre l'intelligence humaine comme prioritaire) afin de choisir le chemin du cœur vers l'équilibre, à unir nos qualités humaines, intellectuelles vers cette unité? L'unité étant, pour moi l'image de la paix intérieure , faisant "boule de neige" pour une paix globale afin qu'il y ait au final, moins de souffrance...
Donc, pour répondre à ta question, pour moi l'intelligence scientifique, intellectuelle, même si elle a fait avancer le monde avec la médecine, la science etc(part noble de l'intelligence)...doit changer de cap, c'est à dire , simplement redéfinir les priorités, puisqu'il n'y a qu'à contempler le résultat de tout cela....
C'est là, ce que tu appelles "la tare maquillée" de l'intelligence, qui détruit la nature, créée des fossés énormes entre les gens, les riches d'un côté et maintenant les pauvres de l'autre, car la classe dit "moyenne" tant à disparaitre peu à peu..
La vérité de chacun est donc, (pour moi) forcément dans l'amour, la bonté, l'humanité, et l'évolution de la conscience, pour qu'il y est , encore une fois , moins de souffrance et plus d'équilibre, et de joie.....pour soi et pour les autres, car nous sommes tous reliés,.mais le fait est que j'ai une vision certes "spirituelle", donc cela peut paraitre, naif, utopique, je le reconnais.
La question posée est réellement pour avoir des réponses, les plus sincères possible. Car, j'oscille vraiment entre les deux.
"Vrai" c'est bien, mais identifier "l'habit" qui recouvre le vrai, permet de s'en rapprocher de plus en plus : ne serait-ce qu'en enlevant l'habit ou les habits, à mesure qu'ils sont identifiés, dont, l'intelligence qui suscite question : habit ou partie intrinsèque ? excroissance encombrante ou développement évolutif ?
Donc, ta réponse est m'intéresse.
Merci Aiden.