Ressentez-vous un vide dans votre vie ?

 

Un vide que rien ne peut combler..

J'attend vos  impressions

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Réponses à cette discussion

pour les états dissociatifs il est nécessaire de ré-associer les parties séparées en passant par le positif, pour augmenter l'assise de la personne, elle peut ainsi plus facilement laisser les émotions et les sensations retourner dans le passé d'où elles viennent....et  se libérer des flashs et rappels involontaires....

plus on intègre de ressources dans son inconscient : apprentissages de toutes natures, plus il est ''sage''...

le vide et le plein sont comme la marée....comment apprécierions-nous le plein si il n'y avait pas ce vide.....nous ne sommes sensibles qu'aux différences....

...

bonjour à tous et oui le vide qui ne l'a pas ressenti ; j'ai lu les différents témoignages et moi aussi je suis confrontée à des vides ou des manques, je n'ai qu1 frère qui m'a renié et je ne sais pourquoi depuis 17 ans au moment de mon divorce, je l'ai revu à un deuil cela fait 2mois et le choc suis allée vers lui, l'ai embrassé et il m'a regardé en me disant d'un air aroguant "salut", j'ai eu un choc m'en suis remise, et ai accepté, pas le choix, j'ai compris, c'est comme cela, nous avons tous et toutes des vides dans notre vie, et l'un de mes fils est du côté du père, et avec sa compagne, que l'intérêt qui compte, pas de regrets, je vis ma vie pour moi, bonne journée à tous et à toutes, et bon courage pour affronter les durs moments de la vie. Annie

Bonsoir

Je ressens très souvent ce "vide" comme vous dites,que rien ne peut venir combler...sensation étrange ,en vérité, qui parfois me fait peur.On peut être bien entourée et néanmoins ressentir ce vide là...Je me suis posée maintes questions à ce sujet.Un arrêt sur image? un vide à combler?un trou noir où je pourrais m'aventurer?une espèce d'ouverture vers un autre monde?Je n'en sais rien...il est vrai que dans cet "état" très particulier,on se sent très seul mais ne le sommes-nous pas dès le départ de l'Aventure qu'on appelle LA VIE?Un jour au cours de ma formation en sophrologie on a fait l'expérience des" Dervichs tourneurs" et là on a provoqué cette présence du vide!!!!je tournais je tournais et je ne sentais plus rien,rien du tout!J'étais juste une conscience...C'était très spécial! Je crois qu'on peut vivre des moments de "vide" mais ne pas y rester.Nous sommes sans doute invités à le remplir d'amour,d'amitié et plein de choses encore qui sont bonnes.....pour nous!qui sait?  Bon week end

Merci Colette pour cette belle réponse

qui n,est pas facile

des petis questionnements sans réponses

mais ce vide contient  ce que nous devons découvrir

Léo

Merci Léo et c'est vrai que  ce "vide" contient TOUT ce que nous devons découvrir et c'est cela qui est passionnant.Par 'ailleurs je trouve ,personnellement, qu'il n'est pas nécessaire d'avoir réponse à tout...Beau week end,plein soleil!

J'aime bien cette expression "appel vers le large" dempsey !!l accueille, comme tu le fais si bien et puis vois ce qui se passe.Tu as raison de ne pas t'inquiéter,il n'y a pas de quoi!Dans certaines religions ils disent que le vide n'est jamais vide,qu'il est toujours "rempli"Rempli d'énergies qui fusent de tous les côtés,qui s'entrecroisent ou s'entrechoquent..mais là il s'agit d'un autre "vide"!!amitié à toi dempsey

Comme tu le dis si bien on n'a pas besoin de tout savoir

nous baignons dans un immense réservoir de connaissance illimitée

et s'y baigner est la clé, on a  si peur de l'inconnu...

certains s'y aventurent  et leur découverte est  à la hauteur de leurs attentes..

Il est très important  de ressentir ce vide

qui nous dirige bien souvent vers notre destiné

Léo.

MERCI Léo.Amitié

Une sensation de vide dans un secteur de notre vie peut nous inviter à recevoir, à s'ouvrir à quelque chose. Ce peut être un appel à savourer la Paix. Simplement.

J'aime bien ta définition du vide Brigitte.Merci

«Le mental vit dans un cercle vicieux : il crée lui-même les problèmes et essaie ensuite de les résoudre.»
– Swami Prajnanpad
 
 
 
 
Vous vous souvenez probablement que j’ai passé quelques jours en retraite dans la campagne new-yorkaise, tout récemment. J’étais plus précisément avec l’auteur Eckhart Tolle, dont je partage souvent les citations ici. Je sais que plusieurs d’entre vous l’apprécient grandement, donc j’ai pensé que ce serait une belle occasion de partager un échange particulièrement magique dont j’ai été témoin lors d’une retraite précédente avec lui.

(En passant, ce Matin Magique est un peu plus long que d’habitude… Si vous êtes pressé, peut-être préférerez-vous le lire plus tard, avec quelque chose de délicieux à siroter.)

C’était au mois d’octobre dernier, en Italie. Une jeune femme s’est avancée vers le micro et a posé une question toute simple à Eckhart. Elle lui a demandé : «Comment savoir que je suis enracinée dans le moment présent?» En d’autres mots (si vous n’êtes pas familier avec les enseignements d’Eckhart), «Comment savoir que je suis connectée à cette dimension spirituelle qui transcende le monde turbulent des pensées et des événements?» Ou plus simplement, «Comment savoir que je suis vraiment en paix?»

Eckhart a commencé par répondre que cet état ne peut être décrit avec des mots, qu’il peut seulement être vécu. Puis il a guidé la jeune femme dans une courte méditation pour l’aider à sortir du tourbillon de ses pensées, et donc à expérimenter cette quiétude à laquelle elle faisait référence. Après un petit moment, il lui a demandé comment elle décrirait cet état de grande présence auquel elle goûtait. Quelque peu désarçonnée, elle a répondu : «Je le sens… Mais ce n’est rien de spécial!» Et nous avons tous éclaté de rire… Non pas car nous nous moquions d’elle, bien au contraire, mais plutôt parce que nous nous reconnaissions tous un peu dans son commentaire.

C’est à ce moment qu’Eckhart a pondu une de mes métaphores préférées à vie, que voici…

Imaginez que vous êtes dans une boîte de nuit au milieu de la forêt. Je ne crois pas qu’il y a des boîtes de nuit dans la nature sauvage, mais ce n’est qu’une métaphore, alors tout est permis. Donc oui, vous êtes dans un tel établissement, situé en pleine nature, au milieu de la nuit. La musique est si forte, on dirait qu’elle remplit chacune de vos cellules. Vous parlez – ou plutôt vous criez – à plusieurs personnes. La lumière est tantôt faible, tantôt très vive et colorée. Vous pouvez sentir des odeurs de toutes sortes : des parfums, des eaux de Cologne, probablement une odeur d’alcool. Tous vos sens sont bombardés.

Imaginez ensuite que vous en avez assez et que vous sortez de la discothèque. Vous vous retrouvez immédiatement en plein cœur de la forêt, dans la nature sauvage. Visualisez-le vraiment. Puis dites-moi : quelle est votre première réaction? Il y aurait probablement une sorte de détente, pour commencer… Mais que sentez-vous, après le soulagement initial?

Pour la plupart d’entre nous, la forêt semblera très, très ennuyante. On ne verra rien, en pleine nuit, car on aura été ébloui par les lumières sur la piste de danse. Rien de ce que l’on entendra ne nous semblera particulièrement digne d’attention, comparé aux notes de Katy Perry. Non, il n’y aura là rien de bien captivant. Après un moment, par contre, quelque chose d’assez spécial se produira… Notre être s’ouvrira doucement à l’environnement. On remarquera probablement le doux gazouillis des oiseaux, et le délicat parfum qui émane des végétaux. Peut-être serons-nous émerveillés par le scintillement des étoiles, et apaisés par la force tranquille des arbres. En fin de compte, nous percevrons une sorte de magie dans notre nouvel environnement – une magie beaucoup plus subtile que celle de la discothèque, bien sûr, mais également beaucoup plus profonde. On pourrait dire que l’on sentira le caractère sacré de la forêt, en fait… Le caractère sacré de la forêt, mais également de la vie, qui était également présent dans la discothèque, mais dont on n’était pas conscient à ce moment. Une essence sacrée qui ne peut être décrite ou expliquée, qui ne peut qu’être sentie.

Ainsi, au moment où on sort de la boîte, la forêt est plutôt ennuyante. Elle n’est rien du tout, comparée au brouhaha où l’on se trouvait juste avant. Mais à partir du moment où on est un peu plus ancré en elle, elle devient la chose la plus enchanteresse qui soit. Elle nous semble plus vibrante, plus précieuse, plus «remplie» que n’importe quoi.

 
image étoile
On veut tous être en paix, on veut être libéré de cette discothèque dans notre tête qui nous donne le sentiment de ne jamais être arrivé, de ne jamais être OK, et d’avoir toujours 15 000 problèmes à régler. Mais la réalité est que dès que l’on goûte effectivement à la paix – la vraie paix de l’âme, je veux dire, non pas la satisfaction de surface qui nous habite quand les choses se passent comme on le désire –, elle ne nous semble pas particulièrement intéressante. La plupart du temps, on ne la remarquera même pas.
Je me souviens d’un moment où j’ai goûté à un état d’harmonie particulièrement intense, il y a quelques années. Je sortais de deux ou trois jours de méditation, et mon mental était plus calme qu’il ne l’avait jamais été. J’étais dans un état de paix incroyablement profond, je faisais vraiment un avec le moment présent – oui, comme tous les maîtres spirituels le disent! Et vous savez quelle a été ma réaction? La même que la jeune femme citée plus haut : Eh bien… C’est tout? Mais ce n’est rien de spécial…. J’avais voulu cette paix plus que tout au monde, mais maintenant que je l’avais, je ne savais pas quoi faire avec. Je m’étais imaginé que ce serait spectaculaire, mais c’était loin de l’être. C’était le contraire de spectaculaire, en fait… C’était spectaculairement ordinaire. Je m’ennuyais même de mes problèmes, de mes petits drames, de ma résistance. Ou plus exactement : mon mental s’ennuyait de ses problèmes, de ses petits drames et de sa résistance. Seulement avec le temps ai-je pu commencer à voir et à apprécier vraiment la splendeur de cet état.

Nous sommes nombreux à vouloir vivre de grandes expériences spirituelles. Or, il est important de comprendre que plus l’expérience est «grande», plus elle nous semblera petite, de prime abord. Car par définition, la spiritualité nous ramènera toujours à cette dimension qui transcende la matière, la pensée, le monde des choses qui vont et qui viennent. Et pour le mental, tout ce qui n’appartient pas au monde des choses qui vont et qui viennent n’a rien de spécial ou d’intéressant. Il ne peut s’approprier la paix, ou même la comprendre, donc il la rejette du revers de la main. Oh, nous visons tous certains moments de béatitude malgré tout – en admirant des paysages époustouflants, ou des nouveau-nés, par exemple… Pendant un bref moment, on connaît un silence intérieur profond, on goûte au sacré. Mais le mental s’en lasse vite, et on s’empresse donc de remplir le silence, de créer du bruit, et de retourner dans la discothèque de notre esprit.

Ainsi, je ne sais pas où vous en êtes, en ce qui concerne votre quête de paix ou de bonheur en général,  … Mais que diriez-vous de rester un peu plus longtemps dans la forêt, un peu plus souvent, afin de vous ouvrir tout doucement à sa majesté? Que diriez-vous de vous détacher de plus en plus de la discothèque de votre esprit – de la petite boîte ultra bruyante qu’est votre esprit –, et de découvrir l’espace vaste et vibrant tout autour? Non, ça ne semblera probablement pas très excitant, au début; ce sera même intolérablement ordinaire, par moments. Mais avec un peu de patience, vous finirez par percevoir le chant des oiseaux… la fraîcheur du vent… le magnifique ciel étoilé. Et tout ce qui vous semblait si ennuyant commencera à vous émerveiller.

Bonne journée!
Marie-Pier

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