La Peur est notre plus grande Ennemie!
Tout le monde le sait.
Mais de quoi avons-nous vraiment peur?
De la mort?
De la solitude?
Quelqu'un qui est aimé a-t-il peur de sa mort?
Quelqu'un qui vit sans amour ne meurt-il pas de solitude?
Quelle est notre plus grande peur ici bas?
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Bonjour,
Merci pour ce texte " de Krishnamurti
Ce que j'entends en lisant ce rappel : " la réalité est malléable selon notre niveau de conscience et que nous
sous-estimons ce phénomène."
ChrysBelle journée à tous,
Dans l'idéal c'est l'acceptation et l'intégration de nos peurs.
Si nous n'avions aucunes peurs... tout serait plus facile !
Le plus dûr le dépassement de nos peurs.
Qui souvent remontent comme le dit Corinne de beaucoup plus loin que la vie actuelle...
Il est dit que tant que nous n'avons pas intégré une Peur, nous nous reincarnons avec jusqu'a son dépassement.
Je vous fait partager cette citation :
" Si un seul être humain comprend radicalement
la peur et la transcende, son comportement
influence la conscience globale de l'humanité "
Krishnamurti
"En fait, de plus en plus je ressens la peur comme une partie de moi qui mérite mon amour et ma lumière autant que les parties de moi qui me font du bien et qui me relie à Dieu."
Chère Corinne,
Voici une excellente et intelligente façon d'aborder la peur, bravo!
J'avoue que je n'y avais pas encore pensé.... prise par ma sensibilité émotive.
Je vais mettre cela en pratique dès que l'occasion se présente.
Bises
Marie
corinne a dit :
depuis que je ne vis plus la peur comme une ennemie, je me sens plus en paix avec elle. En fait, de plus en plus je ressens la peur comme une partie de moi qui mérite mon amour et ma lumière autant que les parties de moi qui me font du bien et qui me relie à Dieu. Au fond, pour me sentir unifiée, et connectée j'ai besoin de ressentir de l'amour pour toutes les manifestations de ce que je suis, y compris mes peurs qui sont une énergie vivante. Lorsque je mets de la lumière et de la pleine conscience sur mes peurs, elles deviennent lumière, elles s'apaisent, se sentent acceptées, accueillies, comprises et du même coup je me sens acceptée, aimée, accueillie et comprise. Mais je ne veux plus me mentir à moi même et je sais que parfois je rejette mes peurs et que je les juge comme négatives mais je suis en chemin est le chemin est le but alors tout est bien...
La peur enferme.
La peur aliène.
Nous avons par exemple souvent peur d'être heureux parce que nos parents ou d'autres personnes de notre famille ne l'ont pas été.
Par besoin d'appartenance à la tribu, nous décidons inconsciemment de ne pas être heureux, et avons peur du bonheur.
Toujours par besoin d'appartenance, nous avons peur de ne pas plaire aux autres et souvent nous ne sommes pas honnêtes avec nous-mêmes dans la façon de nous comporter par peur d'être rejetés.
Avez-vous compté tous les réflexes de peur que nous avons chaque jour?
On en compte par dizaines et c'est normal.
Tiens... maintenant, par exemple, j'aurais envie d'écrire en lettres majuscules dans ce commentaire.
Mais je n'ose pas! Parce que c'est interdit, et de peur que....
Mais peur de quoi, au fait?
Sommes-nous tous des anges déchus?
Un ange déchu est, dans les traditions chrétiennes et certaines autres religions, un ange exilé ou banni du Paradis. La plupart du temps, ce bannissement résulte d'une punition pour désobéissance ou rébellion contre Dieu. Le plus connu des anges déchus est Lucifer, et son nom est fréquemment donné à Satan dans les croyances chrétiennes, bien que cet usage semble résulter d'interprétations particulières, la seule référence aux anges déchus dans la Bible étant un passage du Livre d'Isaïe.
Cher Roland,
J'ai toujours une bouteille de Rescue sur moi. J'utilise aussi beaucoup les essences de Findhorn, que je place même sous mon oreiller. Elles m'ont beaucoup aidé lors du décès subit de mon compagnon.
En principe, les Rescue agissent sur des états émotionnels et de panique ponctuels.
Ce sont une sorte de peur. Quoique les émotions pas toujours.
Mais je pense qu'il y a une peur plus profonde en nous....
Je pense que c'est un réflexe de survie.
Aujourd'hui, je me suis par exemple demandée pourquoi j'achète des produits bio.
Réponse: pour m'alimenter plus sainement.
Mais pourquoi dois-je m'alimenter plus sainement?
Par peur de mourir? Non, car je n'ai pas peur de la mort?
Par peur de quoi, alors....?...
Nous avons tous une peur basique en nous, étroitement liée avec l'instinct de survie.
C'est la raison pour laquelle nous allons chez le médecin ou chez des guérisseurs lorsque nous sommes malades.
Si nous n'avions plus aucune peur... nous laisserions-nous... "mourir"?...
Je suis persuadée qu'être aimé ou non ne nous protège de rien ; même de la peur ! pourquoi serait-on plus serein avec de l'amour. C'est l'inconnue notre plus grande ennemie. Nos questionnements sur la vie, l'amour, l'autre .....
Pour ce qui est de vivre sans amour, "amour physique" ou "amour de l'autre" ; il y a une différence. Non on ne meurt pas de solitude, nos pensées sont toujours là pour occuper notre esprit, il y a à la rigueur ceux qui sont enfermés dans leur être et ne peuvent ni échanger, ni voir, ni sentir, eux peuvent souffrir de la solitude.
Enfin je ne suis pas spécialiste sur le sujet, ce n'est que mon avis .....
Roland,
Je pense que le commentaire m'était destiné, Pour écrire que l'amour ne "protège" pas, il faut n'avoir pas vécu de très fortes épreuves en totale solitude ...
Et bien je peux confirmer que je suis passée par des épreuves difficiles, et je sais ce qu'est la solitude, ça peut vous surprendre, mais pourtant c'est le cas.
Par contre je suis d'accord sur la suite on découvre qu'il y a en soi, une sorte d'amour transcendant, indépendant des autres et de leur présence, une sorte de "présence", qui nous porte et nous accompagne (ou nous a accompagné).
Merci encore pour toutes ces échanges .....
Bonjour Marie,
Il me semble que nous avons peur de nos peurs. Elles sont empilées les unes sur les autres comme les pelures d'un oignon. Au fur et à mesure que nous acceptons de regarder nos peurs en face pour nous en libérer, nous en découvrons d'autres. A force d'éplucher, parfois au prix de pas mal de larmes, nous arrivons au coeur de l'oignon où se cache le plus souvent la peur fondamentale qui sous-tend toutes les autres : la peur de la mort.
Et cette peur, je pense que pour s'en libérer totalement, la seule solution est d'avoir pour soi compassion et amour. S'accepter tel que l'on est avec ses faiblesses et ses potentiels, afin d'être en capacité d'effectuer ce travail de libération. Et surtout pour que la peur de vivre ne nous prive pas de toutes les belles et enrichissantes expérimentations que la vie nous offre comme un présent.
Bien Cordialement.