Dans notre culture on présente la souffrance comme inévitable, et dans l'enseignement chrétien on insiste particulièrement sur la souffrance du Christ sur la croix, alors que le bouddhisme au contraire, se présente plutôt comme une alternative à la souffrance dont les êtres humains sont victimes.

D'où ma question : est-il possible de trouver dans cette vie une alternative à la souffrance ?

 

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Réponses à cette discussion

Les règles de la maison, ça me fait penser à ce livre "J'arrête de râler" de Christine Lewicki...

Merci Dominik...

Tu abordes le sujet de la souffrance dans l'autre monde... Dans diverses traditions on parle de ça, c'est le Hades des grecs, le purgatoire des chrétiens, et les âmes errantes de la tradition asiatique... C'est super que tu aies réussi à apporter ton aide à ce niveau...

Merci Karen, comme tu le dis, il y aura sans doute beaucoup de points à développer...

Pour commencer, je n'ai pas défini le mot souffrance. D'une certaine manière, on sait tous instinctivement ce que ça veut dire, mais on sera peut-être amenés à faire une différence entre souffrance physique et souffrance psychologique. Et aussi entre souffrance et douleur.

Il y a des gens qui ont déja fait des recherches intéressantes sur le sujet, comme E. Tolle, et aussi Katie Byron. C'est là qu'on retrouve les maitres éveillés... A bientôt...

Oui Opale, la vision bouddhiste est intéressante, mais parfois on a besoin qu'on nous l'explique "à l'occidentale", comme dans Interview d'un philosophe anonyme

Régis

C'est une chance d'habiter pas loin de Karmaling... C'est vrai que les bouddhistes apportent de l'apaisement, même quand ils sont difficiles à comprendre... Ils émanent quelque chose et c'est l'essentiel...

Pour ma part je compte aussi sur les êtres éveillés qui sont sur la même voie...

Cette discution est très interessante , je vous ai lu les uns et les autres ,je crois moi que la souffrance est inévitable  mais qu'il y a plusieur façons de l'apréehender , il est possible d'apprendre je crois de sa souffrance,on peut avoir le coeur brisé d'avoir aimé puis perdu l'être aimé lors d'une rupture par exemple ...Pour autant ,avoir été amoureux engendre du chagrin ,un chagrin légitime qu'il est "bon " de ressentir puisqu'ilest le témoin de la réalité de nos émotions...NON? 

Enfin , je crois que l'on ne peux pas être que dans la joie , je pense que la souffrance nous permet de nous exprimer , de nous remettre en question ..Pour le reste ,je suis de l'avis de Régis , je ne crois pas à  souffrance comme prix de nos pêchés ,et j'aime bien  la pensée boudhiste de Karen ,ce sujet est une vrai source de réfflexion , 

merci Régis de l'avoir lancé ...à bientôt

Bonjour Régis et à vous tous qui participez à cette discussion.

Le sujet abordé ne laisse pas indifférent. Merci Régis de l'avoir lancée. Vu les réponses, c'est déjà d' une grande richesse. Les règles de la maison de Dominik et ses explications sur la souffrance sont belles et intrigantes. Les différentes définitions proposées par Karen sont également importantes.

Je ne suis pas aussi calée que vous tous sur le sujet mais, j'ai l'impression que toutes les personnes autour de moi ou dans la littérature qui ont trouvé le bonheur, ont connu des moments de souffrances antérieures. Quelles types de souffrances? psychologique, physique.

Donc pour répondre à la question sur l'alternative à la souffrance, je répondrais OUI mais pas de façon innée. Enfin, je crois.

Je vais me nourrir des prochains messages pour apprendre.

Merci Carine, nous allons tous nous nourrir des messages des uns et des autres...

Car nous sommes tous des chercheurs sur ce chemin. En matière de lutte contre la souffrance, personne ne peut se targuer de connaitre la méthode magique, et faire comme s'il ne souffrait jamais... ce serait trop facile... mais je suis sûr que chacun ici a trouvé des idées, des bribes de connaissance, et que c'est en regroupant tout cela, tous ces témoignages, toutes ces annecdotes, que nous allons pouvoir avancer ensemble, aussi n'hésite pas à revenir mettre ton grain de sel pour le bénéfice de tous...

"Peut-on vivre sans souffrance ? "

La question est interessante mais ça fait trés sujet du bac :)

A Qu'est ce que la souffrance ?

1)la souffrance physique

2)la souffrance psychologique 

3)la souffrance morale

B Faut il controler , réduire ou faire disparaitre la souffrance ?

1) Les humains étant des être sensibles , elle est inévitable : mais on peut la réduire , la controler, la limiter

2)Vivre sans souffrance est une illusion , poursuivre cette illusion c'est prendre le risque de s'aliener et de ne plus vivre .

....etc 

Bon , au lieu de faire un devoir de philo , je préfère faire un devoir d'histoire.

Autrefois il n'y a pas si longtemps la souffrance physique était omniprésente : de l'enfance à la mort tout le monde avait mal , on l'a complétement oublié . En outre l'angoisse de la mort , une terrible souffrance,était tout aussi omniprésente. Ainsi pour la moitié de l'humanité , les femmes ,être enceinte c'est un risque réel et majeur de mourir prématurément en couche (une femme sur quatre). Aujourd'hui attendre un enfant c'est un pur bonheur , il y a deux siécles c'était plus risqué que de jouer à la roulette russe . Aujourd'hui avoir une fiévre au point d'etre alité c'est complétement anodin , autrefois c'était un indice majeur de mourir prématurement . 

On nous dit que l'attachement est une source de souffrance : c'est tout a fait vrai . D'ailleurs les anciens l'avait trés bien compris . Ainsi ils prenaient soin de ne jamais s'attacher à leurs enfants en bas age puisque un sur trois mourraient avant l'âge de 6 ans (ce qui était une source de surmortalité infantile) Ce qui avait les moyens les mettait en nourisse loin en évitant de les voir , pour les autres il était recommander de n'avoir aucun affect , un enfant en bas age n'etait même pas considéré comme un individu .sensible . 

C'est vrai Stephane, ça ressemble bigrement à une question posée au bac philo... Mais l'objectif est différent, il ne s'agit pas ici de faire un devoir structuré... mais plutôt de livrer ses idées, en ordre ou en désordre, pour faire avancer le shmilbic...

C'est encore un peu tôt pour faire une synthèse, mais on peut déjà mettre un peu d'ordre dans cette affaire...

Pour commencer avec le vocabulaire, je ferais bien la différence entre la douleur, et la souffrance. La douleur est un phénomène purement physique, un message du système nerveux, un message d'alerte, pour que le cerveau réagisse. Par exemple la main se brule, il faut la retirer du feu, alors le système nerveux sensitif réagit par un message électrique qui remonte vers la moelle épinière, jusqu'au cervelet, puis redescend par le système nerveux moteur qui pilote les muscles et retire la main. Cela s'est passé tellement vite qu'on n'a pas eu le temps de souffrir, la souffrance vient après, avec la prise de conscience de la douleur.

Il arrive des choses très curieuses à propos de la douleur et de la souffrance, certaines personnes souffrent beaucoup pour un tout petit accident, d'autres ne ressentent rien du tout alors que la blessure est grave. Je me souviens d'avoir eu un accident de ski, ma cheville était déchirée par une coupure de plusieurs centimetres et le sang coulait, mais je ne sentais absolument rien. Les gens autour de moi tombaient dans les pommes en voyant ma blessure, alors que je ne ressentais rien, c'était très troublant. On m'a expliqué après "qu'à chaud on ne sentait rien..."

La souffrance physique est très bizarre, bien sûr qu'avec les moyens modernes on en est protégé, dans une large mesure, mais pas totalement. Vous remarquerez qu'aucun instrument de mesure ne peut, pour le moment, évaluer le degré de souffrance de quelqu'un...

Pour la souffrance psychologique, on en sait peut-être un peu plus, du moins dans le milieu spiritualiste. Par exemple Katie Byron dit "La souffrance est optionnelle". Je vous renvoie à une de ses vidéos :

http://youtu.be/qPjcOkWPvZs

Régis

 

 

 

Certes la douleur n'est pas la souffrance , mais il n'y a pas souffrance sans douleur . 

Sinon partons d'un exemple : quelqu'un que vous aimez vous quitte . Vous souffrez de cette rupture et c'est normal , c'est le contraire qui serait inquiétant .

Le probléme c'est de gérér cette souffrance , et , la souffrance n'ayant aucune vertu (sauf pour les doloriste) comment en reduire l'intensité et la durée . 

Avoir pour but dans la vie , celui de vivre sans souffrance méne immédiatement a des stratégies d'évitement aux effets catastrophiques : ne plus s'attacher au personnes . Mais que c'est cher payer pour un bénéfice vain et hypothétique et prendre le risque de ne pas vivre . 

Bonjour tout le monde, je crois que Stephane as raison, les stratégies d'évitement, ce n'est pas la solution, ça conduirait à éviter l'amour pour être sûr de ne pas se blesser... Ce serait une solution pire que le problème.

Alors la solution est-elle dans l'acceptation ? Faut-il accepter de souffrir, pour ne plus souffrir ? Oui c'est paradoxal, mais je crois qu'on est sur la voie, là...

Pour vivre sans souffrance, il va bien falloir prendre un chemin qu'on n'a encore jamais essayé, et pour ma part j'aime bien cette vidéo, je crois qu'elle nous donne une idée :

http://epanews.fr/video/accueil-inconditionnel-mode-d-emploi-1

Bonnes réflexions autour de ça...

 

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