La vie politique nous offre une grande quantité de matériel pour parler de taoïsme. Que notre coeur nous porte d’un côté ou de l’autre ou d’aucun côté, il faut bien avouer que si l’on dépasse une fraction de seconde nos préjugés on est nécessairement atterré des attitudes. Si avant de cataloguer comme positif ou négatif les propos, ou les actions d’un homme politique selon qu’il est de “votre équipe” ou pas on regarde vraiment, on écoute vraiment, comment peut-on y croire, comment peut-on leur faire confiance, comment peut-on seulement accepter que ces gens là soient payés par le peuple ?

Nous avons eu un bel exemple pendant le discours de politique générale de Manuel vals à l’assemblée. Que l’on approuve ou pas ses propos, que l’on approuve ou pas la personne dans son ensemble, il est effrayant de voir qu’à ce haut niveau de l’état règne une profonde bếtise et bassesse humaine. Il y a plus de noblesse dans les spectateurs d’un match de tennis car eux auront l’intelligence d’applaudir les beaux points de chacun des deux protagonistes alors que nos élus n’applaudissent que ceux qui jouent dans leur camp et huent ceux qui joue dans l’autre. Quelle subtilité, quelle intelligence, quelle grandeur d’âme. C’est d’autant plus amusant ou navrant que certains propos qui déclenchent des hués auraient pu être proposé par l’autre camp quand celui-ci était au pouvoir.

Le commentaire de Luc Ferry m’a à ce sujet fait bien plaisir.

Je regarde Valls à l’assemblée : qu’un premier ministre, de droite ou de gauche, peu importe, ne puisse pas parler devant des adultes, des parlementaires, sans que ces gens vocifèrent comme des malades mentaux, c’est consternant. Comment demander à nos enfants de se conduire convenablement dans une classe si les députés se conduisent comme des abrutis devant tous les français ? C’est indigne, dégradant, littéralement consternant. Cela me rappelle toutes les raisons pour lesquelles j’ai quitté ce monde politique dérisoire, mal élevé, dénué d’intelligence, de culture, de civilité, bref, d’humanité…

Je dis ...

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